Reconnaissance
G. Minassian et V. Andréassian honorés par la Société de Géographie
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=84703
Samedi 24 novembre, à la Société de Géographie, Françoise
Ardillier-Carras, Vice-présidente de la Société de Géographie et
arménophile ( NAM : n°188) qui a consacré de nombreux ouvrages à
l'Arménie avec Olivier Balabanian, dont le dernier s'intitule
l'Arménie Russe (NAM : n° 185), a remis dans le cadre du Grand
amphithétre, le Prix Charles Grad 2012 (créé en 1892) de la Société
de géographie à Vazken Andréassian et Jean Margat pour leur
remarquable ouvrage « Rivières et rivaux, les frontières de l'eau »
(éditions Quae), un livre qui avait déjà obtenu le prestigieux Prix
Ptolémée de la Société de Géographie 2012, décerné le 12 octobre au
Festival international de géographie de St Dié les Vosges.
Vazken Andréassian et Jean Margat analysent les frontières physiques
et humaines qui délimitent l'inégale répartition des eaux sur terre.
D'où vient l'eau des rivières ? Par où passe la frontière fluviale ?
Comment inventorier les ressources en eau ? Des rivalités
emblématiques liées à l'eau sont présentées pour des fleuves
transfrontaliers comme le Tigre et l'Euphrate, le Nil, le Jourdain, le
Rhin, le Colorado, l'Indus...
Sont dévoilées les raisons qui rendent les conflits liés au partage de
l'eau des rivières si complexes. Enfin, les auteurs examinent les
raisons d'espérer, et de désespérer, au sujet de l'eau et des conflits
qui pourraient concerner son partage équitable dans le futur.
En outre, le sociologue et politologue Gaïdz Minassian, désormais
membre de la Société de Géographie, a été honoré par le Prix Marie
Joséphine Juglar (créé en 1912) pour son ouvrage « Zone Grise : Quand
les Etats perdent le contrôle » paru aux éditions Autrement.
Qu'elles portent les germes de la guerre, ou qu'elles revendiquent la
légalité et la légitimité, les zones grises semblent annoncer le
chaos. Pourtant elles interrogent aussi, à juste titre, notre
conception de l'Etat, les critères de l'autorité légitime et le
système international tel qu'il est organisé. Les Etats seraient-ils
responsables de leur prolifération ? Autant de problématiques abordées
dans ce livre qui, pour la première fois, croise une réflexion
approfondie sur la notion même de zone grise et des analyses de cas
concrets et contemporains, depuis la zone contemporains, depuis la
zone contrôlée par les FARC en Colombie jusqu'à nos banlieues
françaises.
Remise de la médaille par le Professeur Jean-Robert Pitte, Président
de la Société de Géographie
Jean Margat et Vazken Andréassian
Gaïdz Minassian
Remerciements
dimanche 25 novembre 2012,
Jean Eckian ©armenews.com
From: A. Papazian
G. Minassian et V. Andréassian honorés par la Société de Géographie
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=84703
Samedi 24 novembre, à la Société de Géographie, Françoise
Ardillier-Carras, Vice-présidente de la Société de Géographie et
arménophile ( NAM : n°188) qui a consacré de nombreux ouvrages à
l'Arménie avec Olivier Balabanian, dont le dernier s'intitule
l'Arménie Russe (NAM : n° 185), a remis dans le cadre du Grand
amphithétre, le Prix Charles Grad 2012 (créé en 1892) de la Société
de géographie à Vazken Andréassian et Jean Margat pour leur
remarquable ouvrage « Rivières et rivaux, les frontières de l'eau »
(éditions Quae), un livre qui avait déjà obtenu le prestigieux Prix
Ptolémée de la Société de Géographie 2012, décerné le 12 octobre au
Festival international de géographie de St Dié les Vosges.
Vazken Andréassian et Jean Margat analysent les frontières physiques
et humaines qui délimitent l'inégale répartition des eaux sur terre.
D'où vient l'eau des rivières ? Par où passe la frontière fluviale ?
Comment inventorier les ressources en eau ? Des rivalités
emblématiques liées à l'eau sont présentées pour des fleuves
transfrontaliers comme le Tigre et l'Euphrate, le Nil, le Jourdain, le
Rhin, le Colorado, l'Indus...
Sont dévoilées les raisons qui rendent les conflits liés au partage de
l'eau des rivières si complexes. Enfin, les auteurs examinent les
raisons d'espérer, et de désespérer, au sujet de l'eau et des conflits
qui pourraient concerner son partage équitable dans le futur.
En outre, le sociologue et politologue Gaïdz Minassian, désormais
membre de la Société de Géographie, a été honoré par le Prix Marie
Joséphine Juglar (créé en 1912) pour son ouvrage « Zone Grise : Quand
les Etats perdent le contrôle » paru aux éditions Autrement.
Qu'elles portent les germes de la guerre, ou qu'elles revendiquent la
légalité et la légitimité, les zones grises semblent annoncer le
chaos. Pourtant elles interrogent aussi, à juste titre, notre
conception de l'Etat, les critères de l'autorité légitime et le
système international tel qu'il est organisé. Les Etats seraient-ils
responsables de leur prolifération ? Autant de problématiques abordées
dans ce livre qui, pour la première fois, croise une réflexion
approfondie sur la notion même de zone grise et des analyses de cas
concrets et contemporains, depuis la zone contemporains, depuis la
zone contrôlée par les FARC en Colombie jusqu'à nos banlieues
françaises.
Remise de la médaille par le Professeur Jean-Robert Pitte, Président
de la Société de Géographie
Jean Margat et Vazken Andréassian
Gaïdz Minassian
Remerciements
dimanche 25 novembre 2012,
Jean Eckian ©armenews.com
From: A. Papazian