MESURES EXTREMES DE LA PART DES DETENUS POUR FAIRE ECOUTER LEURS PLAINTES
Stephane
armenews.com
jeudi 8 novembre 2012
L'ensemble de la presse rend compte des mesures extremes auxquelles
ont recouru trois detenus du centre penitentiaire de Noubarachen,
après avoir fait pendant quatre jours une grève de la faim afin de
protester contre les accusations qu'ils considèrent comme " injustes
" a leur encontre. L'un d'eux a coupe son petit doigt et l'a envoye,
dans une enveloppe avec une lettre, a un media, tandis que les autres
ont cousu leur bouche... Les detenus affirment que pendant la grève de
la faim, l'administration du centre penitentiaire ne s'est nullement
interessee a leur problème, ni appele un medecin, ce qui les a pousses
a agir de manière si desesperee. Un groupe de reaction rapide du bureau
de l'Ombudsman leur a rendu visite, après que le media " destinataire "
a publie leur plainte. Azg constate avec regret que le simple citoyen
de ce pays, qu'il soit detenu ou non, n'est aucunement en mesure de
faire entendre sa voix et resoudre ses problèmes sans recourir a des
mesures extremes telles que s'immoler par le feu, se coudre la bouche
ou encore se couper un doigt. Ce quotidien considère l'inaction de
l'administration du centre penitentiaire comme un defi lance avant
tout au chef de l'Etat, qui avait recemment tenu une reunion avec
les autorites du système judiciaire, les appelant, entre autres,
a changer de manière de travailler. Ce quotidien rappelle en outre
que, recemment, un officier de la police, père de famille nombreuse,
avait tente de s'immoler par le feu devant le palais presidentiel
afin de protester contre son licenciement " arbitraire " et que son
problème a ete resolu suite a l'intervention personnelle du chef de
l'Etat et non par les structures en cause. Le quotidien regrette
que, pour resoudre n'importe quelle question, l'on soit oblige de
s'adresser au President de la Republique lui-meme, tellement les
structures concernees demeurent indifferentes.
Hraparak affirme avoir recu un appel de la part de detenus du centre
penitentiaire de Vanadzor, qui ont dit avoir l'intention de faire une
grève de la faim en signe de protestation contre leurs conditions de
detention et le " comportement inhumain " a leur egard.
Extrait de la revue de presse de l'Ambassade de France en Armenie en
date du 26 octobre 2012
jeudi 8 novembre 2012, Stephane ©armenews.com
Stephane
armenews.com
jeudi 8 novembre 2012
L'ensemble de la presse rend compte des mesures extremes auxquelles
ont recouru trois detenus du centre penitentiaire de Noubarachen,
après avoir fait pendant quatre jours une grève de la faim afin de
protester contre les accusations qu'ils considèrent comme " injustes
" a leur encontre. L'un d'eux a coupe son petit doigt et l'a envoye,
dans une enveloppe avec une lettre, a un media, tandis que les autres
ont cousu leur bouche... Les detenus affirment que pendant la grève de
la faim, l'administration du centre penitentiaire ne s'est nullement
interessee a leur problème, ni appele un medecin, ce qui les a pousses
a agir de manière si desesperee. Un groupe de reaction rapide du bureau
de l'Ombudsman leur a rendu visite, après que le media " destinataire "
a publie leur plainte. Azg constate avec regret que le simple citoyen
de ce pays, qu'il soit detenu ou non, n'est aucunement en mesure de
faire entendre sa voix et resoudre ses problèmes sans recourir a des
mesures extremes telles que s'immoler par le feu, se coudre la bouche
ou encore se couper un doigt. Ce quotidien considère l'inaction de
l'administration du centre penitentiaire comme un defi lance avant
tout au chef de l'Etat, qui avait recemment tenu une reunion avec
les autorites du système judiciaire, les appelant, entre autres,
a changer de manière de travailler. Ce quotidien rappelle en outre
que, recemment, un officier de la police, père de famille nombreuse,
avait tente de s'immoler par le feu devant le palais presidentiel
afin de protester contre son licenciement " arbitraire " et que son
problème a ete resolu suite a l'intervention personnelle du chef de
l'Etat et non par les structures en cause. Le quotidien regrette
que, pour resoudre n'importe quelle question, l'on soit oblige de
s'adresser au President de la Republique lui-meme, tellement les
structures concernees demeurent indifferentes.
Hraparak affirme avoir recu un appel de la part de detenus du centre
penitentiaire de Vanadzor, qui ont dit avoir l'intention de faire une
grève de la faim en signe de protestation contre leurs conditions de
detention et le " comportement inhumain " a leur egard.
Extrait de la revue de presse de l'Ambassade de France en Armenie en
date du 26 octobre 2012
jeudi 8 novembre 2012, Stephane ©armenews.com