TURQUIE : DEUXIEME AUDIENCE DU PROCES D'UNE ETUDIANTE FRANCO-TURQUE
Stephane
armenews.com
mardi 20 novembre 2012
La deuxième audience du procès de l'etudiante franco-turque Sevim
Sevimli, accusee d'avoir entretenu des liens avec un groupuscule
d'extreme gauche interdit, s'est ouverte lundi devant la cour d'assises
de Bursa (nord-ouest de la Turquie).
La jeune femme s'est presentee a l'audience, a constate un journaliste
de l'AFP.
Plusieurs observateurs venus de France etaient egalement presents.
"C'est une etudiante de mon etablissement et donc je viens la
defendre", a declare a des journalistes devant le tribunal le president
de l'universite Lyon 2 Jean-Luc Mayaud.
Interroge sur les accusations portees contre Sevil, M. Mayaud a repondu
: "Elle est etudiante. On peut avoir 20 ans et rever d'etre autrement."
Arrivee de Lyon a Eskisehir (nord-ouest de la Turquie) en debut
d'annee dans le cadre du programme d'echanges universitaires europeen
Erasmus, la jeune femme a ete arretee le 10 mai et placee en detention
provisoire pendant trois mois, avant d'etre remise en liberte sous
contrôle judiciaire.
A l'issue de la première audience de son procès le 26 septembre,
la cour de Bursa l'avait autorisee a circuler librement en Turquie
mais refuse de la laisser rentrer en France.
L'etudiante est accusee d'appartenir a une organisation d'extreme
gauche interdite proche de la cause kurde, le Parti/Front
revolutionnaire de liberation du peuple (DHKP-C). A l'origine de
nombreuses actions violentes en Turquie depuis la fin des annees
1970, le DHKP-C a revendique le 11 septembre un attentat suicide
qui a coûte la vie a un policier a Istanbul. Il figure sur la liste
des organisations classees terroristes par les Etats-Unis et l'Union
europeenne.
Sevim Sevimli, qui fetera ses 21 ans le 22 novembre, risque jusqu'a
trente-deux annees de prison.
Stephane
armenews.com
mardi 20 novembre 2012
La deuxième audience du procès de l'etudiante franco-turque Sevim
Sevimli, accusee d'avoir entretenu des liens avec un groupuscule
d'extreme gauche interdit, s'est ouverte lundi devant la cour d'assises
de Bursa (nord-ouest de la Turquie).
La jeune femme s'est presentee a l'audience, a constate un journaliste
de l'AFP.
Plusieurs observateurs venus de France etaient egalement presents.
"C'est une etudiante de mon etablissement et donc je viens la
defendre", a declare a des journalistes devant le tribunal le president
de l'universite Lyon 2 Jean-Luc Mayaud.
Interroge sur les accusations portees contre Sevil, M. Mayaud a repondu
: "Elle est etudiante. On peut avoir 20 ans et rever d'etre autrement."
Arrivee de Lyon a Eskisehir (nord-ouest de la Turquie) en debut
d'annee dans le cadre du programme d'echanges universitaires europeen
Erasmus, la jeune femme a ete arretee le 10 mai et placee en detention
provisoire pendant trois mois, avant d'etre remise en liberte sous
contrôle judiciaire.
A l'issue de la première audience de son procès le 26 septembre,
la cour de Bursa l'avait autorisee a circuler librement en Turquie
mais refuse de la laisser rentrer en France.
L'etudiante est accusee d'appartenir a une organisation d'extreme
gauche interdite proche de la cause kurde, le Parti/Front
revolutionnaire de liberation du peuple (DHKP-C). A l'origine de
nombreuses actions violentes en Turquie depuis la fin des annees
1970, le DHKP-C a revendique le 11 septembre un attentat suicide
qui a coûte la vie a un policier a Istanbul. Il figure sur la liste
des organisations classees terroristes par les Etats-Unis et l'Union
europeenne.
Sevim Sevimli, qui fetera ses 21 ans le 22 novembre, risque jusqu'a
trente-deux annees de prison.