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L'ancien President Turc Turgut Ozal A Travaille Pour Resoudre La Que

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    L'ANCIEN PRESIDENT TURC TURGUT OZAL A TRAVAILLE POUR RESOUDRE LA QUESTION DU GENOCIDE ARMENIEN
    Stephane

    armenews.com
    samedi 19 mai 2012

    Selon le journal turc Zaman " 19 ans sont passees depuis la mort de
    l'ancien President Turgut Ozal, connu pour sa politique reformiste,
    qui a fraye la voie pour une Turquie plus democratique et liberale,
    ses amis proches et assistants ont fait la lumière sur l'approche
    d'Ozal sur la question armenienne et ont dit que l'ancien president
    etait pret a accepter un compromis avec les armeniens pour resoudre
    la vieille question de plusieurs decennies avant que les choses ne
    deviennent plus compliquees pour la Turquie au niveau international ".

    Turgut Ozal est devenu le Premier ministre en 1983 après la remise
    du pouvoir aux civils par le regime militaire. Ce dernier a lutte
    pour liberer la Turquie en terme de liberte de religion et de liberte
    d'expression et de pensee.

    De plus, il etait sensible aux demandes de la minorite Kurde.

    La Turquie a fait une transition vers l'economie liberale pendant
    son mandat et s'est ouvert aux marches mondiaux. Sa politique sur
    l'economie et ses avis sur les minorites sont connus du public.

    Cependant, son approche de la question armenienne est peu connue par
    le public [turc]. Ses amis proches et conseillers ont note que si
    Ozal etait vivant aujourd'hui, le problème aurait pû etre resolu.

    Turqut Ozal a d'abord fait face au genocide armenien quand il etait un
    etudiant d'economie aux Etats-Unis a l'universite du Texas dans les
    annees 1950. Il a remarque l'existence d'un lobby naissant armenien
    dont le but premier etait de mettre la question du genocide armenien
    l'ordre du jour politique du pays. Il a saisi l'occasion de parler
    avec plusieurs personnes de la diaspora armenienne pour apprendre
    leurs vues et buts. De ses pourparlers avec les armeniens, Turgut Ozal
    a conclu que certains d'entre eux etaient enclin a revenir en Turquie.

    Quand il est devenu Premier ministre en 1983, la question armenienne
    etait un sujet a son ordre du jour. Cependant, il a fait face aux
    defis de l'Armee Secrète Armenienne pour la Liberation de l'Armenie
    (ASALA) qui a intensifie ses attaques contre des diplomates Turcs a
    l'etranger au debut des annees 1980. Le facteur ASALA a rendu difficile
    de prendre n'importe quels pas hardis dans sa politique domestique
    en ce qui concerne le rapprochement entre Turcs et Armeniens affirme
    le journal Zaman.

    Derrière des portes fermees, Ozal a defendu l'idee de negociations avec
    les armeniens pour organiser une discussion ce qui aurait mis fin au
    danger de coup serieux aux interets turcs sur la scène internationale.

    Vehbi Dincerler, 71 ans, un ancien ministre de l'Education nationale
    et ministre d'etat dans le Cabinet d'Ozal, a dit qu'Ozal a cherche
    a apprendre ce que les armeniens voulaient de la Turquie via les
    Americains. En 1984 il a ordonne a ses conseillers de travailler
    sur des scenarios possibles du prix economique et politique que la
    Turquie devrait payer si la Turquie acceptait un compromis avec la
    diaspora armenienne en acceptant le terme genocide. Un autre scenario
    a ete aussi prepare. Ce plan a cherche a mesurer le coût politique
    d'une acceptation turque du genocide dans 20 a 30 ans si la Turquie
    devait obligatoirement l'accepter un jour. Son but etait de resoudre le
    problème avant qu'il ne soit trop tard et par peu de concessions après
    avoir atteint un accord avec les armeniens a note Vehbi Dincerler.

    Cependant, l'opposition forte de certains politiciens de son parti et
    des militaires l'a dissuade de divulguer au grand public les details
    du plan et il a decide d'attendre un moment plus approprie.

    Pendant une visite aux Etats-Unis en 1991 Ozal a inopinement dit dans
    un hôtel devant un groupe de diplomates et journalistes après une
    reunion avec des representants du lobby armenien " que se passera-t-il
    si nous acceptons un compromis avec les armeniens et mettons fin a
    cette question ? ".

    L'auditoire a ete choque comme le public turc.

    L'idee de negociations avec la diaspora armenienne elle-meme etait
    inacceptable et impensable dans cette periode. Quand sa declaration a
    ete rendu public en Turquie, cela a suscite la critique et la fureur
    parmi le peuple.

    Meme des deputes du parti de la Patrie (ANAVATAN), qu'Ozal a cree et
    mene avant qu'il n'ait ete elu ont reagi durement avec le president
    en 1989.

    Cependant, Ozal a ete determine. Il craignait une reconnaissance
    americaine. Il a essaye d'executer des projets substantiels, dont le
    projet VAN. Suleyman Roman, qui a travaille sur plusieurs projets
    avec Ozal dans les annees 1980, a dit que l'ancien president avait
    projete de rendre quelques terres aux armeniens a Van. Il a ajoute
    qu'Ozal n'a pû concretiser le projet en raison d'une forte opposition.

    Turgut Ozal a eu le courage de se confronter au passe. Dincerler a note
    qu'Ozal avait developpe plusieurs projets, mais qu'aucun n'avait porte
    de fruit a cause de la mentalite des fonctionnaires d'etat de l'epoque.

    " Ozal a dit : " on va prendre l'initiative et trouver la verite. On
    va payer le prix politique et economique, si necessaire. ' Cependant,
    les militaires se sont fortement oppose a une telle approche "
    a-t-il ajoute.

    Hasan Celal Guzel, qui a servi dans le gouvernement d'Ozal, a dit que
    les militaires ont percu l'approche moderee d'Ozal et sa politique
    vis-a-vis des questions armenienne et kurde comme des concessions.

    Après la mort d'Ozal, sa politique d'acceptation d'un compromis avec
    les armeniens a ete abandonnee.

    " Ils [les militaires] ont vu Ozal comme quelqu'un qui fait trop de
    concessions. Ils ont resiste a sa politique. Cependant, Ozal a aborde
    l'idee que la Turquie pourrait se reconcilier et faire la paix avec
    les armeniens, qui avaient gagne le titre 'de " Millet-i sadika "
    [nation loyale] pendant l'ère Ottomane. Il a voulu ouvrir la porte pour
    un retour des Armeniens en Turquie. Personne n'a fait un mouvement
    depuis. S'il n'etait pas mort, il aurait pu resoudre cette question
    " a dit Guzel au journal Zaman.

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