TÉLÉVISION
« L'espionne qui boîte » de Robert Kéchichian, ce soir sur France 5
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=84322
Dix ans exactement après la sortie d'Aram, Robert Kéchichian renoue
avec les combattants pour la liberté dans un docu-fiction mettant en
scène Virginia Hall, une des héroïnes injustement oubliées de la
Seconde Guerre mondiale, l'une des espionnes d'élite missionnée par
les services secrets britanniques et américains en France.
Virginia Hall (1906 - 1982) fut un agent secret américain qui, pendant
la Seconde Guerre mondiale, Å`uvra contre l'occupant allemand en France
: de 1941 Ã 1943 dans le cadre du service secret britannique SOE, puis
en 1944-1945 dans le cadre du service secret américain OSS. Opératrice
radio et chef de réseau, elle soutint la résistance française dans la
région lyonnaise et dans le centre, puis contribua à organiser les
parachutages au Chambon-sur-Lignon et la libération de la Haute-Loire.
Virginia Hall reçoit la DSC des mains du général Donovan en 1945
Un accident de chasse en Turquie en 1933, alors qu'elle était
secrétaire au consulat américain d'Izmir, a privé Virginia Hall de
l'une de ses jambes, amputée à cause de la gangrène. Elle est
journaliste à Paris lorsque, en mai 1940, l'armée allemande déferle
sur la France. Malgré sa prothèse en bois, elle se porte volontaire
pour devenir ambulancière. Suivant l'appel du général de Gaulle, elle
ne tarde pas à rejoindre Londres « ?pour continuer la lutte aux côtés
de ceux qui refusent l'occupation nazie? ». Frappant à la porte du SOE
(Special Operations Executive), que vient de créer Churchill pour
soutenir les mouvements de résistance dans les pays occupés, Virginia
convainc Nicholas Bodington, en charge du recrutement des agents pour
la France, de l'envoyer en mission. Parlant parfaitement français, la
jeune femme arrive à Vichy. Officiellement, elle est journaliste pour
le New York Post. Officieusement, elle va mettre en place à Lyon un
réseau d'informateurs. Sa principale recrue est Germaine Guérin, la
patronne d'une maison close. Celle-ci la met en contact avec l'un de
ses amis, le Dr Rousset, qui accepte d'ouvrir une clinique où les
agents britanniques en fuite pourront trouver refuge. Surnommée «
l'espionne qui boite? » par les Allemands qui la traquent, Virginia
coordonne les relations avec les groupes de résistance française,
organise des atterrissages clandestins de matériel et d'hommes. Des
évasions aussi, comme celle de douze agents du SOE et du député Jean
Pierre-Bloch, qu'elle parvient à faire sortir du camp de Mauzac, en
Gironde. Ses relations avec Georges Duboudin, nouvel agent envoyé par
Londres, sont difficiles et elle a beaucoup de mal à lui faire
accepter ses décisions. A l'été 1942, infiltré par Robert Alesch, un
agent double à la solde de l'occupant, son réseau est sur la sellette.
Robert Kéchichian dirige ses comédiens
A la fois, chef de commando, agent de liaison, opératrice radio,
convoyeuse de fonds secrets, la bostonienne de 33 ans échappe par
miracle à la Gestapo en traversant à pied les Pyrénées... Klaus Barbie
aurait donné n'importe quoi pour mettre la main sur cette `garce`. La
Gestapo de Lyon la considérait comme `l'agent allié le plus
dangereux`. Détail surprenant, la belle de Baltimore, amputée à la
suite d'un accident, marchait avec une jambe de bois qu'elle avait
baptisée Cuthbert.
Dans une maïeutique captivante d'archives filmiques inédites et d'une
mise en scène des grands faits d'armes de Virginia Hall, L'Espionne
qui boite relate l'improbable épopée d'une Américaine dans le maquis
de l'armée des ombres.
Un docu-fiction de Robert Kéchichian, écrit par Thierry Bourcy d'après
`L'Espionne` de Vincent Nouzille - Editions Fayard
France 5, Dimanche 18 novembre à 22h
dimanche 18 novembre 2012,
Jean Eckian ©armenews.com
« L'espionne qui boîte » de Robert Kéchichian, ce soir sur France 5
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=84322
Dix ans exactement après la sortie d'Aram, Robert Kéchichian renoue
avec les combattants pour la liberté dans un docu-fiction mettant en
scène Virginia Hall, une des héroïnes injustement oubliées de la
Seconde Guerre mondiale, l'une des espionnes d'élite missionnée par
les services secrets britanniques et américains en France.
Virginia Hall (1906 - 1982) fut un agent secret américain qui, pendant
la Seconde Guerre mondiale, Å`uvra contre l'occupant allemand en France
: de 1941 Ã 1943 dans le cadre du service secret britannique SOE, puis
en 1944-1945 dans le cadre du service secret américain OSS. Opératrice
radio et chef de réseau, elle soutint la résistance française dans la
région lyonnaise et dans le centre, puis contribua à organiser les
parachutages au Chambon-sur-Lignon et la libération de la Haute-Loire.
Virginia Hall reçoit la DSC des mains du général Donovan en 1945
Un accident de chasse en Turquie en 1933, alors qu'elle était
secrétaire au consulat américain d'Izmir, a privé Virginia Hall de
l'une de ses jambes, amputée à cause de la gangrène. Elle est
journaliste à Paris lorsque, en mai 1940, l'armée allemande déferle
sur la France. Malgré sa prothèse en bois, elle se porte volontaire
pour devenir ambulancière. Suivant l'appel du général de Gaulle, elle
ne tarde pas à rejoindre Londres « ?pour continuer la lutte aux côtés
de ceux qui refusent l'occupation nazie? ». Frappant à la porte du SOE
(Special Operations Executive), que vient de créer Churchill pour
soutenir les mouvements de résistance dans les pays occupés, Virginia
convainc Nicholas Bodington, en charge du recrutement des agents pour
la France, de l'envoyer en mission. Parlant parfaitement français, la
jeune femme arrive à Vichy. Officiellement, elle est journaliste pour
le New York Post. Officieusement, elle va mettre en place à Lyon un
réseau d'informateurs. Sa principale recrue est Germaine Guérin, la
patronne d'une maison close. Celle-ci la met en contact avec l'un de
ses amis, le Dr Rousset, qui accepte d'ouvrir une clinique où les
agents britanniques en fuite pourront trouver refuge. Surnommée «
l'espionne qui boite? » par les Allemands qui la traquent, Virginia
coordonne les relations avec les groupes de résistance française,
organise des atterrissages clandestins de matériel et d'hommes. Des
évasions aussi, comme celle de douze agents du SOE et du député Jean
Pierre-Bloch, qu'elle parvient à faire sortir du camp de Mauzac, en
Gironde. Ses relations avec Georges Duboudin, nouvel agent envoyé par
Londres, sont difficiles et elle a beaucoup de mal à lui faire
accepter ses décisions. A l'été 1942, infiltré par Robert Alesch, un
agent double à la solde de l'occupant, son réseau est sur la sellette.
Robert Kéchichian dirige ses comédiens
A la fois, chef de commando, agent de liaison, opératrice radio,
convoyeuse de fonds secrets, la bostonienne de 33 ans échappe par
miracle à la Gestapo en traversant à pied les Pyrénées... Klaus Barbie
aurait donné n'importe quoi pour mettre la main sur cette `garce`. La
Gestapo de Lyon la considérait comme `l'agent allié le plus
dangereux`. Détail surprenant, la belle de Baltimore, amputée à la
suite d'un accident, marchait avec une jambe de bois qu'elle avait
baptisée Cuthbert.
Dans une maïeutique captivante d'archives filmiques inédites et d'une
mise en scène des grands faits d'armes de Virginia Hall, L'Espionne
qui boite relate l'improbable épopée d'une Américaine dans le maquis
de l'armée des ombres.
Un docu-fiction de Robert Kéchichian, écrit par Thierry Bourcy d'après
`L'Espionne` de Vincent Nouzille - Editions Fayard
France 5, Dimanche 18 novembre à 22h
dimanche 18 novembre 2012,
Jean Eckian ©armenews.com