VIENT DE PARAÃ?TRE :
(en librairie le 16 mai)
Zabel Essayan
Mon âme en exil
Traduit de l'arménien par Anahide Drézian et Alice Der Vartanian
Postface de Krikor Beledian
16,5 ?Ã - ?23?cm, 80?p., 2012?/?ISBN 978-2-86364-266-5?/?14??¬
�ditions Parenthèses / collection diasporales
«? Dans les replis de ma mémoire s'ouvrent des portes closes et des
moments enfouis se raniment. Une parole, un geste oublié, un regard de
mon père et des détails de la vie quotidienne, disparus et oubliés
depuis longtemps, reprennent vie et me transmettent la joie ou la
tristesse qu'ils portent en eux, plus qu'ils ne visitent ma mémoire.?»
Dans ce texte devenu mythique, Zabel Essayan, éprise de liberté,
esprit rebelle, s'exprime à travers le personnage d'un peintre, pour
évoquer les questionnements de l'artiste déchiré entre sa passion pour
la création et son rôle dans une société anéantie. Comment créer
librement quand on est coupé de ses racines? L'écriture de ce récit
poétique a commencé à Bakou en 1917, où son engagement pour la cause
des orphelins l'avait menée, et de lÃ, à Téhéran, Bagdad, Paris,
Beyrouth... En perpétuel déchirement d'un pays à l'autre, en situation
d'urgence, l'écrivain en exil, une des rares femmes sur la liste de la
rafle du 24-Avril 1915, est toujours rattrapée par le destin des
siens. Elle évoque avec délicatesse, dans ce texte autobiographique, «
un paradis perdu?», une société disparue, le charme envoûtant des
paysages stambouliotes, les problèmes existentiels de l'artiste, dans
l'atmosphère de la «?maison paternelle de Baglarbache quasi déserte¦
».
Zabel Essayan [1878-1943] est la femme de lettres la plus marquante de
la littérature arménienne. Après ses études et la publication de ses
premiers poèmes, elle s'installe à Paris où elle fréquente les milieux
littéraires. Revenue à Istanbul, une mission sur les massacres d'Adana
(avril 1909) lui inspire un chef-d'Å`uvre, Dans les ruines (1911). En
avril 1915 elle réussit à gagner la Bulgarie, dénonçant par la parole
et par l'écrit l'extermination des Arméniens. �migrée en Arménie
soviétique elle publie en 1935 un récit autobiographique : Les Jardins
de Silihdar. Victime des purges staliniennes, elle est arrêtée en 1937
et disparaît.
¦¦¦
�ditions Parenthèses
72, cours Julien
13006 Marseille
téléphone : 0 495 081 820
télécopie : 0 495 081 824
[email protected]
(en librairie le 16 mai)
Zabel Essayan
Mon âme en exil
Traduit de l'arménien par Anahide Drézian et Alice Der Vartanian
Postface de Krikor Beledian
16,5 ?Ã - ?23?cm, 80?p., 2012?/?ISBN 978-2-86364-266-5?/?14??¬
�ditions Parenthèses / collection diasporales
«? Dans les replis de ma mémoire s'ouvrent des portes closes et des
moments enfouis se raniment. Une parole, un geste oublié, un regard de
mon père et des détails de la vie quotidienne, disparus et oubliés
depuis longtemps, reprennent vie et me transmettent la joie ou la
tristesse qu'ils portent en eux, plus qu'ils ne visitent ma mémoire.?»
Dans ce texte devenu mythique, Zabel Essayan, éprise de liberté,
esprit rebelle, s'exprime à travers le personnage d'un peintre, pour
évoquer les questionnements de l'artiste déchiré entre sa passion pour
la création et son rôle dans une société anéantie. Comment créer
librement quand on est coupé de ses racines? L'écriture de ce récit
poétique a commencé à Bakou en 1917, où son engagement pour la cause
des orphelins l'avait menée, et de lÃ, à Téhéran, Bagdad, Paris,
Beyrouth... En perpétuel déchirement d'un pays à l'autre, en situation
d'urgence, l'écrivain en exil, une des rares femmes sur la liste de la
rafle du 24-Avril 1915, est toujours rattrapée par le destin des
siens. Elle évoque avec délicatesse, dans ce texte autobiographique, «
un paradis perdu?», une société disparue, le charme envoûtant des
paysages stambouliotes, les problèmes existentiels de l'artiste, dans
l'atmosphère de la «?maison paternelle de Baglarbache quasi déserte¦
».
Zabel Essayan [1878-1943] est la femme de lettres la plus marquante de
la littérature arménienne. Après ses études et la publication de ses
premiers poèmes, elle s'installe à Paris où elle fréquente les milieux
littéraires. Revenue à Istanbul, une mission sur les massacres d'Adana
(avril 1909) lui inspire un chef-d'Å`uvre, Dans les ruines (1911). En
avril 1915 elle réussit à gagner la Bulgarie, dénonçant par la parole
et par l'écrit l'extermination des Arméniens. �migrée en Arménie
soviétique elle publie en 1935 un récit autobiographique : Les Jardins
de Silihdar. Victime des purges staliniennes, elle est arrêtée en 1937
et disparaît.
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�ditions Parenthèses
72, cours Julien
13006 Marseille
téléphone : 0 495 081 820
télécopie : 0 495 081 824
[email protected]