Agence France Presse
2 novembre 2012 vendredi 8:40 PM GMT
Procès d'un clan arménien à Nice: son chef présumé condamné mais libre
NICE 02 nov 2012
Le chef présumé d'un clan mafieux arménien installé sur la Côte
d'Azur, accusé notamment de trafic de fausse monnaie, a été condamné
vendredi par le tribunal correctionnel de Nice à 18 mois de prison -
une peine déjà effectuée en détention provisoire - alors que sept ans
avaient été requis.
En tout, seize prévenus d'origine arménienne et deux camorristes
italiens étaient jugés depuis le 22 octobre pour une large gamme de
motifs dont blanchiment, non-justification de ressources, association
de malfaiteurs, violences...
Quinze des accusés, dont les deux Italiens, ont finalement été
condamnés à des peines allant de six mois avec sursis à trois ans
d'emprisonnement, essentiellement pour détention ou mise en
circulation de fausse monnaie.
Quasiment tous les accusés sont sans profession, vivant d'aides
sociales, mais roulant souvent dans des voitures de luxe ou jouant
dans les casinos de la Côte d'Azur, parfois avec des fausses coupures.
A la tête de l'édifice, un ancien champion de lutte, Mirdat Assatrian
dit "Miro", 49 ans, naturalisé Français. Il a tout nié à la barre. Il
ressort finalement de ce procès condamné, mais libre.
Le Napolitain Antonio Corrieri, 74 ans, habitant Menton
(Alpes-Maritimes) et fiché comme membre de la Camorra, a été dénoncé
par plusieurs Arméniens comme étant le fournisseur de fausse monnaie.
Durant l'enquête, il a menacé de mort le juge d'instruction. Il est le
plus lourdement condamné: trois ans de prison, dont deux restent à
exécuter, au lieu des cinq requis.
Deux hommes accusés d'écouler les faux euros, Robert Mekhitarian dit
"Roubo", 49 ans, et son fils Aren, ont été respectivement condamnés à
30 mois d'emprisonnement (contre sept ans requis) et deux ans (contre
quatre ans requis).
Le tribunal a prononcé trois relaxes, dont celle du "sulfureux" Artur
Ayrapetyan, dit "père Vatché", ex-prêtre de l'église arménienne
niçoise, notamment accusé de violences à l'égard de l'unique partie
civile au procès.
"C'est un échec de l'accusation. Peu de détention et beaucoup de
relaxes: cela prouve bien que le dossier de l'instruction était mal
monté", a estimé Me Zia Oloumi, qui défendait "Roubo".
2 novembre 2012 vendredi 8:40 PM GMT
Procès d'un clan arménien à Nice: son chef présumé condamné mais libre
NICE 02 nov 2012
Le chef présumé d'un clan mafieux arménien installé sur la Côte
d'Azur, accusé notamment de trafic de fausse monnaie, a été condamné
vendredi par le tribunal correctionnel de Nice à 18 mois de prison -
une peine déjà effectuée en détention provisoire - alors que sept ans
avaient été requis.
En tout, seize prévenus d'origine arménienne et deux camorristes
italiens étaient jugés depuis le 22 octobre pour une large gamme de
motifs dont blanchiment, non-justification de ressources, association
de malfaiteurs, violences...
Quinze des accusés, dont les deux Italiens, ont finalement été
condamnés à des peines allant de six mois avec sursis à trois ans
d'emprisonnement, essentiellement pour détention ou mise en
circulation de fausse monnaie.
Quasiment tous les accusés sont sans profession, vivant d'aides
sociales, mais roulant souvent dans des voitures de luxe ou jouant
dans les casinos de la Côte d'Azur, parfois avec des fausses coupures.
A la tête de l'édifice, un ancien champion de lutte, Mirdat Assatrian
dit "Miro", 49 ans, naturalisé Français. Il a tout nié à la barre. Il
ressort finalement de ce procès condamné, mais libre.
Le Napolitain Antonio Corrieri, 74 ans, habitant Menton
(Alpes-Maritimes) et fiché comme membre de la Camorra, a été dénoncé
par plusieurs Arméniens comme étant le fournisseur de fausse monnaie.
Durant l'enquête, il a menacé de mort le juge d'instruction. Il est le
plus lourdement condamné: trois ans de prison, dont deux restent à
exécuter, au lieu des cinq requis.
Deux hommes accusés d'écouler les faux euros, Robert Mekhitarian dit
"Roubo", 49 ans, et son fils Aren, ont été respectivement condamnés à
30 mois d'emprisonnement (contre sept ans requis) et deux ans (contre
quatre ans requis).
Le tribunal a prononcé trois relaxes, dont celle du "sulfureux" Artur
Ayrapetyan, dit "père Vatché", ex-prêtre de l'église arménienne
niçoise, notamment accusé de violences à l'égard de l'unique partie
civile au procès.
"C'est un échec de l'accusation. Peu de détention et beaucoup de
relaxes: cela prouve bien que le dossier de l'instruction était mal
monté", a estimé Me Zia Oloumi, qui défendait "Roubo".