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Ilham Aliev : le Drapeau Azerbaïdjanais sera Hissé dans Shusha et Khankandi
` Le Haut-Karabagh est la terre azerbaïdjanaise, elle restera une
terre azerbaïdjanaise et le drapeau de l'Azerbaïdjan sera hissé dans
Shusha et Khankandi. `
Selon le site officiel du Président d'Azerbaïdjan, la déclaration est
celle du Président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliyev dans son discours
inaugural des travaux de rénovation au parc Nubasha de Barda.
` Je n'ai aucun doute sur une solution prochaine à ce problème et sur
le rétablissement de l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan. La
raison de mon optimisme est bien connue : la réussite du développement
de l'Azerbaïdjan. Dans aucun domaine, que ce soit celui de l'économie,
de la résolution des problèmes sociaux, des moyens militaires, du
renforcement des positions internationales de notre pays,
l'Azerbaïdjan et l'Arménie ne sont comparables ` a déclaré le
Président Aliyev.
Selon le chef de l'état, aujourd'hui, l'Azerbaïdjan avance et
l'Arménie recule et ses dégrade.
Notant que le Haut-Karabagh étant une partie intégrante de
l'Azerbaïdjan doit être dans l'Azerbaïdjan, le Président Ilham Aliyev
a dit qu'aucune autre variante ne peut-être envisagée et que nous
devrions nous battre pour cette variante.
` Les négociations, probablement, seront poursuivies pendant un
certain temps. Je ne l'exclue pas. Mais à la fin de ces discussions,
nous retournerons dans ces terres. ` Je veux bien sûr le faire sans
effusion de sang. Nous devons cependant être prêts à toute
éventualité. Aujourd'hui, nous avons non seulement une économie forte,
nous avons aussi une armée forte, le potentiel militaire et humain, le
sentiment patriotique ` a-t-il noté.
News.Az
Le Chef de l'état azéri, dans une envolée lyrique, ajoute la solution
des problèmes sociaux au catalogue des réussites du régime. Peut-être
a-t-il oublié les populations chassées par le conflit que
l'Azerbaïdjan a déclenché, et qui attendent toujours dans des
bidonvilles de Bakou (sauf évidemment, celles qui se sont logées dans
les maisons des Arméniens) ? Passant sur le hiatus qui fait du retour
des terres une variante dans le même corps de phrase où il est dit
qu'il n'y en a pas, le Chef de l'état azéri dit au fond que cela n'est
pas négociable. Il s'enfonce deux phrases plus loin, allant jusqu'à
dire qu'il continuera les négociations, à condition qu'à leur issue
les terres soient retournées à l'Azerbaïdjan.
Pas très cohérent...
Il dit ne pas vouloir une nouvelle effusion de sang mais fait tuer
tous les jours des jeunes soldats arméniens sur la ligne de contact.
Ce qui est probable, c'est qu'il ne veut pas la guerre. Il sait les
risques qu'il y a à ouvrir un conflit, pour lui-même et pour son pays.
Mais à trop s'engager verbalement, peut-être sera-t-il forcé de le
faire ?
GB
samedi 13 octobre 2012,
Jean Eckian ©armenews.com
` Le Haut-Karabagh est la terre azerbaïdjanaise, elle restera une
terre azerbaïdjanaise et le drapeau de l'Azerbaïdjan sera hissé dans
Shusha et Khankandi. `
Selon le site officiel du Président d'Azerbaïdjan, la déclaration est
celle du Président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliyev dans son discours
inaugural des travaux de rénovation au parc Nubasha de Barda.
` Je n'ai aucun doute sur une solution prochaine à ce problème et sur
le rétablissement de l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan. La
raison de mon optimisme est bien connue : la réussite du développement
de l'Azerbaïdjan. Dans aucun domaine, que ce soit celui de l'économie,
de la résolution des problèmes sociaux, des moyens militaires, du
renforcement des positions internationales de notre pays,
l'Azerbaïdjan et l'Arménie ne sont comparables ` a déclaré le
Président Aliyev.
Selon le chef de l'état, aujourd'hui, l'Azerbaïdjan avance et
l'Arménie recule et ses dégrade.
Notant que le Haut-Karabagh étant une partie intégrante de
l'Azerbaïdjan doit être dans l'Azerbaïdjan, le Président Ilham Aliyev
a dit qu'aucune autre variante ne peut-être envisagée et que nous
devrions nous battre pour cette variante.
` Les négociations, probablement, seront poursuivies pendant un
certain temps. Je ne l'exclue pas. Mais à la fin de ces discussions,
nous retournerons dans ces terres. ` Je veux bien sûr le faire sans
effusion de sang. Nous devons cependant être prêts à toute
éventualité. Aujourd'hui, nous avons non seulement une économie forte,
nous avons aussi une armée forte, le potentiel militaire et humain, le
sentiment patriotique ` a-t-il noté.
News.Az
Le Chef de l'état azéri, dans une envolée lyrique, ajoute la solution
des problèmes sociaux au catalogue des réussites du régime. Peut-être
a-t-il oublié les populations chassées par le conflit que
l'Azerbaïdjan a déclenché, et qui attendent toujours dans des
bidonvilles de Bakou (sauf évidemment, celles qui se sont logées dans
les maisons des Arméniens) ? Passant sur le hiatus qui fait du retour
des terres une variante dans le même corps de phrase où il est dit
qu'il n'y en a pas, le Chef de l'état azéri dit au fond que cela n'est
pas négociable. Il s'enfonce deux phrases plus loin, allant jusqu'à
dire qu'il continuera les négociations, à condition qu'à leur issue
les terres soient retournées à l'Azerbaïdjan.
Pas très cohérent...
Il dit ne pas vouloir une nouvelle effusion de sang mais fait tuer
tous les jours des jeunes soldats arméniens sur la ligne de contact.
Ce qui est probable, c'est qu'il ne veut pas la guerre. Il sait les
risques qu'il y a à ouvrir un conflit, pour lui-même et pour son pays.
Mais à trop s'engager verbalement, peut-être sera-t-il forcé de le
faire ?
GB
samedi 13 octobre 2012,
Jean Eckian ©armenews.com