LE NAKHITCHEVAN ACCUEILLE UN SOMMET DES RESPONSABLES DES DOUANES DES "PAYS TURCOPHONES"
Gari
armenews.com
mardi 9 octobre 2012
Si la Turquie a très tôt pris conscience de l'importance de la barrière
des langues qui contrariait l'ambition politique affichee par Ankara
a la chute de l'URSS de creer un "monde turc allant de l'Adriatique a
la Muraille de Chine ", elle n'a pas renonce a utiliser les liens de
parente linguistique entre les peuples dits turcophones a des fins
politiques et economiques. Le Turc d'Istanbul ne comprend certes
guère le Kirguize ou l'Ouzbek 'turcophone', mais il est possible
de surmonter ces barrières linguistiques, en levant par exemple les
barrières douanières. C'est dans cet objectif que l'Azerbaïdjan, fidèle
allie de la Turquie avec laquelle il partage par ailleurs une langue
assez proche, accueille le premier sommet du Conseil de cooperation
douanière des Etats turcophones regroupant l'Azerbaïdjan, la Turquie,
le Kazakhstan et le Kirgyzstan. La reunion se tient dans la province du
Nakhitchevan, enclavee entre la Turquie, l'Iran et l'Armenie, qui est
par ailleurs le fief du clan Aliev au pouvoir a Bakou depuis plus de
3 decennies. Le Comite d'Etat des douanes d'Azerbaïdjan a fait savoir
que son president, Aydin Aliyev, attachait une grande importance a
l'initiative du Conseil de Cooperation douanière visant a rehabiliter
l'antique " Route de la Soie " et s'employait a reunir cette instance
turcophone a un rythme plus soutenu. Le sommet de Nakhitchevan a ete
l'occasion de presenter un vaste eventail de projets des pays membres,
dont le projet turc Karavansaray, le système kirguize d'automatisation
des douanes ou encore le système azeri d'inspection douanière.
Gari
armenews.com
mardi 9 octobre 2012
Si la Turquie a très tôt pris conscience de l'importance de la barrière
des langues qui contrariait l'ambition politique affichee par Ankara
a la chute de l'URSS de creer un "monde turc allant de l'Adriatique a
la Muraille de Chine ", elle n'a pas renonce a utiliser les liens de
parente linguistique entre les peuples dits turcophones a des fins
politiques et economiques. Le Turc d'Istanbul ne comprend certes
guère le Kirguize ou l'Ouzbek 'turcophone', mais il est possible
de surmonter ces barrières linguistiques, en levant par exemple les
barrières douanières. C'est dans cet objectif que l'Azerbaïdjan, fidèle
allie de la Turquie avec laquelle il partage par ailleurs une langue
assez proche, accueille le premier sommet du Conseil de cooperation
douanière des Etats turcophones regroupant l'Azerbaïdjan, la Turquie,
le Kazakhstan et le Kirgyzstan. La reunion se tient dans la province du
Nakhitchevan, enclavee entre la Turquie, l'Iran et l'Armenie, qui est
par ailleurs le fief du clan Aliev au pouvoir a Bakou depuis plus de
3 decennies. Le Comite d'Etat des douanes d'Azerbaïdjan a fait savoir
que son president, Aydin Aliyev, attachait une grande importance a
l'initiative du Conseil de Cooperation douanière visant a rehabiliter
l'antique " Route de la Soie " et s'employait a reunir cette instance
turcophone a un rythme plus soutenu. Le sommet de Nakhitchevan a ete
l'occasion de presenter un vaste eventail de projets des pays membres,
dont le projet turc Karavansaray, le système kirguize d'automatisation
des douanes ou encore le système azeri d'inspection douanière.