A L'OCCASION DE L'EUROVISION 2012 A BAKOU, LA PRESSE INTERNATIONALE CONDAMNE LA DICTATURE D'ALIEV EN AZERBAIDJAN
Ara
armenews.com
samedi 26 mai 2012
Le CCAF prend acte des reactions de la presse internationale qui,
a l'occasion du 57e concours Eurovision de la chanson, samedi 26 mai
2012 en Azerbaïdjan, a denonce ouvertement la tenue de cet evenement
dans un Etat dictatorial aux mains de la dynastie Aliev au pouvoir a
Bakou depuis 1993. Editoriaux, analyses et reportages sont unanimes :
le regime azerbaïdjanais accumule les violations des droits de l'homme
et les atteintes a la liberte de la presse. Les opinions publiques
mondiales n'ont pas ete dupees par l'operation de seduction que les
autorites de Bakou mènent depuis des annees pour embellir l'image
du pays et notamment le "prestige" du clan Aliev, qui repose sur le
culte de la personnalite, la corruption et l'autoritarisme. Desormais,
pour la presse internationale, l'Azerbaïdjan n'est qu'une dictature
fondee sur la rente energetique.
Le CCAF denonce depuis des annees le règne de la tyrannie a Bakou
qui institutionnalise le racisme anti-armenien et menace l'existence
physique des Armeniens de la Republique du Haut-Karabakh, en n'hesitant
pas a recourir a la force pour detruire ce jeune Etat.
L'Azerbaïdjan a impose dès 1988 une guerre aux Armeniens et il
l'a perdue en 1994. Au clan Aliev et a ses troupes d'en assumer
les consequences en acceptant le droit a l'autodetermination de
la Republique du Haut-Karabakh. Les Armeniens du monde entier ne
cesseront jamais de soutenir ce droit a l'independance.
Le CCAF tient par ailleurs a rappeler que si la presse et les opinions
mondiales ont raison de qualifier l'Azerbaïdjan de dictature, il
s'etonne de voir la communaute internationale pratiquer le double
langage a l'egard des Etats tyranniques dans le monde. D'un côte,
la communaute internationale admet avoir tire les lecons d'une
cooperation honteuse avec les dictatures arabes d'Egypte, de Libye
et de Tunisie. De l'autre, la communaute internationale collabore
etroitement avec l'Azerbaïdjan aux mains du despote Aliev. Mais quelle
difference y'a-t-il entre Ben Ali et Ben Aliev ? Aucune. Nous exigeons
donc que le Conseil de l'Europe et l'Union europeenne prennent des
sanctions contre cet Etat membre d'institutions europeennes mais aux
antipodes des valeurs de l'Europe.
Le CCAF apporte son soutien indefectible a l'Armenie qui a eu raison
de boycotter sa participation a l'Eurovision 2012 a Bakou, alors que
le fascisme anti-armenien s'est installe sur les plus hautes marches
de l'Etat azerbaïdjanais et pavane dans les rues de sa capitale. Le
CCAF interpelle une nouvelle fois la communaute internationale, et
notamment les autorites de notre pays, la Republique francaise sur la
necessite absolue de reconnaître l'independance de la Republique du
Haut-Karabakh pour eviter de nouvelles tragedies a l'encontre du peuple
armenien. Personne ne voudrait vivre sous le joug d'une tyrannie quelle
qu'elle soit, pourquoi les Armeniens du Haut-Karabakh devraient-ils
en etre l'exception ? La paix dans le Caucase du Sud passe par une
seule voie : la reconnaissance internationale de l'independance de
la Republique du Haut-Karabakh.
Conseil national du CCAF Paris, le 25 mai 2012
Ara
armenews.com
samedi 26 mai 2012
Le CCAF prend acte des reactions de la presse internationale qui,
a l'occasion du 57e concours Eurovision de la chanson, samedi 26 mai
2012 en Azerbaïdjan, a denonce ouvertement la tenue de cet evenement
dans un Etat dictatorial aux mains de la dynastie Aliev au pouvoir a
Bakou depuis 1993. Editoriaux, analyses et reportages sont unanimes :
le regime azerbaïdjanais accumule les violations des droits de l'homme
et les atteintes a la liberte de la presse. Les opinions publiques
mondiales n'ont pas ete dupees par l'operation de seduction que les
autorites de Bakou mènent depuis des annees pour embellir l'image
du pays et notamment le "prestige" du clan Aliev, qui repose sur le
culte de la personnalite, la corruption et l'autoritarisme. Desormais,
pour la presse internationale, l'Azerbaïdjan n'est qu'une dictature
fondee sur la rente energetique.
Le CCAF denonce depuis des annees le règne de la tyrannie a Bakou
qui institutionnalise le racisme anti-armenien et menace l'existence
physique des Armeniens de la Republique du Haut-Karabakh, en n'hesitant
pas a recourir a la force pour detruire ce jeune Etat.
L'Azerbaïdjan a impose dès 1988 une guerre aux Armeniens et il
l'a perdue en 1994. Au clan Aliev et a ses troupes d'en assumer
les consequences en acceptant le droit a l'autodetermination de
la Republique du Haut-Karabakh. Les Armeniens du monde entier ne
cesseront jamais de soutenir ce droit a l'independance.
Le CCAF tient par ailleurs a rappeler que si la presse et les opinions
mondiales ont raison de qualifier l'Azerbaïdjan de dictature, il
s'etonne de voir la communaute internationale pratiquer le double
langage a l'egard des Etats tyranniques dans le monde. D'un côte,
la communaute internationale admet avoir tire les lecons d'une
cooperation honteuse avec les dictatures arabes d'Egypte, de Libye
et de Tunisie. De l'autre, la communaute internationale collabore
etroitement avec l'Azerbaïdjan aux mains du despote Aliev. Mais quelle
difference y'a-t-il entre Ben Ali et Ben Aliev ? Aucune. Nous exigeons
donc que le Conseil de l'Europe et l'Union europeenne prennent des
sanctions contre cet Etat membre d'institutions europeennes mais aux
antipodes des valeurs de l'Europe.
Le CCAF apporte son soutien indefectible a l'Armenie qui a eu raison
de boycotter sa participation a l'Eurovision 2012 a Bakou, alors que
le fascisme anti-armenien s'est installe sur les plus hautes marches
de l'Etat azerbaïdjanais et pavane dans les rues de sa capitale. Le
CCAF interpelle une nouvelle fois la communaute internationale, et
notamment les autorites de notre pays, la Republique francaise sur la
necessite absolue de reconnaître l'independance de la Republique du
Haut-Karabakh pour eviter de nouvelles tragedies a l'encontre du peuple
armenien. Personne ne voudrait vivre sous le joug d'une tyrannie quelle
qu'elle soit, pourquoi les Armeniens du Haut-Karabakh devraient-ils
en etre l'exception ? La paix dans le Caucase du Sud passe par une
seule voie : la reconnaissance internationale de l'independance de
la Republique du Haut-Karabakh.
Conseil national du CCAF Paris, le 25 mai 2012