RAPPORT DE PROGRES DE L'UE : UNE GRANDE DECEPTION POUR LA TURQUIE
Ara
armenews.com
jeudi 11 octobre 2012
ISTANBUL, (AFP) - La Turquie a fait part de sa "grande deception"
après la publication mercredi par la Commission europeenne d'un rapport
critiquant l'insuffisance de ses progrès sur la voie de l'adhesion
a l'Union europeenne, notamment en matière de libertes individuelles.
"Nous avons accueilli cette annee avec une grande deception le rapport
de progrès", a declare lors d'une conference de presse a Istanbul le
ministre aux questions europeennes Egemen Bagis.
"On comprend que la soit-disant presidence tournante du soit-disant
Etat d'une moitie d'île a reussi a introduire (dans le rapport) des
elements propres a nous decevoir", a poursuivi M. Bagis. Il designait
ainsi la Republique de Chypre, qui assure depuis le 1er juillet la
presidence tournante de l'UE, comme responsable de "generalisations
dangereuses" contenues selon lui dans le rapport.
La Turquie refuse de reconnaître la Republique de Chypre, sous
administration chypriote-grecque, tant qu'une solution n'aura
pas ete trouvee a la partition de l'île. Elle refuse d'elargir aux
Chypriotes-grecs le benefice des accords de libre circulation qui la
lient a l'UE.
"Sans aucun doute, ce 10 octobre 2012, la Turquie est plus proche que
jamais des standards de l'UE", a assure M. Bagis, avant de souligner
que "la Turquie n'a pas l'intention de jeter l'eponge" et d'abandonner
ses negociations d'adhesion avec l'UE, entamees en 2005. Le ministère
turc des Affaires etrangères a pour sa part estime que le rapport
etait "desequilibre" et se concentrait "sur les elements negatifs
plutôt que sur les positifs".
Dans son rapport annuel sur les progrès du processus d'adhesion de la
Turquie, rendu public mercredi, la Commission europeenne a deplore
des insuffisances, principalement dans le domaines des libertes
individuelles.
"Le nombre eleve d'affaires juridiques et d'enquetes concernant des
journalistes ainsi que la pression indue a l'encontre des medias"
continuent d'etre une source de "preoccupation grave", affirme
le rapport.
jeudi 11 octobre 2012, Ara ©armenews.com
Ara
armenews.com
jeudi 11 octobre 2012
ISTANBUL, (AFP) - La Turquie a fait part de sa "grande deception"
après la publication mercredi par la Commission europeenne d'un rapport
critiquant l'insuffisance de ses progrès sur la voie de l'adhesion
a l'Union europeenne, notamment en matière de libertes individuelles.
"Nous avons accueilli cette annee avec une grande deception le rapport
de progrès", a declare lors d'une conference de presse a Istanbul le
ministre aux questions europeennes Egemen Bagis.
"On comprend que la soit-disant presidence tournante du soit-disant
Etat d'une moitie d'île a reussi a introduire (dans le rapport) des
elements propres a nous decevoir", a poursuivi M. Bagis. Il designait
ainsi la Republique de Chypre, qui assure depuis le 1er juillet la
presidence tournante de l'UE, comme responsable de "generalisations
dangereuses" contenues selon lui dans le rapport.
La Turquie refuse de reconnaître la Republique de Chypre, sous
administration chypriote-grecque, tant qu'une solution n'aura
pas ete trouvee a la partition de l'île. Elle refuse d'elargir aux
Chypriotes-grecs le benefice des accords de libre circulation qui la
lient a l'UE.
"Sans aucun doute, ce 10 octobre 2012, la Turquie est plus proche que
jamais des standards de l'UE", a assure M. Bagis, avant de souligner
que "la Turquie n'a pas l'intention de jeter l'eponge" et d'abandonner
ses negociations d'adhesion avec l'UE, entamees en 2005. Le ministère
turc des Affaires etrangères a pour sa part estime que le rapport
etait "desequilibre" et se concentrait "sur les elements negatifs
plutôt que sur les positifs".
Dans son rapport annuel sur les progrès du processus d'adhesion de la
Turquie, rendu public mercredi, la Commission europeenne a deplore
des insuffisances, principalement dans le domaines des libertes
individuelles.
"Le nombre eleve d'affaires juridiques et d'enquetes concernant des
journalistes ainsi que la pression indue a l'encontre des medias"
continuent d'etre une source de "preoccupation grave", affirme
le rapport.
jeudi 11 octobre 2012, Ara ©armenews.com