REVUE DE PRESSE
Guerre, génocide, exil et le Canadien
Elle a vécu la guerre. Le génocide. L'exil. L'histoire d'Yvonne
Bedrossian est celle de millions d'immigrants déracinés plus d'une
fois, forcés de se réinventer une fois transplantés dans un nouveau
pays. Assise dans sa chaise dans l'imposant bar-salon du Chteau
Laurier, Yvonne Bedrossian profite d'un gteau, une rare douceur, à
l'occasion de la Journée nationale des aînés. Entourée de sa famille,
de sa fille Ketty et de deux de ses petits-fils, elle sourit.
Il y a de quoi. À 110 ans, elle est l'une des dernières survivantes du
génocide arménien. Près d'un million des siens ont été exterminés de
1915 à 1916.
Yvonne Bedrossian est née en Turquie, en 1902. Réfugiée de la Première
Guerre mondiale, elle a été élevée à Alep, en Syrie. Puis au Caire.
C'est au Canada qu'elle a immigré lorsque les choses ont commencé à se
gter à la fin des années 1960 pour la population chrétienne d'Égypte.
« C'est quelqu'un qui a beaucoup eu à (s'expatrier) », explique sa
fille, Ketty Abdel Ahad, qui jusqu'à récemment, hébergeait et prenait
soin de sa mère dans sa résidence du secteur Gloucester. À 109 ans,
Yvonne Bedrossian a déménagé à la Résidence Saint-Louis, un
établissement francophone de soins de longue durée situé à Orléans.
« Elle a survécu au génocide. Elle a vécu dans le désert. Puis elle a
vécu à Alep en Syrie, que la guerre est en train de détruire. Et
ensuite elle s'est mariée, avec mon père », énumère Mme Abdel Ahad, sa
main posée sur l'épaule de sa mère.
À quoi Mme Bedrossian attribue-t-elle sa longévité ? À sa foi. Et à sa
famille, bien sûr. « C'est quelqu'un qui apprécie beaucoup d'être
entouré, et c'est pourquoi nous nous assurons d'aller la voir autant
que possible », explique l'un de ses six petits-enfants, Gabriel Ahad.
http://www.lapresse.ca/le-droit/actualites/201210/01/01-4579369-guerre-genocide-exil-et-le-canadien.php
dimanche 7 octobre 2012,
Stéphane ©armenews.com
Guerre, génocide, exil et le Canadien
Elle a vécu la guerre. Le génocide. L'exil. L'histoire d'Yvonne
Bedrossian est celle de millions d'immigrants déracinés plus d'une
fois, forcés de se réinventer une fois transplantés dans un nouveau
pays. Assise dans sa chaise dans l'imposant bar-salon du Chteau
Laurier, Yvonne Bedrossian profite d'un gteau, une rare douceur, à
l'occasion de la Journée nationale des aînés. Entourée de sa famille,
de sa fille Ketty et de deux de ses petits-fils, elle sourit.
Il y a de quoi. À 110 ans, elle est l'une des dernières survivantes du
génocide arménien. Près d'un million des siens ont été exterminés de
1915 à 1916.
Yvonne Bedrossian est née en Turquie, en 1902. Réfugiée de la Première
Guerre mondiale, elle a été élevée à Alep, en Syrie. Puis au Caire.
C'est au Canada qu'elle a immigré lorsque les choses ont commencé à se
gter à la fin des années 1960 pour la population chrétienne d'Égypte.
« C'est quelqu'un qui a beaucoup eu à (s'expatrier) », explique sa
fille, Ketty Abdel Ahad, qui jusqu'à récemment, hébergeait et prenait
soin de sa mère dans sa résidence du secteur Gloucester. À 109 ans,
Yvonne Bedrossian a déménagé à la Résidence Saint-Louis, un
établissement francophone de soins de longue durée situé à Orléans.
« Elle a survécu au génocide. Elle a vécu dans le désert. Puis elle a
vécu à Alep en Syrie, que la guerre est en train de détruire. Et
ensuite elle s'est mariée, avec mon père », énumère Mme Abdel Ahad, sa
main posée sur l'épaule de sa mère.
À quoi Mme Bedrossian attribue-t-elle sa longévité ? À sa foi. Et à sa
famille, bien sûr. « C'est quelqu'un qui apprécie beaucoup d'être
entouré, et c'est pourquoi nous nous assurons d'aller la voir autant
que possible », explique l'un de ses six petits-enfants, Gabriel Ahad.
http://www.lapresse.ca/le-droit/actualites/201210/01/01-4579369-guerre-genocide-exil-et-le-canadien.php
dimanche 7 octobre 2012,
Stéphane ©armenews.com