TURQUIE : FOUILLES A ANI, CAPITALE DU ROYAUME ARMéNIEN
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=68738
Publié le : 08-11-2012
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Â" Les archéologues
prévoient de reprendre les fouilles l'année prochaine a Ani, une
ancienne ville arménienne située dans la province orientale de
Kars, et qui est depuis longtemps considérée comme l'un des sites
touristiques les plus impressionnants de Turquie. Â". Alors que la
Turquie moderne laisse a l'abandon, depuis des décennies, le fabuleux
patrimoine architectural des Arméniens, une nouvelle orientation se
confirme depuis la rénovation de l'Eglise d'Aghtamar en 2007 : est-ce
par souci de policer l'image d'une Turquie qui a sciemment détruit
ou laissé se dégrader les églises, monastères et cimetières
arméniens, ou bien pour récupérer la manne touristique que l'afflux
de visiteurs engendrerait, toujours est-il qu'après la restauration
de l'Eglise d'Aghtamar, sur le lac de Van, après le lancement en 2011
de la rénovation des églises d'Ani, des fouilles vont désormais
débuter a Ani, capitale du Royaume d'Arménie vers l'an mille.
Mais ce qui est le plus intéressant a noter dans la dépêche
de l'Agence de presse Anatolie, reprise sur le site d'un journal
connu pour ses penchants nationalistes, c'est le nombre de mentions
de l'identité arménienne de Ani, présentée (a juste raison)
comme étant la Â" capitale d'un Royaume médiéval d'Arménie, qui
s'étendait sur la majeure partie de l'Arménie d'aujourd'hui et de
la Turquie orientale Â". Ce discours étonnant va a l'encontre de la
propagande officielle qui gomme, depuis l'avènement de la République
de Turquie, l'existence des royaumes d'Arménie précédant les
invasions turques. Décrivant Ani, l'auteur note que Â" ses nombreux
bâtiments religieux, ses palais et ses fortifications faisaient partie
des ouvrages techniquement et artistiquement les plus avancées dans
le monde a cette époque Â". Il faut bien entendu, vérifier si ce
discours Â" arménophile Â" correspond aux articles publiés en turc
par Hurriyet : on s'en souvient, le journal avait jeté Hrant Dink
en pâture aux nationalistes de Turquie...
Souhaitons qu'a l'occasion de ces travaux universitaires, les
autorités turques mettent en place une surveillance du site,
actuellement livré aux pilleurs de tombes et aux chasseurs de
trésors, une activité hélas appréciée en Turquie où les
villageois recherchent les richesses qui auraient été enterrées par
les Arméniens, avant leur déportation vers les camps de la mort en
1915... Rappelons aussi que la Cathédrale arménienne de la Sainte
Vierge a Ani avait été profanée le vendredi 1er octobre 2010, par
des centaines de nationalistes (MHP), autorisés par le gouvernement
AKP de Recep Erdogan a y faire leurs prières islamiques... Devlet
Bahceli, le leader du parti turc d'extrême-droite, avait dit que ce Â"
namaz Â" était organisé en signe de protestation contre la liturgie
qui s'était tenue le 19 septembre 2010 en l'église arménienne
Sourp Khatch d'Aghtamar (Lac de Van, dans l'est de la Turquie).
Une chose n'est pas précisée dans l'article ci-dessous : les
richesses archéologiques découvertes lors de ces fouilles ne
devraient-elles pas revenir a l'Arménie actuelle (située juste
de l'autre côté de la frontière) ? Après tout, si le ministre
turc de la Culture estime que les céramiques d'Iznik exposées au
Louvre doivent retourner en Turquie, ne serait-il pas logique que
les antiquités de l'ancien royaume arménien découvertes lors de
ces fouilles, reviennent a l'Arménie ?
Le Collectif VAN vous propose la traduction d'un article en anglais
paru sur le site turc Hurriyet Daily News le 26 octobre 2012.
Hurriyet Daily News
Légende photo : Ani fut un jour la capitale d'un Royaume médiéval
d'Arménie, qui s'étendait sur la majeure partie de l'Arménie
d'aujourd'hui et de la Turquie orientale. Photos AA
Bientôt de nouvelles fouilles des ruines de la ville d'Ani
KARS - Anatolia News Agency
26 octobre 2012
Ani, une ville arménienne inhabitée et en ruines, située dans la
province orientale de Kars en Turquie, a la frontière arménienne,
va faire l'objet de nouvelles recherches universitaires, afin de
mieux présenter le site aux visiteurs
Les archéologues prévoient de reprendre les fouilles l'année
prochaine a Ani, une ancienne ville arménienne située dans la
province orientale de Kars, et qui est depuis longtemps considérée
comme l'un des sites touristiques les plus impressionnants de Turquie.
Des chercheurs de l'université Pamukkale a Denizli ont fait une
demande d'autorisation de fouilles et sont actuellement en train
de négocier avec le ministère de la Culture et du Tourisme, selon
Hakan Doganay, le directeur de la culture et du tourisme a Kars.
Il y a deux demandes de permis de programmes et trois projets pour
les ruines qui sont situées exactement sur la frontière avec
l'Arménie, a-t-il dit, indiquant aussi que le travail devrait se
terminer fin 2013.
Le travail prévoit de créer une carte détaillée du site qui fut
un jour le centre d'un puissant empire arménien. La ville possédait
une population d'environ 100 000 a 200 000 habitants, il y a 1000 ans,
ce qui en faisait l'une des plus grandes villes du monde a l'époque.
Â" Les fouilles qui seront effectuées a Ani suivront un plan
d'urbanisme et de paysage Â", a déclaré Doganay. Â" Ainsi, les
fouilles seront planifiées et systématiques. Â"
La direction des musées a mené des restaurations près des églises
Kecel et Polatoglu en juin 2012, a-t-il dit. Â" Les objets découvert
pendant les fouilles, comprenant des vases, de la céramique et des
ossements humains, ont été inventoriés et stockés dans notre
entrepôt.
Â"
Le développent culturel de la Turquie dépend de l'enthousiasme a
mener ce genre de fouilles, a déclaré Doganay.
Â" Une église et la mosquée Ebul Menucher a Ani ont subi des travaux
d'entretien entre 2007 et 2009. Ces travaux de conservation visent
a protéger [les structures] pour qu'elles conservent leur aspect
d'origine Â", a dit Doganay.
Capitale de l'Arménie médiévale
Ani fut un jour la capitale d'un royaume arménien médiéval qui
s'étendait sur la plupart de ce qui est l'Arménie et la Turquie
orientale d'aujourd'hui. Ani est protégée sur son flanc est par une
gorge formée par la rivière Akhurian et sur son flanc ouest par la
vallée de Bostanlar ou Tzaghkotzadzor. L'Akhurian est un affluent
de l'Araxe qui constitue une partie de la frontière actuelle entre
la Turquie et l'Arménie.
Appelée la Â" ville aux 1001 églises Â", Ani était située sur
plusieurs routes commerciales, et ses nombreux bâtiments religieux,
ses palais et ses fortifications faisaient partie des ouvrages
techniquement et artistiquement les plus avancées dans le monde a
cette époque, selon les spécialistes.
Exhumer les ruines d'Ani éclairerait le passé, a dit Doganay.
Doganay a dit que le site s'étendait sur 78 hectares et était cerné
d'une enceinte de 4 500 mètres de long. Outre ses nombreuses églises,
le site comprend aussi les ruines d'une auberge, d'un bain public,
d'une mosquée et autres bâtiments, selon Doganay.
Le site se trouvait sur la route historique de la soie et représentait
la première porte reliant le Caucase a l'Anatolie, avant que l'on
ne découvre une voie maritime.
L'importance de [la ville] a décliné après que [les voies maritimes
sont passées au premier plan]. Et elle a été détruite par des
tremblements de terre épisodiques. Entre 1965 et 1966, le professeur
Kemal Balkan a lancé le premier chantier de fouilles a Ani.
Puis, entre 1989 et 2005, des fouilles et des travaux de nettoyage
ont été effectués. Entre 2005 et 2009, les fouilles ont été
interrompues, a dit Doganay.
Ani sur la liste du Patrimoine culturel mondial
Doganay a dit qu'Ani était sur la liste du patrimoine mondial (de
l'Unesco) grâce a la demande faite par le ministère de la Culture et
du Tourisme, ajoutant qu'elle faisait partie intégrante de la région.
Â" Ani est une ville de religions universelles. Nous la qualifions
de ville mondiale car des gens de toutes les nations, les cultures
et les races ont vécu la. Â"
Â" Il est primordial de mettre a jour cette ville mondiale et de la
présenter au monde le plus tôt possible. Nos travaux sont menés
d'une facon systématique et planifiée Â", a dit Doganay.
Â" En 2011, il y a eu 21 460 visiteurs a Ani. 66% étaient des
étrangers et 40 % des locaux, ce qui signifie qu'Ani attire les
touristes étrangers. Â"
Â" Nous pensons qu'ils sont attirés, car Ani est une ville mondiale
Â", a dit le représentant culturel.
Â" Chaque région de la Turquie est un musée culturel et puisque
l'on trouve des villes historiques et des artefacts culturels partout
[dans le pays], nous avancons un peu lentement. Chaque région de
notre pays est un musée a ciel ouvert. Â"
Â" La région a commencé a prendre la place qu'elle mérite en termes
de tourisme et elle a gagné en importance. Des voyages culturels et
des excursions sont organisés a Kars Â", a dit Doganay.
©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN - 1er novembre
2012 - www.collectifvan.org
Lire aussi :
Le site Virtual Ani
Ani attire les touristes
Ã~Iglise de Diyarbakir
Forteresse de Van
Restaurer les bâtiments arméniens
La Turquie rénove les églises arméniennes d'Ani
Consécration de Dikranakert
Turquie : profanation de l'église d'Ani
Aghtamar, une restauration politique
Les faux semblants d'Aghtamar
From: Baghdasarian
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=68738
Publié le : 08-11-2012
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Â" Les archéologues
prévoient de reprendre les fouilles l'année prochaine a Ani, une
ancienne ville arménienne située dans la province orientale de
Kars, et qui est depuis longtemps considérée comme l'un des sites
touristiques les plus impressionnants de Turquie. Â". Alors que la
Turquie moderne laisse a l'abandon, depuis des décennies, le fabuleux
patrimoine architectural des Arméniens, une nouvelle orientation se
confirme depuis la rénovation de l'Eglise d'Aghtamar en 2007 : est-ce
par souci de policer l'image d'une Turquie qui a sciemment détruit
ou laissé se dégrader les églises, monastères et cimetières
arméniens, ou bien pour récupérer la manne touristique que l'afflux
de visiteurs engendrerait, toujours est-il qu'après la restauration
de l'Eglise d'Aghtamar, sur le lac de Van, après le lancement en 2011
de la rénovation des églises d'Ani, des fouilles vont désormais
débuter a Ani, capitale du Royaume d'Arménie vers l'an mille.
Mais ce qui est le plus intéressant a noter dans la dépêche
de l'Agence de presse Anatolie, reprise sur le site d'un journal
connu pour ses penchants nationalistes, c'est le nombre de mentions
de l'identité arménienne de Ani, présentée (a juste raison)
comme étant la Â" capitale d'un Royaume médiéval d'Arménie, qui
s'étendait sur la majeure partie de l'Arménie d'aujourd'hui et de
la Turquie orientale Â". Ce discours étonnant va a l'encontre de la
propagande officielle qui gomme, depuis l'avènement de la République
de Turquie, l'existence des royaumes d'Arménie précédant les
invasions turques. Décrivant Ani, l'auteur note que Â" ses nombreux
bâtiments religieux, ses palais et ses fortifications faisaient partie
des ouvrages techniquement et artistiquement les plus avancées dans
le monde a cette époque Â". Il faut bien entendu, vérifier si ce
discours Â" arménophile Â" correspond aux articles publiés en turc
par Hurriyet : on s'en souvient, le journal avait jeté Hrant Dink
en pâture aux nationalistes de Turquie...
Souhaitons qu'a l'occasion de ces travaux universitaires, les
autorités turques mettent en place une surveillance du site,
actuellement livré aux pilleurs de tombes et aux chasseurs de
trésors, une activité hélas appréciée en Turquie où les
villageois recherchent les richesses qui auraient été enterrées par
les Arméniens, avant leur déportation vers les camps de la mort en
1915... Rappelons aussi que la Cathédrale arménienne de la Sainte
Vierge a Ani avait été profanée le vendredi 1er octobre 2010, par
des centaines de nationalistes (MHP), autorisés par le gouvernement
AKP de Recep Erdogan a y faire leurs prières islamiques... Devlet
Bahceli, le leader du parti turc d'extrême-droite, avait dit que ce Â"
namaz Â" était organisé en signe de protestation contre la liturgie
qui s'était tenue le 19 septembre 2010 en l'église arménienne
Sourp Khatch d'Aghtamar (Lac de Van, dans l'est de la Turquie).
Une chose n'est pas précisée dans l'article ci-dessous : les
richesses archéologiques découvertes lors de ces fouilles ne
devraient-elles pas revenir a l'Arménie actuelle (située juste
de l'autre côté de la frontière) ? Après tout, si le ministre
turc de la Culture estime que les céramiques d'Iznik exposées au
Louvre doivent retourner en Turquie, ne serait-il pas logique que
les antiquités de l'ancien royaume arménien découvertes lors de
ces fouilles, reviennent a l'Arménie ?
Le Collectif VAN vous propose la traduction d'un article en anglais
paru sur le site turc Hurriyet Daily News le 26 octobre 2012.
Hurriyet Daily News
Légende photo : Ani fut un jour la capitale d'un Royaume médiéval
d'Arménie, qui s'étendait sur la majeure partie de l'Arménie
d'aujourd'hui et de la Turquie orientale. Photos AA
Bientôt de nouvelles fouilles des ruines de la ville d'Ani
KARS - Anatolia News Agency
26 octobre 2012
Ani, une ville arménienne inhabitée et en ruines, située dans la
province orientale de Kars en Turquie, a la frontière arménienne,
va faire l'objet de nouvelles recherches universitaires, afin de
mieux présenter le site aux visiteurs
Les archéologues prévoient de reprendre les fouilles l'année
prochaine a Ani, une ancienne ville arménienne située dans la
province orientale de Kars, et qui est depuis longtemps considérée
comme l'un des sites touristiques les plus impressionnants de Turquie.
Des chercheurs de l'université Pamukkale a Denizli ont fait une
demande d'autorisation de fouilles et sont actuellement en train
de négocier avec le ministère de la Culture et du Tourisme, selon
Hakan Doganay, le directeur de la culture et du tourisme a Kars.
Il y a deux demandes de permis de programmes et trois projets pour
les ruines qui sont situées exactement sur la frontière avec
l'Arménie, a-t-il dit, indiquant aussi que le travail devrait se
terminer fin 2013.
Le travail prévoit de créer une carte détaillée du site qui fut
un jour le centre d'un puissant empire arménien. La ville possédait
une population d'environ 100 000 a 200 000 habitants, il y a 1000 ans,
ce qui en faisait l'une des plus grandes villes du monde a l'époque.
Â" Les fouilles qui seront effectuées a Ani suivront un plan
d'urbanisme et de paysage Â", a déclaré Doganay. Â" Ainsi, les
fouilles seront planifiées et systématiques. Â"
La direction des musées a mené des restaurations près des églises
Kecel et Polatoglu en juin 2012, a-t-il dit. Â" Les objets découvert
pendant les fouilles, comprenant des vases, de la céramique et des
ossements humains, ont été inventoriés et stockés dans notre
entrepôt.
Â"
Le développent culturel de la Turquie dépend de l'enthousiasme a
mener ce genre de fouilles, a déclaré Doganay.
Â" Une église et la mosquée Ebul Menucher a Ani ont subi des travaux
d'entretien entre 2007 et 2009. Ces travaux de conservation visent
a protéger [les structures] pour qu'elles conservent leur aspect
d'origine Â", a dit Doganay.
Capitale de l'Arménie médiévale
Ani fut un jour la capitale d'un royaume arménien médiéval qui
s'étendait sur la plupart de ce qui est l'Arménie et la Turquie
orientale d'aujourd'hui. Ani est protégée sur son flanc est par une
gorge formée par la rivière Akhurian et sur son flanc ouest par la
vallée de Bostanlar ou Tzaghkotzadzor. L'Akhurian est un affluent
de l'Araxe qui constitue une partie de la frontière actuelle entre
la Turquie et l'Arménie.
Appelée la Â" ville aux 1001 églises Â", Ani était située sur
plusieurs routes commerciales, et ses nombreux bâtiments religieux,
ses palais et ses fortifications faisaient partie des ouvrages
techniquement et artistiquement les plus avancées dans le monde a
cette époque, selon les spécialistes.
Exhumer les ruines d'Ani éclairerait le passé, a dit Doganay.
Doganay a dit que le site s'étendait sur 78 hectares et était cerné
d'une enceinte de 4 500 mètres de long. Outre ses nombreuses églises,
le site comprend aussi les ruines d'une auberge, d'un bain public,
d'une mosquée et autres bâtiments, selon Doganay.
Le site se trouvait sur la route historique de la soie et représentait
la première porte reliant le Caucase a l'Anatolie, avant que l'on
ne découvre une voie maritime.
L'importance de [la ville] a décliné après que [les voies maritimes
sont passées au premier plan]. Et elle a été détruite par des
tremblements de terre épisodiques. Entre 1965 et 1966, le professeur
Kemal Balkan a lancé le premier chantier de fouilles a Ani.
Puis, entre 1989 et 2005, des fouilles et des travaux de nettoyage
ont été effectués. Entre 2005 et 2009, les fouilles ont été
interrompues, a dit Doganay.
Ani sur la liste du Patrimoine culturel mondial
Doganay a dit qu'Ani était sur la liste du patrimoine mondial (de
l'Unesco) grâce a la demande faite par le ministère de la Culture et
du Tourisme, ajoutant qu'elle faisait partie intégrante de la région.
Â" Ani est une ville de religions universelles. Nous la qualifions
de ville mondiale car des gens de toutes les nations, les cultures
et les races ont vécu la. Â"
Â" Il est primordial de mettre a jour cette ville mondiale et de la
présenter au monde le plus tôt possible. Nos travaux sont menés
d'une facon systématique et planifiée Â", a dit Doganay.
Â" En 2011, il y a eu 21 460 visiteurs a Ani. 66% étaient des
étrangers et 40 % des locaux, ce qui signifie qu'Ani attire les
touristes étrangers. Â"
Â" Nous pensons qu'ils sont attirés, car Ani est une ville mondiale
Â", a dit le représentant culturel.
Â" Chaque région de la Turquie est un musée culturel et puisque
l'on trouve des villes historiques et des artefacts culturels partout
[dans le pays], nous avancons un peu lentement. Chaque région de
notre pays est un musée a ciel ouvert. Â"
Â" La région a commencé a prendre la place qu'elle mérite en termes
de tourisme et elle a gagné en importance. Des voyages culturels et
des excursions sont organisés a Kars Â", a dit Doganay.
©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN - 1er novembre
2012 - www.collectifvan.org
Lire aussi :
Le site Virtual Ani
Ani attire les touristes
Ã~Iglise de Diyarbakir
Forteresse de Van
Restaurer les bâtiments arméniens
La Turquie rénove les églises arméniennes d'Ani
Consécration de Dikranakert
Turquie : profanation de l'église d'Ani
Aghtamar, une restauration politique
Les faux semblants d'Aghtamar
From: Baghdasarian