EDOUARD NALBANDIAN REAFFIRME SON REFUS DE MODIFIER LE FORMAT DES NEGOCIATIONS DE PAIX AVEC L'AZERBAIDJAN
Gari
armenews.com
vendredi 16 novembre 2012
S'exprimant lors d'une conference de presse jeudi 15 novembre aux côtes
de son homologue litiuanien Edgars Rinkevics, en visite officielle a
Erevan, le ministre armenien des affaires etrangères Edouard Nalbandian
a reitere la position de son gouvernement concernant le maintien du
format actuel des negociations de paix avec l'Azerbaïdjan autour du
Haut-Karabagh sous l'egide du Groupe de Minsk de l'OSCE ; dans le
cadre de ces negociations, il a rappele la necessite de souscrire aux
principes fondamentaux d'un règlement du conflit tels qu'ils ont ete
presentes par les mediateurs internationaux au cours des dernières
annees, et qui ont n'ont pu faire l'objet d'un accord en 2011, en
raison de l'intransigeance de Bakou.
M. Nalbandian repondait a la question d'un journaliste, concernant
l'idee agitee avec insistance depuis quelques temps a Bakou en faveur
d'une nouvelle " feuille de route " pour le règlement du conflit du
Haut-Karabagh. Cette proposition de Bakou doit etre mise en regard
avec la recente tentative des mediateurs internationaux de relancer
le processus de paix auquel l'affaire Safarov avait donne un brusque
coup d'arret cet ete. L'accueil reserve par les autorites de Bakou
a l'officier azeri Ramil Safarov, qui avait ete extrade le 31 août
par les autorites de Hongrie alors qu'il avait ete condamne par la
justice hongroise a une peine d'emprisonnement a perpetuite pour le
meurtre en 2004 a Budapest dans le cadre d'un seminaire de l'Otan a
l'officier armenien Gourgen Markarian, avait provoque un regain de
tensions entre l'Armenie et l'Azerbaïdjan.
Le minister armenien des affaires etrangères avait refuse de rencontrer
son homologue azeri le 4 septembre a Paris où devaient reprendre les
pouparlers au sujet du Haut Karabagh sous l'egide des copresidents
russe, francais et americain du Groupe de Minsk qui avaient donc
rencontre les ministres separement ; tout en condammant l'attitude
de l'Azerbaïdjan et en denoncant la grâce accordee par le president
Aliev a R. Safarov, avait tente de provoquer une rencontre entre les
ministres des affaires etrangères des deux pays en marge de l'Assemblee
generale de l'Onu a la fin septembre, mais sans resultat.
L'Armenie avait toutefois fait savoir qu'elle etait disposee a sauver
le processus de dialogue et M. Nalbandian rencontrait pour la première
fois depuis juin, son homologue azerbaïdjanais Elmar Mammadyarov
a Paris le 27 octobre en presence de la troïka du Groupe de Minsk,
soucieuse de relancer le processus de paix autour du Karabagh.
L'Armenie n'a fait etat d'aucun progrès a l'issue de cette rencontre.
Dans un entretien accorde au Figaro, durant sa visite officielle
en France le 12 novembre, le president armenien Serge Sarkissian a
precise que les entretiens de Paris ne donnaient pas lieu d'esperer
quant a l'avenir du processus.
"Bakou refuse d'accepter les principes proposes par les mediateurs
internationaux comme base de negociations, en estimant qu'il est
possible de parvenir directement a un accord de paix en faisant
l'economie de tels principes. Mais un accord de paix ne saurait etre
viable que s'il est fonde sur des principes clairement definis,
acceptables pour chacune des parties", avait explique le chef de
l'Etat armenien. Après un entretien avec M. Sarkisian a l'Elysee le
12 novembre, le president francais Francois Hollande a indique pour
sa part que la France envisageait de poursuivre ses efforts en vue de
parvenir a un règlement durable du conflit du Karabagh, conformement
aux principes dits de Madrid.
Lors de sa conference de presse a Eerevan, M. Nalbandian a ecarte
l'option d'une nouvelle "feuille de route", induisant qu'un règlement
par etapes pourrait relancer le processus. Il a indique qu'il avait
l'impression que "les auteurs d'une telle proposition en sont restes
a une approche typique des annees 1990". "Quelque 17 ans se sont
ecoules depuis 1995, le train a quitte la gare, mais certains en
Azerbaïdjan sont encore restes sur le quai", a declare le chef de la
diplomatie armenienn, en resumant avec ironie l'histoire du processus
de paix. Il a souligne qu'une "feuille de route" concernant certains
des principles cles du règlement du conflit avait deja ete presentee
aux parties par la communaute internationale. "Mais nous ne pouvions
faire de progrès au sommet de Kazan alors que l'Azerbaïdjan rejetait
ces propositions", a rappele M.Nalbandian, dans une allusion aux
principes fondamentaux dont l'Armenie estime qu'ils s'appuient sur la
conjugaison du droit des Armeniens du Karabagh a l'autodetermination,
de l'integrite territoriale de l'Azerbaïdjan et aussi le non recours a
la violence comme a la menace de violence dans le règlement du conflit.
"Je ne pense pas que l'idee presentee en Azerbaïdjan concernant une
nouvelle feuille de route puisse etre prise au serieux, d'autant plus
quand il est question d'une feuille de route qui a ete presentee il t
a 17 ans ", a conclu M. Nalbandian, qui a aussi evoque les declarations
faites par les leaders du Groupe de Minsk en marge des recents sommets
du G8 et du G20, appelant les parties du conflit a avancer sur la voie
d'un accord sur les principes de base d'un plan de paix au Karabagh.
vendredi 16 novembre 2012, Gari ©armenews.com
Gari
armenews.com
vendredi 16 novembre 2012
S'exprimant lors d'une conference de presse jeudi 15 novembre aux côtes
de son homologue litiuanien Edgars Rinkevics, en visite officielle a
Erevan, le ministre armenien des affaires etrangères Edouard Nalbandian
a reitere la position de son gouvernement concernant le maintien du
format actuel des negociations de paix avec l'Azerbaïdjan autour du
Haut-Karabagh sous l'egide du Groupe de Minsk de l'OSCE ; dans le
cadre de ces negociations, il a rappele la necessite de souscrire aux
principes fondamentaux d'un règlement du conflit tels qu'ils ont ete
presentes par les mediateurs internationaux au cours des dernières
annees, et qui ont n'ont pu faire l'objet d'un accord en 2011, en
raison de l'intransigeance de Bakou.
M. Nalbandian repondait a la question d'un journaliste, concernant
l'idee agitee avec insistance depuis quelques temps a Bakou en faveur
d'une nouvelle " feuille de route " pour le règlement du conflit du
Haut-Karabagh. Cette proposition de Bakou doit etre mise en regard
avec la recente tentative des mediateurs internationaux de relancer
le processus de paix auquel l'affaire Safarov avait donne un brusque
coup d'arret cet ete. L'accueil reserve par les autorites de Bakou
a l'officier azeri Ramil Safarov, qui avait ete extrade le 31 août
par les autorites de Hongrie alors qu'il avait ete condamne par la
justice hongroise a une peine d'emprisonnement a perpetuite pour le
meurtre en 2004 a Budapest dans le cadre d'un seminaire de l'Otan a
l'officier armenien Gourgen Markarian, avait provoque un regain de
tensions entre l'Armenie et l'Azerbaïdjan.
Le minister armenien des affaires etrangères avait refuse de rencontrer
son homologue azeri le 4 septembre a Paris où devaient reprendre les
pouparlers au sujet du Haut Karabagh sous l'egide des copresidents
russe, francais et americain du Groupe de Minsk qui avaient donc
rencontre les ministres separement ; tout en condammant l'attitude
de l'Azerbaïdjan et en denoncant la grâce accordee par le president
Aliev a R. Safarov, avait tente de provoquer une rencontre entre les
ministres des affaires etrangères des deux pays en marge de l'Assemblee
generale de l'Onu a la fin septembre, mais sans resultat.
L'Armenie avait toutefois fait savoir qu'elle etait disposee a sauver
le processus de dialogue et M. Nalbandian rencontrait pour la première
fois depuis juin, son homologue azerbaïdjanais Elmar Mammadyarov
a Paris le 27 octobre en presence de la troïka du Groupe de Minsk,
soucieuse de relancer le processus de paix autour du Karabagh.
L'Armenie n'a fait etat d'aucun progrès a l'issue de cette rencontre.
Dans un entretien accorde au Figaro, durant sa visite officielle
en France le 12 novembre, le president armenien Serge Sarkissian a
precise que les entretiens de Paris ne donnaient pas lieu d'esperer
quant a l'avenir du processus.
"Bakou refuse d'accepter les principes proposes par les mediateurs
internationaux comme base de negociations, en estimant qu'il est
possible de parvenir directement a un accord de paix en faisant
l'economie de tels principes. Mais un accord de paix ne saurait etre
viable que s'il est fonde sur des principes clairement definis,
acceptables pour chacune des parties", avait explique le chef de
l'Etat armenien. Après un entretien avec M. Sarkisian a l'Elysee le
12 novembre, le president francais Francois Hollande a indique pour
sa part que la France envisageait de poursuivre ses efforts en vue de
parvenir a un règlement durable du conflit du Karabagh, conformement
aux principes dits de Madrid.
Lors de sa conference de presse a Eerevan, M. Nalbandian a ecarte
l'option d'une nouvelle "feuille de route", induisant qu'un règlement
par etapes pourrait relancer le processus. Il a indique qu'il avait
l'impression que "les auteurs d'une telle proposition en sont restes
a une approche typique des annees 1990". "Quelque 17 ans se sont
ecoules depuis 1995, le train a quitte la gare, mais certains en
Azerbaïdjan sont encore restes sur le quai", a declare le chef de la
diplomatie armenienn, en resumant avec ironie l'histoire du processus
de paix. Il a souligne qu'une "feuille de route" concernant certains
des principles cles du règlement du conflit avait deja ete presentee
aux parties par la communaute internationale. "Mais nous ne pouvions
faire de progrès au sommet de Kazan alors que l'Azerbaïdjan rejetait
ces propositions", a rappele M.Nalbandian, dans une allusion aux
principes fondamentaux dont l'Armenie estime qu'ils s'appuient sur la
conjugaison du droit des Armeniens du Karabagh a l'autodetermination,
de l'integrite territoriale de l'Azerbaïdjan et aussi le non recours a
la violence comme a la menace de violence dans le règlement du conflit.
"Je ne pense pas que l'idee presentee en Azerbaïdjan concernant une
nouvelle feuille de route puisse etre prise au serieux, d'autant plus
quand il est question d'une feuille de route qui a ete presentee il t
a 17 ans ", a conclu M. Nalbandian, qui a aussi evoque les declarations
faites par les leaders du Groupe de Minsk en marge des recents sommets
du G8 et du G20, appelant les parties du conflit a avancer sur la voie
d'un accord sur les principes de base d'un plan de paix au Karabagh.
vendredi 16 novembre 2012, Gari ©armenews.com