FRANCOIS HOLLANDE REAFFIRME SA VOLONTE DE PENALISER LE NEGATIONNISME DU GENOCIDE ARMENIEN
Ara
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=84382
La declaration attendue de Francois Hollande sur la loi de penalisation
du genocide armenien n'a pas eu lieu pendant le point avec la presse,
a l'issue de la rencontre avec le president armenien.
Il a eu lieu juste après, au debut du repas auquel etait convie
Serge Sarkissian, la delegation gouvernementale venue d'Armenie,
les representants de la communaute armenienne de France et des
personnalites au premier rang desquels figurait Charles Aznavour. Le
president de la Republique francaise a immediatement tenu a rassurer
ses invites sur ce point.
Après s'etre felicite que la France a reconnu le genocide armenien
dès 2001, a la faveur d'un large consensus de son eventail politique
au Parlement, il s'est de nouveau engage a presenter un projet de
loi qui permettra de penaliser le negationnisme. Faisant reference
a l'historique de cet objectif, marque par l'invalidation de la loi
Boyer par le Conseil Constitutionnel après que la loi avait ete votee
par les deux chambres, il a insiste sur la necessite de presenter un
projet ne n'offrant pas la moindre faille juridique. " Nous ne voulons
pas prendre de risque, a-t-il declare. Nous creons parfois l'espoir
et nous avons ensuite la deception et parfois meme la regression ".
Mais la volonte d'aller au bout du processus a ete clairement reaffirme
devant le president de la Republique d'Armenie, son ministre des
Affaires etrangères, son chef de cabinet, l'ambassadeur d'Armenie,
Paul Jean-Ortiz, conseiller diplomatique de l'Elysee, Fabien Penone
conseiller Europe, Helène Conway-Mouret, ministre delegue charge
des Francais de l'etranger et toutes les personnalites presentes,
artistes, hommes d'affaires, responsables du CCAF et Comite 2015.
De son côte le president armenien a fait l'eloge des relations d'amitie
avec la France, rappelant son rôle constructif dans divers aspects
de la diplomatie armenienne, en particulier dans les negociations de
paix au Haut Karabagh et dans ses relations ( ou plutôt non-relations)
avec avec la Turquie.
Par ailleurs, et plus traditionnellement, les deux presidents ont
affirme leur volonte commune de renforcer les relations economiques
entre leurs pays, saluant l'amitie "multi-seculaire" entre leurs
peuples.
"Depuis que nous avons des relations diplomatiques, c'est-a-dire
depuis plus de 20 ans, nous avons veille a ce que les rapports entre
la France et l'Armenie soient non seulement affectueux, mais en meme
temps concrets. A cet egard, nous pouvons nous feliciter des echanges
culturels, linguistiques meme si nous voulons aller beaucoup plus
loin encore pour les echanges economiques", a declare M. Hollande a
l'issue d'un entretien avec M. Sarkissian a l'Elysee.
"Certes, la France est deuxième investisseur en Armenie, nous avons
une centaine, davantage meme, d'entreprises qui sont presentes en
Armenie, mais nous pourrions faire encore davantage", a-t-il ajoute.
Selon M. Hollande, "l'Agence francaise de developpement pourrait
multiplier ses activites et ses soutiens de facon que, notamment dans
les domaines de l'agroalimentaire et des transports, nous puissions
aller dans les meilleures directions".
Saluant "une amitie multi-seculaire" entre les deux peuples, M.
Sarkissian a dit egalement son souhait "d'elargir, renforcer,
approfondir" les relations entre l'Armenie et la France et en
particulier leur "cooperation economique". "L'Armenie a besoin du
soutien de la France" dans ces temps de crise, a-t-il ajoute.
Le president armenien a invite son homologue francais pour une visite
officielle en Armenie en 2013.
mardi 13 novembre 2012, Ara ©armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Ara
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=84382
La declaration attendue de Francois Hollande sur la loi de penalisation
du genocide armenien n'a pas eu lieu pendant le point avec la presse,
a l'issue de la rencontre avec le president armenien.
Il a eu lieu juste après, au debut du repas auquel etait convie
Serge Sarkissian, la delegation gouvernementale venue d'Armenie,
les representants de la communaute armenienne de France et des
personnalites au premier rang desquels figurait Charles Aznavour. Le
president de la Republique francaise a immediatement tenu a rassurer
ses invites sur ce point.
Après s'etre felicite que la France a reconnu le genocide armenien
dès 2001, a la faveur d'un large consensus de son eventail politique
au Parlement, il s'est de nouveau engage a presenter un projet de
loi qui permettra de penaliser le negationnisme. Faisant reference
a l'historique de cet objectif, marque par l'invalidation de la loi
Boyer par le Conseil Constitutionnel après que la loi avait ete votee
par les deux chambres, il a insiste sur la necessite de presenter un
projet ne n'offrant pas la moindre faille juridique. " Nous ne voulons
pas prendre de risque, a-t-il declare. Nous creons parfois l'espoir
et nous avons ensuite la deception et parfois meme la regression ".
Mais la volonte d'aller au bout du processus a ete clairement reaffirme
devant le president de la Republique d'Armenie, son ministre des
Affaires etrangères, son chef de cabinet, l'ambassadeur d'Armenie,
Paul Jean-Ortiz, conseiller diplomatique de l'Elysee, Fabien Penone
conseiller Europe, Helène Conway-Mouret, ministre delegue charge
des Francais de l'etranger et toutes les personnalites presentes,
artistes, hommes d'affaires, responsables du CCAF et Comite 2015.
De son côte le president armenien a fait l'eloge des relations d'amitie
avec la France, rappelant son rôle constructif dans divers aspects
de la diplomatie armenienne, en particulier dans les negociations de
paix au Haut Karabagh et dans ses relations ( ou plutôt non-relations)
avec avec la Turquie.
Par ailleurs, et plus traditionnellement, les deux presidents ont
affirme leur volonte commune de renforcer les relations economiques
entre leurs pays, saluant l'amitie "multi-seculaire" entre leurs
peuples.
"Depuis que nous avons des relations diplomatiques, c'est-a-dire
depuis plus de 20 ans, nous avons veille a ce que les rapports entre
la France et l'Armenie soient non seulement affectueux, mais en meme
temps concrets. A cet egard, nous pouvons nous feliciter des echanges
culturels, linguistiques meme si nous voulons aller beaucoup plus
loin encore pour les echanges economiques", a declare M. Hollande a
l'issue d'un entretien avec M. Sarkissian a l'Elysee.
"Certes, la France est deuxième investisseur en Armenie, nous avons
une centaine, davantage meme, d'entreprises qui sont presentes en
Armenie, mais nous pourrions faire encore davantage", a-t-il ajoute.
Selon M. Hollande, "l'Agence francaise de developpement pourrait
multiplier ses activites et ses soutiens de facon que, notamment dans
les domaines de l'agroalimentaire et des transports, nous puissions
aller dans les meilleures directions".
Saluant "une amitie multi-seculaire" entre les deux peuples, M.
Sarkissian a dit egalement son souhait "d'elargir, renforcer,
approfondir" les relations entre l'Armenie et la France et en
particulier leur "cooperation economique". "L'Armenie a besoin du
soutien de la France" dans ces temps de crise, a-t-il ajoute.
Le president armenien a invite son homologue francais pour une visite
officielle en Armenie en 2013.
mardi 13 novembre 2012, Ara ©armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress