THEATRE
« Le Marathon » de Nina Div, adaptation du récit d'Anaït Toptchian
A partir du récit Marathon d'Anaït Toptchian, Nina Div a écrit cette
adaptation « Le marathon » interprétée par la Compagnie Roza Mira qui
met en jeu deux personnages. Ils traversent la vie en courant, chacun
convaincu d'avoir trouvé un sens à son existence.
Echo de notre époque formatée, cette représentation du sens devient
métaphore par le choix des personnages et de la mise en scène : deux
clowns, sans sexe défini, leur visage-masque (qui rappelle les
personnages des films de Federico Fellini), leurs mouvements
symbolisant la course. Tous les éléments du spectacle (la lumière, le
son, les costumes, l'espace vide de la scène) soulignent et mettent en
relief l'essentiel : une philosophie profonde de l'action qui se
déroule sans que le spectateur perde le moindre mot du dialogue (la
nature du texte s'apparente au thétre de l'absurde de Becket et
Ionesco). Ce texte dense demande une grande attention de la part du
spectateur.
Tout se déroule presque simultanément le temps d'un acte. Les deux
personnages traversent leur vie en courant jusqu'à la fin. Lequel a
raison ? Celui qui est pressé de vivre, ou celui qui veut avancer dans
la vie sans se presser ? C'est la confrontation de deux avis où le
spectateur est libre de choisir celui dont il se sent le plus proche.
Mais nous nous dirigeons tous vers la même fin... Le metteur en scène
propose les deux points de vue sans les imposer. La pièce revêt une
forme grotesque, une légère ironie qui masque une profonde
philosophie.
« Le marathon » mise en scène par Nina Div avec Solange Milhaud et
William Ambert, adaptation du récit d'Anaït Toptchian au Thétre
Darius Milhaud (80, allée Darius Milhaud, Paris 19e, métro Porte de
Pantin, réservations 01 42 01 92 26).
Krikor Amirzayan
samedi 24 novembre 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
« Le Marathon » de Nina Div, adaptation du récit d'Anaït Toptchian
A partir du récit Marathon d'Anaït Toptchian, Nina Div a écrit cette
adaptation « Le marathon » interprétée par la Compagnie Roza Mira qui
met en jeu deux personnages. Ils traversent la vie en courant, chacun
convaincu d'avoir trouvé un sens à son existence.
Echo de notre époque formatée, cette représentation du sens devient
métaphore par le choix des personnages et de la mise en scène : deux
clowns, sans sexe défini, leur visage-masque (qui rappelle les
personnages des films de Federico Fellini), leurs mouvements
symbolisant la course. Tous les éléments du spectacle (la lumière, le
son, les costumes, l'espace vide de la scène) soulignent et mettent en
relief l'essentiel : une philosophie profonde de l'action qui se
déroule sans que le spectateur perde le moindre mot du dialogue (la
nature du texte s'apparente au thétre de l'absurde de Becket et
Ionesco). Ce texte dense demande une grande attention de la part du
spectateur.
Tout se déroule presque simultanément le temps d'un acte. Les deux
personnages traversent leur vie en courant jusqu'à la fin. Lequel a
raison ? Celui qui est pressé de vivre, ou celui qui veut avancer dans
la vie sans se presser ? C'est la confrontation de deux avis où le
spectateur est libre de choisir celui dont il se sent le plus proche.
Mais nous nous dirigeons tous vers la même fin... Le metteur en scène
propose les deux points de vue sans les imposer. La pièce revêt une
forme grotesque, une légère ironie qui masque une profonde
philosophie.
« Le marathon » mise en scène par Nina Div avec Solange Milhaud et
William Ambert, adaptation du récit d'Anaït Toptchian au Thétre
Darius Milhaud (80, allée Darius Milhaud, Paris 19e, métro Porte de
Pantin, réservations 01 42 01 92 26).
Krikor Amirzayan
samedi 24 novembre 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com