Announcement

Collapse
No announcement yet.

Les Usa Et Ses Allies Face Au Conflit Israel-Hamas

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • Les Usa Et Ses Allies Face Au Conflit Israel-Hamas

    LES USA ET SES ALLIES FACE AU CONFLIT ISRAEL-HAMAS

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=69179
    Publie le : 23-11-2012

    Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - " Le Premier ministre
    turc Recep Tayyip Erdogan, qui a frequemment servi de voix moderee
    dans la region [Nota CVAN : sic !], a decrit Israël en terme "
    d'Etat terroriste " et a condamne les raids aeriens sur la bande de
    Gaza qui est gouvernee par le groupe islamiste du Hamas. Les efforts
    diplomatiques sont compliques par les relations entre Israël et la
    Turquie. Les liens entre ces deux pays se sont deteriores en 2010,
    après que la flotte israelienne a mene un raid sur un navire charge
    d'aide humanitaire qui tentait de forcer le blocus de la bande Gaza.

    Neuf Turcs avaient ete tues dans les affrontements avec des activistes
    qui se trouvaient a bord. " Sans analyser le conflit en cours entre
    le Hamas et Israël, il est toujours interessant de noter que la
    ~Dvoix moderee" d'Erdogan sait reconnaître un ~DEtat terroriste",
    un ~Dnettoyage ethnique", et un blocus, sauf lorsque c'est la Turquie
    qui est mise en cause... Le Collectif VAN vous propose la traduction
    d'un article en anglais paru sur le site du journal The Washington
    Post le 20 novembre 2012.

    Legende photo: Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan

    The Washington Post

    Le conflit Israël-Hamas cree une dissension dans les relations
    americaines avec la Turquie et l'Egypte, deux partenaires cles au
    Proche-Orient

    Par Anne Gearan, 20 novembre 2012,

    Le conflit Israël-Hamas met l'Administration Obama en porte a faux
    avec deux de ses partenaires les plus importants au Moyen-Orient,
    menacant de nuire aux objectifs americains dans la region a un moment
    de bouleversement politique.

    Lundi, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui a frequemment
    servi de voix moderee dans la region [Nota CVAN : sic !], a decrit
    Israël en terme " d'Etat terroriste " et a condamne les raids aeriens
    sur la bande de Gaza qui est gouvernee par le groupe islamiste du
    Hamas. Le president egyptien Mohamed Morsi a mis en garde Israël
    contre une offensive terrestre et a accorde son soutien au leadership
    du Hamas, en envoyant son Premier ministre a Gaza.

    Les protestations croissantes ont expose les Etats-Unis a des
    critiques, leur reprochant de ne pas avoir exerce suffisamment de
    pressions sur Israël pour que le pays accepte un cessez-le-feu. Le
    conflit a egalement cree des problèmes dans les relations avec
    les responsables egyptiens et turcs et a souligne les limites de
    l'influence des Etats-Unis après les revolutions qui ont balaye la
    region l'an dernier.

    Ni le nouveau gouvernement islamiste en Egypte ni celui etabli
    en Turquie n'ont reussi a persuader le Hamas de cesser de lancer
    des roquettes de Gaza vers Israël. La Jordanie - comme l'Egypte, un
    levier traditionnel d'influence dans le conflit israelo-palestinien -
    n'a pas non plus ete capable ou desireuse de persuader le Hamas de
    lever l'etat d'alerte.

    Lundi, un responsable egyptien a exprime sa frustration quant au rôle
    joue jusque-la par les Etats-Unis, qui n'ont fait aucune tentative pour
    exhorter publiquement Israël a mettre un frein a ses raids aeriens.

    Les Etats-Unis ont plus d'influence sur Israël que tout autre "
    pays au monde ", a declare un responsable, sous couvert d'anonymat,
    a propos des negociations en cours. " Les Israeliens ne veulent
    ecouter personne. "

    L'Administration Obama a demande a toutes les parties impliquees
    " d'arreter l'escalade ", mais a critique uniquement le Hamas. "
    Toutes les actions diplomatiques americaines de haut niveau ont ete
    faites a distance, y compris les appels telephonique d'Obama a Morsi
    et au Premier ministre israelien Benjamin Netanyahu, ce lundi.

    Les efforts diplomatiques internationaux visant un cessez-le-feu se
    sont intensifies au Caire, mais les Etats-Unis n'ont pas expressement
    soutenu un quelconque plan.

    " Nous ne pratiquons pas la diplomatie sur scène ", a declare lundi
    la porte-parole du Departement d'Etat, Victoria Nuland. " Nous avons
    ete très clairs, Israël a le droit de se defendre. Nous avons ete
    très clairs en ce qui concerne les roquettes qui continuent d'etre
    tirees et de tomber sur Israël. Nous avons clairement dit que nous
    ~\uvrons pour essayer de stopper l'escalade dans ce conflit. Nous
    avons clairement indique notre inquietude en ce qui concerne les
    civils et les innocents pris dans ce conflit, des deux côtes. "

    Entretemps, l'Administration a essaye d'etre prudente avec l'Egypte et
    la Turquie. Elle cherche a reequilibrer ses relations avec la première,
    suite a l'election d'un dirigeant islamiste, tout en comptant sur
    la deuxième pour servir de son principal rempart diplomatique contre
    une deterioration de la situation en Syrie.

    Les responsables americains ont soutenu les deux pays en tant que
    pacificateurs possibles a Gaza, mais ils se sont abstenus de critiquer
    leur approbation au Hamas.

    " Notre position continue d'etre, que ces nations de la region,
    en particulier celles qui ont de l'influence sur le Hamas, et ce
    sont principalement l'Egypte et la Turquie, le Qatar egalement...,
    que ces nations ont besoin d'user de leur influence pour faire cesser
    l'escalade de ce conflit " a declare lundi le conseiller adjoint a
    la securite de la Maison Blanche. " La desescalade doit commencer,
    de nouveau, avec la fin des tirs de roquettes de Gaza. "

    La position diplomatique difficile des Etats-Unis rappelle la
    guerre d'Israël contre le Liban en 2006, lorsque les nations arabes
    et europeennes ont fait du lobbying auprès de l'Administration de
    George W. Bush pour qu'elle intercède auprès d'Israël ou pousse a un
    cessez-le-feu. Dans un premier temps, les Etats-Unis avaient resiste
    aux appels a un cessez-le-feu, car Israël pretendait avoir besoin
    d'une marge de man~\uvre militaire.

    Cette fois-ci, les efforts diplomatiques sont compliques par les
    relations entre deux allies des Etats-Unis dans la region, Israël et
    la Turquie.

    Les liens entre ces deux pays se sont deteriores en 2010, après que
    la flotte israelienne a mene un raid sur un navire charge d'aide
    humanitaire qui tentait de forcer le blocus de la bande Gaza. Neuf
    Turcs avaient ete tues dans les affrontements avec des activistes
    qui se trouvaient a bord.

    Ankara avait expulse l'ambassadeur israelien et gele la cooperation
    militaire, lorsqu'un rapport des Nations Unis, publie l'an dernier,
    avait largement exonere l'Etat hebreu de sa responsabilite dans cet
    incident. Ce mois-ci, la Turquie a ouvert le procès par contumace de
    quatre ex-commandants militaires israeliens, impliques dans le raid
    de 2010.

    Le ministre turc des Affaires etrangères Ahmet Davutoglu doit se rendre
    a Gaza mardi (NdT : cette visite a eu lieu le 20.11.2012) accompagne
    d'un groupe de ministres des Affaires etrangères de la Ligue Arabe.

    L'impasse diplomatique se poursuit aux Nations Unies.

    Lundi, le Conseil de securite des Nations Unies a commence ses
    deliberations sur une proposition soumise par le Maroc, le seul
    membre arabe du Conseil, appelant a un arret immediat de " toutes les
    activites militaires " a Gaza. Un diplomate du Conseil de securite a
    declare que 14 des 15 membres du Conseil " se sont prononces en faveur
    " d'un debut de negociations sur ce projet.

    Cependant, les Etats-Unis ont declare qu'ils n'etaient pas "
    en position de s'engager " a dit un diplomate, qui a evoque les
    discussions a huis-clos, a condition de rester anonyme. L'ambassadrice
    des Nations Unies, Susan E. Rice a affirme que les Etats-Unis etaient
    inquiets, car un acte precipite du Conseil pour agir sur la question,
    pourrait mettre en danger les negociations de cessez-le-feu qui sont
    en cours dans la region.

    Après la reunion, le representant de la Russie aux Nations-Unies,
    Vitaly Churkin, a exprime sa frustration suite a l'echec du Conseil
    a agir. " Nous sommes contraries, car le projet de declaration de
    presse, soumis dès jeudi soir par le Maroc au nom de la Ligue Arabe,
    est toujours embourbe dans des discussions ", a-t-il declare.

    Colum Lynch aux Nations Unies et Michael Birnbaum au Caire ont
    contribue a cet article.

    ©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN - 21 novembre
    2012 - 06:30 - www.collectifvan.org

    Retour a la rubrique

    Source/Lien : The Washington Post

Working...
X