Announcement

Collapse
No announcement yet.

Conflit ouvert entre Tbilissi et Bakou autour du monastère géorgien

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • Conflit ouvert entre Tbilissi et Bakou autour du monastère géorgien

    GEORGIE-AZERBAÏDJAN
    Conflit ouvert entre Tbilissi et Bakou autour du monastère géorgien de
    David Karedj...qui se trouve en territoire aujourd'hui azéri


    Le monastère de David Karedj à la frontière entre la Géorgie et
    l'Azerbaïdjan fait l'objet d'un litige entre Tbilissi et Bakou. Les
    scénarios les plus pessimistes évoquent un conflit armé entre les deux
    pays si une solution n'est pas trouvée. Le monastère se trouve à 60 km
    de Tbilissi mais de l'autre côté de la frontière en territoire azéri.
    Les gardes-frontières Azéris ne permettent pas aux fidèles Géorgiens
    de se rendre sur ce lieu de culture du patrimoine géorgien. Le 20 mai
    une marche de protestation contre les agissements de l'Azerbaïdjan
    s'est déroulée dans les rues de Tbilissi. Selon le politologue
    géorgien Sosso Tsindzadzé, l'origine géorgienne du monastère de David
    Karedj ne fait aucun doute et le lieu situé à la frontière entre
    l'Azerbaïdjan et la Géorgie appartient au patrimoine géorgien. Sosso
    Tsindzadzé réfute les arguments des Azéris qui se prétendent être les
    descendants des Aghvans caucasiens chrétiens.

    « Cela ressemble fort aux déclarations des Turcs qui se déclarent être
    les descendants des Byzantins » dit S. Tsindzadzé et ajoute « les
    Azéris n'ont aucun lien avec les Aghvans et même ces derniers n'ont
    aucun lien avec ce lieu de culte géorgien ». Ce bout de territoire
    frontalier fait l'objet de disputes depuis le 18e siècle entre
    Géorgiens et Tatars (devenus Azéris au 20e siècle). « Sur les murs du
    monastère, partout, nous voyons des écritures avec l'alphabet géorgien
    et ces lieux font partie du patrimoine national géorgien, cela n'a
    rien avoir avec les Aghvans » dit le politologue géorgien. Les Azéris,
    comme les Turcs ont une étonnante capacité à s'approprier les éléments
    du patrimoine étranger et de les présenter comme leur propre
    patrimoine en brodant des argumentaires fabriqués.

    Krikor Amirzayan

    dimanche 20 mai 2012,
    Krikor Amirzayan ©armenews.com

Working...
X