RELIGION
L'Archevêque Norvan Zakarian dénonce un sacrilège à Nice
« S'il arrive qu'un prêtre ou un diacre déposé par son évêque
[continue] d'exercer son ministère, il ne pourra plus avoir aucun
espoir d'être rétabli dans son rang. De même, ceux qui communient avec
lui seront tous repoussés de l'Église, surtout, si étant informés de
la sentence portée contre le prêtre ou le diacre [en question], ils
osent communier avec lui. ». C'est à la lumière de cet antique canon
du concile d'Antioche (328) - adopté par l'Église arménienne dès le Ve
siècle - qu'il convient d'appréhender le volet de la crise de Nice que
nous souhaitons ici évoquer.
Un certain Rouben Calstyan, venu de Moscou, invité par on ne sait qui,
célèbre sans désemparer des messes invalides sur l'autel de l'église
arménienne la Très Sainte Mère de Dieu de Nice, alors même qu'il a été
demis de sa prêtrise par les autorités religieuses compétentes. En
agissant ainsi, il profane la sainte Eucharistie. Certains fidèles, du
fait de leur ignorance, non seulement ne protestent pas contre cet
acte sacrilège, mais bien plus, ils y prennent part. Porté par le vice
et l'égarement, ce faux prêtre a en effet réussi à tromper ces fidèles
en leur faisant croire que son ordination et son onction sacerdotale
étaient indélébiles.
Mais, rien n'est plus faux, car si, en effet, une onction ne peut plus
jamais être effacée, l'ensemble des fonctions qui sont attachées à
l'ordination peuvent être retirées à celui qui s'en montre indigne par
la hiérarchie ecclésiastique. Il s'agit là d'un des plus anciens
principes de l'Église sans lequel plus aucune organisation
ecclésiastique ne saurait exister. Part conséquent, tout prêtre ou
diacre ayant commis une faute grave peut être déposé par son évêque,
sous le contrôle du Catholicos. Dès lors, son onction ne représente
plus pour lui un don l'autorisant à exercice son ministère, mais elle
apparait plutôt comme une cicatrice qui montre à tous l'ampleur de ses
péchés.
Certains fidèles, bien qu'ayant été baptisés dans l'Église arménienne
et ayant reçu le saint chrême consacré à Etchmidzine, n'hésitent pas à
affirmer que violer les saints canons de l'Église en communiant avec
un prêtre dégradé de son rang, n'est en rien blmable. Selon eux, agir
ainsi ne « serait pas plus grave pour un fidèle que de se rendre à une
fête organisée par un ami appartenant à une autre religion ». Ces
propos irresponsables illustrent l'ignorance profonde de ces personnes
des principes fondamentaux qui guident l'Église dont elles sont
censées faire partie. Comment peuvent-elles comparer un acte
exceptionnel à caractère amical avec une pratique confessionnelle
régulière au sein de leur propre Église. La confusion de ces deux
faits si différents montre que la conscience des ces malheureux est
tombée plus bas que terre. Le rappel de ces principes à certains
fidèles niçois ne constitue pas un acte d'autorité de notre part.
Comme le grand Basile de Césarée le proclamait lui-même dans ses
prières, « le rôle premier du bon pasteur est d'éviter à ses brebis
que la colère divine ne s'abatte sur elles en raison de leurs péchés,
et que leur propre sang ne retombe alors sur leur tête ».
Enfants de l'Église arménienne, ne mettez pas en péril votre salut
éternel en devenant les instruments naïfs et dociles de quelques
individus sans foi ni loi qui ne travaillent qu'à assouvir leurs
misérables ambitions personnelles.
Archevêque Norvan Zakarian
lundi 28 mai 2012,
Stéphane ©armenews.com
From: Baghdasarian
L'Archevêque Norvan Zakarian dénonce un sacrilège à Nice
« S'il arrive qu'un prêtre ou un diacre déposé par son évêque
[continue] d'exercer son ministère, il ne pourra plus avoir aucun
espoir d'être rétabli dans son rang. De même, ceux qui communient avec
lui seront tous repoussés de l'Église, surtout, si étant informés de
la sentence portée contre le prêtre ou le diacre [en question], ils
osent communier avec lui. ». C'est à la lumière de cet antique canon
du concile d'Antioche (328) - adopté par l'Église arménienne dès le Ve
siècle - qu'il convient d'appréhender le volet de la crise de Nice que
nous souhaitons ici évoquer.
Un certain Rouben Calstyan, venu de Moscou, invité par on ne sait qui,
célèbre sans désemparer des messes invalides sur l'autel de l'église
arménienne la Très Sainte Mère de Dieu de Nice, alors même qu'il a été
demis de sa prêtrise par les autorités religieuses compétentes. En
agissant ainsi, il profane la sainte Eucharistie. Certains fidèles, du
fait de leur ignorance, non seulement ne protestent pas contre cet
acte sacrilège, mais bien plus, ils y prennent part. Porté par le vice
et l'égarement, ce faux prêtre a en effet réussi à tromper ces fidèles
en leur faisant croire que son ordination et son onction sacerdotale
étaient indélébiles.
Mais, rien n'est plus faux, car si, en effet, une onction ne peut plus
jamais être effacée, l'ensemble des fonctions qui sont attachées à
l'ordination peuvent être retirées à celui qui s'en montre indigne par
la hiérarchie ecclésiastique. Il s'agit là d'un des plus anciens
principes de l'Église sans lequel plus aucune organisation
ecclésiastique ne saurait exister. Part conséquent, tout prêtre ou
diacre ayant commis une faute grave peut être déposé par son évêque,
sous le contrôle du Catholicos. Dès lors, son onction ne représente
plus pour lui un don l'autorisant à exercice son ministère, mais elle
apparait plutôt comme une cicatrice qui montre à tous l'ampleur de ses
péchés.
Certains fidèles, bien qu'ayant été baptisés dans l'Église arménienne
et ayant reçu le saint chrême consacré à Etchmidzine, n'hésitent pas à
affirmer que violer les saints canons de l'Église en communiant avec
un prêtre dégradé de son rang, n'est en rien blmable. Selon eux, agir
ainsi ne « serait pas plus grave pour un fidèle que de se rendre à une
fête organisée par un ami appartenant à une autre religion ». Ces
propos irresponsables illustrent l'ignorance profonde de ces personnes
des principes fondamentaux qui guident l'Église dont elles sont
censées faire partie. Comment peuvent-elles comparer un acte
exceptionnel à caractère amical avec une pratique confessionnelle
régulière au sein de leur propre Église. La confusion de ces deux
faits si différents montre que la conscience des ces malheureux est
tombée plus bas que terre. Le rappel de ces principes à certains
fidèles niçois ne constitue pas un acte d'autorité de notre part.
Comme le grand Basile de Césarée le proclamait lui-même dans ses
prières, « le rôle premier du bon pasteur est d'éviter à ses brebis
que la colère divine ne s'abatte sur elles en raison de leurs péchés,
et que leur propre sang ne retombe alors sur leur tête ».
Enfants de l'Église arménienne, ne mettez pas en péril votre salut
éternel en devenant les instruments naïfs et dociles de quelques
individus sans foi ni loi qui ne travaillent qu'à assouvir leurs
misérables ambitions personnelles.
Archevêque Norvan Zakarian
lundi 28 mai 2012,
Stéphane ©armenews.com
From: Baghdasarian