LA HONGRIE DEFEND SA DECISION D'AVOIR EXTRADE SAFAROV
Laetitia
armenews.com
mercredi 3 octobre 2012
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a vivement defendu sa
decision de liberer le meurtrier azeri Ramil Safarov de la prison
hongroise, affirmant que c'etait legal et benefique pour son pays.
V. Orban a reitere que l'extradition de Safarov en Azerbaïdjan,
plus de huit ans après le meurtre brutal d'un officier de l'armee
armenienne a Budapest, est legale et basee sur les lois hongroises
et internationales. " Nous aurions fait la meme chose si un Armenien
avait tue un azerbaïdjanais. La Hongrie devrait suivre ses propres
interets plutôt que ceux de l'Armenie ou ceux de l'Azerbaïdjan ",
a declare la Hongrie que l'agence de presse MTI a citee.
Le premier ministre controverse a repondu a une question sur l'affaire
Safarov, posee par Laszlo Kovacs, un depute de l'opposition et ancien
ministre hongrois des Affaires etrangères. Orban, qui a fait face a
des manifestations a Budapest, a affirme : " Quand[Safarov] etait la,
il a cause beaucoup de problèmes et de difficultes, mais la situation
[dans le conflit du Karabakh] n'aurait pas change ulterieurement,
meme si Safarov n'avait pas ete libere. " Les autorites hongroises
affirment que Safarov a ete rapatrie après que Bakou a assure au
gouvernement de M. Orban qu'il purgerait sa peine a perpetuite dans
une prison d'Azerbaïdjan.
L'Armenie, qui a suspendu ses relations diplomatiques avec la Hongrie
depuis la liberation de Safarov, n'a pas fait cas des dernières
declarations de la Hongrie. Les fonctionnaires armeniens ont affirme
que Budapest savait que Safarov serait mis en liberte a son retour
en Azerbaïdjan. Certains d'entre eux ont aussi implicitement accuse
le gouvernement de M. Orban d'avoir recu une remuneration de la part
du gouvernement azerbaïdjanais.
Ferenc Gyurcsany, l'ancien Premier ministre hongrois et qui dirige
maintenant l'opposition (Democratic Coalition (DK)) a declare le mois
dernier que Orban savait que Safarov serait gracie par le president
azerbaïdjanais Ilham Aliyev. Gyurcsany a accuse le gouvernement
de vendre l'honneur du pays pour 30 pièces d'argent. Orban et ses
collaborateurs ont nie ces accusations.
Laetitia
armenews.com
mercredi 3 octobre 2012
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a vivement defendu sa
decision de liberer le meurtrier azeri Ramil Safarov de la prison
hongroise, affirmant que c'etait legal et benefique pour son pays.
V. Orban a reitere que l'extradition de Safarov en Azerbaïdjan,
plus de huit ans après le meurtre brutal d'un officier de l'armee
armenienne a Budapest, est legale et basee sur les lois hongroises
et internationales. " Nous aurions fait la meme chose si un Armenien
avait tue un azerbaïdjanais. La Hongrie devrait suivre ses propres
interets plutôt que ceux de l'Armenie ou ceux de l'Azerbaïdjan ",
a declare la Hongrie que l'agence de presse MTI a citee.
Le premier ministre controverse a repondu a une question sur l'affaire
Safarov, posee par Laszlo Kovacs, un depute de l'opposition et ancien
ministre hongrois des Affaires etrangères. Orban, qui a fait face a
des manifestations a Budapest, a affirme : " Quand[Safarov] etait la,
il a cause beaucoup de problèmes et de difficultes, mais la situation
[dans le conflit du Karabakh] n'aurait pas change ulterieurement,
meme si Safarov n'avait pas ete libere. " Les autorites hongroises
affirment que Safarov a ete rapatrie après que Bakou a assure au
gouvernement de M. Orban qu'il purgerait sa peine a perpetuite dans
une prison d'Azerbaïdjan.
L'Armenie, qui a suspendu ses relations diplomatiques avec la Hongrie
depuis la liberation de Safarov, n'a pas fait cas des dernières
declarations de la Hongrie. Les fonctionnaires armeniens ont affirme
que Budapest savait que Safarov serait mis en liberte a son retour
en Azerbaïdjan. Certains d'entre eux ont aussi implicitement accuse
le gouvernement de M. Orban d'avoir recu une remuneration de la part
du gouvernement azerbaïdjanais.
Ferenc Gyurcsany, l'ancien Premier ministre hongrois et qui dirige
maintenant l'opposition (Democratic Coalition (DK)) a declare le mois
dernier que Orban savait que Safarov serait gracie par le president
azerbaïdjanais Ilham Aliyev. Gyurcsany a accuse le gouvernement
de vendre l'honneur du pays pour 30 pièces d'argent. Orban et ses
collaborateurs ont nie ces accusations.