LA TURQUIE ET L'UE LANCENT L'AGENDA POSITIF POUR DYNAMISER LEURS RELATIONS
Stephane
armenews.com
lundi 21 mai 2012
La Turquie et la Commission europeenne ont lance jeudi a Ankara,
a l'occasion d'une visite du commissaire europeen en charge de
l'Elargissement, Stefan Fule, un mecanisme de dialogue complementaire
pour donner un nouvel elan aux negociations d'adhesion dans l'impasse.
Nous faisons aujourd'hui un nouveau pas pour surmonter les blocages
dans nos rapports. Nous donnons le coup d'envoi d'une nouvelle periode
qui, nous l'esperons, apportera un nouvel elan aux negociations
d'adhesion de la Turquie a l'Union europeenne (UE), a declare le
ministre turc des Affaires europeennes Egemen Bagis devant la presse.
M. Fule a salue pour sa part une journee speciale dans les relations
euro-turques, soulignant que l'agenda positif devrait donner un
nouveau dynamisme et un nouvel elan a nos relations après une periode
de stagnation qui a ete une source de frustrations de part et d'autre.
Le mecanisme mis en place prevoit de constituer dans un premier temps
huit groupes de travail Turquie-UE sur les chapitres de negociation
bloques et d'avancer dans les reformes côte turc sans ouverture
officielle de ces chapitres. De sorte que les travaux d'alignement
sur les normes europeennes seront deja bien avances lorsque louverture
dun nouveau chapitre de negociations sera debloquee.
L'agenda positif nous permettra quand les blocages seront leves de
pouvoir ouvrir simultanement plusieurs chapitres, car les travaux
techniques seront effectues, a souligne le ministre turc.
M. Fule a insiste sur le fait que ce mecanisme ne visait pas a
remplacer les negociations d'adhesion proprement dites mais etait un
moyen complementaire pour soutenir ces negociations.
Ce mecanisme devrait favoriser l'alignement de la Turquie sur les
normes europeennes en matière de democratie et de libertes et soutenir
ses efforts alors que le Parlement turc vient d'entamer la redaction
d'une Constitution plus liberale que l'actuelle, heritee du coup
d'Etat militaire de 1980.
La Turquie, qui a entame en 2005 des negociations d'adhesion avec
l'UE, doit mener a leur terme des negociations sur 35 chapitres
thematiques. Mais les negociations sont au point mort. Chypre et la
France notamment bloquent louverture de nouveaux chapitres.
Sur les 35, un seul, celui sur la science et de la recherche, est
boucle. Huit chapitres sont bloques en raison de la non-reconnaissance
par la Turquie de Chypre, qui pousse Ankara a ne pas respecter
entièrement le contenu de laccord sur lunion douanière avec lUE. Dix
autres chapitres sont bloques pour des raisons politiques par
differents Etats membres.
Evoquant l'agacement des Turcs au sujet des reserves emises par
certains pays a leur adhesion a l'Union, M. Fule a souligne qu'il
s'agissait de remettre sur la table la credibilite, question sur
laquelle il y a eu un problème des deux côtes (turc et europeen)
et de regagner le soutien public perdu a une entree d'Ankara.
En 2005, les trois quarts des Turcs se prononcaient en faveur de
l'adhesion ; sept ans plus tard, ils ne sont plus que 52% -un desamour
grandissant largement alimente par les blocages du processus.
Stephane
armenews.com
lundi 21 mai 2012
La Turquie et la Commission europeenne ont lance jeudi a Ankara,
a l'occasion d'une visite du commissaire europeen en charge de
l'Elargissement, Stefan Fule, un mecanisme de dialogue complementaire
pour donner un nouvel elan aux negociations d'adhesion dans l'impasse.
Nous faisons aujourd'hui un nouveau pas pour surmonter les blocages
dans nos rapports. Nous donnons le coup d'envoi d'une nouvelle periode
qui, nous l'esperons, apportera un nouvel elan aux negociations
d'adhesion de la Turquie a l'Union europeenne (UE), a declare le
ministre turc des Affaires europeennes Egemen Bagis devant la presse.
M. Fule a salue pour sa part une journee speciale dans les relations
euro-turques, soulignant que l'agenda positif devrait donner un
nouveau dynamisme et un nouvel elan a nos relations après une periode
de stagnation qui a ete une source de frustrations de part et d'autre.
Le mecanisme mis en place prevoit de constituer dans un premier temps
huit groupes de travail Turquie-UE sur les chapitres de negociation
bloques et d'avancer dans les reformes côte turc sans ouverture
officielle de ces chapitres. De sorte que les travaux d'alignement
sur les normes europeennes seront deja bien avances lorsque louverture
dun nouveau chapitre de negociations sera debloquee.
L'agenda positif nous permettra quand les blocages seront leves de
pouvoir ouvrir simultanement plusieurs chapitres, car les travaux
techniques seront effectues, a souligne le ministre turc.
M. Fule a insiste sur le fait que ce mecanisme ne visait pas a
remplacer les negociations d'adhesion proprement dites mais etait un
moyen complementaire pour soutenir ces negociations.
Ce mecanisme devrait favoriser l'alignement de la Turquie sur les
normes europeennes en matière de democratie et de libertes et soutenir
ses efforts alors que le Parlement turc vient d'entamer la redaction
d'une Constitution plus liberale que l'actuelle, heritee du coup
d'Etat militaire de 1980.
La Turquie, qui a entame en 2005 des negociations d'adhesion avec
l'UE, doit mener a leur terme des negociations sur 35 chapitres
thematiques. Mais les negociations sont au point mort. Chypre et la
France notamment bloquent louverture de nouveaux chapitres.
Sur les 35, un seul, celui sur la science et de la recherche, est
boucle. Huit chapitres sont bloques en raison de la non-reconnaissance
par la Turquie de Chypre, qui pousse Ankara a ne pas respecter
entièrement le contenu de laccord sur lunion douanière avec lUE. Dix
autres chapitres sont bloques pour des raisons politiques par
differents Etats membres.
Evoquant l'agacement des Turcs au sujet des reserves emises par
certains pays a leur adhesion a l'Union, M. Fule a souligne qu'il
s'agissait de remettre sur la table la credibilite, question sur
laquelle il y a eu un problème des deux côtes (turc et europeen)
et de regagner le soutien public perdu a une entree d'Ankara.
En 2005, les trois quarts des Turcs se prononcaient en faveur de
l'adhesion ; sept ans plus tard, ils ne sont plus que 52% -un desamour
grandissant largement alimente par les blocages du processus.