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    ELECTIONS BELGES : ARTICLE ET MISE AU POINT SUR LE HUFFINGTON POST

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=68146
    Publié le : 18-10-2012

    Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Comme nous l'avions
    annoncé ici, le Huffington Post a publié le 12 octobre 2012
    un article de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN,
    intitulé "Belgique: quand l'extrême-droite turque s'invite aux
    élections". Nous le reprenons, intégralement cette fois, sur notre
    site, en le faisant suivre de la mise au point que Séta Papazian a
    publiée lundi 15 octobre en réponse aux nombreux commentaires. A
    ce jour, 372 personnes ont liké l'article, 156 l'ont partagé sur
    Facebook et 54 commentaires ont été postés.

    Le Huffington Post

    Belgique: quand l'extrême-droite turque s'invite aux élections

    Des élections communales et provinciales ont lieu en Belgique ce
    dimanche 14 octobre 2012. L'atmosphère est délétère et l'on observe
    dans cette campagne des intrusions de racisme et d'antisémitisme comme
    le démontre l'affaire d'un tract qui vient de défrayer la chronique.

    Ce tract distribué sous forme de carte postale en langue turque
    dans de nombreuses boîtes aux lettres de la commune [de Schaerbeek]
    constitue "un véritable appel a la haine du juif". Qualifiant Yves
    Goldstein, le second de la liste PS, de "juif et de sioniste actif",
    le texte annonce: "Toutes les voix données au PS permettront de mettre
    a la tête de notre commune un ennemi de notre religion et nation". La
    tête de liste PS a Schaerbeek, Laurette Onkelinx a annoncé lundi 8
    octobre le dépôt d'une plainte contre X ainsi que d'une autre auprès
    du Centre pour l'égalité des chances, pour incitation a la haine
    raciale a l'encontre du second de la liste socialiste, Yves Goldstein.

    Fort bien. Mais n'est-il pas trop tard pour s'inquiéter de
    ces dérives nauséabondes? Le Parti socialiste, le cdH-MR
    (Centre Démocrate Humaniste et Mouvement Réformateur) et le FDF
    (Fédéralistes démocrates francophones) ont favorisé depuis 2004
    l'entrisme de l'extrême-droite turque dans le paysage politique belge,
    en méprisant tous les appels a la prudence émanant d'observateurs
    bien avertis.

    Si les attaques en langue turque contre "le mensonge du génocide
    arménien" sont monnaie courante lors des campagnes électorales
    locales en Belgique (sans que les autorités ne s'en émeuvent),
    ce tract indigne constitue une étape décisive et prouve que les
    digues ont lâché.

    Pour notre part, nous n'hésiterons pas a mettre en cause l'absence
    d'éthique des partis traditionnels belges eux-mêmes qui ferment les
    yeux sur la moralité des candidats allochtones [1] pour peu que ces
    derniers leur apportent les voix de leur communauté d'origine. C'est
    d'ailleurs ce que souligne l'édition du journal Le Soir du 6
    octobre qui s'inquiète en ces termes: "La pression identitaire
    ne l'emportera-t-elle pas sur l'adhésion partisane? S'ajoutent a
    cela des dimensions non moins interpellantes puisqu'elles touchent
    au négationnisme des génocides du XXe siècle. Nombre de candidats
    d'origine turque adoptent une posture plus qu'ambiguÃ" par rapport au
    génocide arménien et il faut souvent passer par les médias turcs
    pour connaître leur point de vue."

    Des sympathisants de l'extrême-droite turque au PS

    Collusions, compromissions, accords contre-nature: comment expliquer
    que des hommes et des femmes politiques -qui flirtent (et c'est un
    euphémisme) avec l'extrême-droite turque- soient représentés
    sur la presque totalité du spectre politique belge, allant du
    Parti Socialiste au centre droit et a la droite? S'ils affichent
    dans la sphère francophone un discours basé sur les valeurs du
    "vivre ensemble", ces futurs élus (dont certains sont déja en
    fonction depuis 2004) tiennent dans leur communauté d'origine des
    propos diamétralement opposés, s'alignant sur les mots d'ordre d'un
    nationalisme turc pur et dur.

    Ces candidats panturcs, dont il est malgré tout aisé de débusquer
    les valeurs réelles et les relations douteuses, acquièrent dans les
    partis démocratiques belges une autorité préoccupante: pour preuve,
    les principales organisations politiques du plat pays ont peu a peu
    capitulé en rase campagne sur la question morale de la reconnaissance
    du génocide arménien. Et c'est loin d'être anecdotique.

    Car le panturquisme est la doctrine ultra-nationaliste qui a
    conduit a l'extermination planifiée de la minorité arménienne
    (et des autres minorités chrétiennes) de l'Empire ottoman en
    1915. Ce nationalisme forcené se pare depuis des décennies d'un
    négationnisme non moins virulent, visant a contrer toutes les
    reconnaissances internationales du génocide arménien. Que ce
    soit en Turquie ou au sein de l'immigration turque, le nationalisme
    est encore de nos jours le principal moteur d'une société hélas
    majoritairement éduquée dans la haine de l'autre (Arménien, juif,
    et Kurde principalement) et dans la paranoïa du complot mondial
    contre la Turquie. L'antisémitisme trouve tout naturellement sa
    place dans le champ de ces replis communautaires inquiétants.

    La diffusion de l'idéologie panturque et la présence en Belgique
    de l'extrême droite turque ne datent pas d'hier. En témoigne cet
    article paru dans le périodique progressiste turc Info Turk en mai
    1979 qui dénonce en pages 6 a 9 l'implantation des Loups Gris et
    la création en avril 1978, du groupe fasciste Buyuk Ulku Dernegi
    (Association du grand idéal) a Bruxelles.

    Mais l'entrisme de l'extrême-droite turque dans les partis dits
    démocratiques est un phénomène plus récent -très exactement depuis
    que le droit de vote a été accordé aux citoyens non européens en
    2004- et pose problème.

    La dérive électoraliste des partis traditionnels

    Disons les choses clairement: est-il normal que les responsables
    politiques belges se montrent plus conciliants envers l'extrême-droite
    allochtone [1] qu'ils ne le sont envers l'extrême-droite européenne?

    C'est pourtant ce qui se passe. Les milieux politiques se doivent
    d'affronter cette contradiction au plus vite car leur passivité
    encourage certains milieux a faire des amalgames malsains. Surfant
    sur ce créneau qu'ils estiment porteur, les populistes ont beau
    jeu de dénoncer l'implication dans la vie politique de toutes les
    personnalités issues de l'immigration et -ce faisant- de laisser
    libre cours a leurs penchants xénophobes pour exacerber les tensions.

    Autre danger: la dérive électoraliste des partis traditionnels
    marginalise les jeunes (et moins jeunes) progressistes issus de
    la communauté turque. Minoritaires, ceux-ci aimeraient pourtant
    pouvoir afficher au grand-jour leur position humaniste reconnaissant
    le génocide arménien et condamnant le négationnisme de l'Etat
    turc. Mais le crédit accordé, aussi bien par le PS que par la droite
    ou le centre, a des personnalités de l'extrême-droite turque,
    est une atteinte a leur sécurité et étouffe dans l'Å"uf toute
    possibilité d'éclosion d'une société civile turque libérée des
    fantômes du passé.

    Les rares acteurs d'une parole turque délivrée du tabou du génocide
    arménien sont contraints de faire profil bas: désignés a la vindicte
    populaire comme "traîtres" a la nation turque, ils sont menacés de
    mort et préfèrent se mettre en retrait pour protéger leurs proches.

    Seul Dogan Ozguden, rédacteur en chef d'Info-Turk, résiste encore.

    Pour sa part, Mehmet Koksal, journaliste turco-belge qui animait
    l'excellent blog Humeur allochtone, a dÃ" jeter l'éponge en octobre
    2007. Il avait été violemment tabassé lors des émeutes organisées
    peu avant par l'extrême-droite turque contre les Kurdes et les
    Arméniens de Bruxelles. Koksal dénoncait également les alliances
    des partis belges avec les représentants -pourtant infréquentables-
    de sa communauté d'origine: inutile de préciser que l'arrêt de
    ses tribunes incendiaires soulagea le landernau bruxellois qui peut,
    depuis, fouler aux pieds les valeurs européennes sans craindre
    d'anathème.

    Si l'on n'y prend garde, le "laboratoire" belge, avec la manipulation
    électoraliste d'un vote communautaire ethnocentré et crispé,
    préfigure ce qui se passera en France.

    Les jalons sont déja posés si l'on s'en réfère a certains exemples
    récents parmi lesquels la problématique intervention du candidat PS
    Jack Lang, a Saint-Dié lors des législatives de juin 2012, ou encore
    la proximité avec le mouvement extrémiste des Loups Gris, affichée
    sans complexes par Fadime (Ersan) Erdugrul-Tastan, adjointe MoDem au
    maire d'Hérouville (Normandie) le 9 décembre 2011 a Nantes [2].

    Pour que la politique ait encore du sens, il serait temps de revoir
    ses principes fondateurs.

    ____________________

    [1] Le terme "allochtone" a remplacé en Belgique l'appellation
    "issu de l'immigration" jugée discriminatoire; mais depuis peu,
    "allochtone" serait également considéré comme stigmatisant.

    [2] Voir les photos de Fadime (Ersan) Erdugrul-Tastan publiées dans
    un dossier en téléchargement ICI.

    Si ce dossier, annoncé comme émanant de la DCRI, n'a pas été
    authentifié, il n'en reste pas moins que les photos en page 7
    représentent bien l'élue concernée.

    Liste complète des candidats pour les élections locales belges 2012.

    Belgique: quand l'extrême-droite turque s'invite aux élections

    **************************

    Mise au point publiée par Séta Papazian le lundi 15 octobre 2012
    sur le Huffington Post

    Cet article donnant lieu a certains malentendus, je tiens a faire
    ici une mise au point.

    Le sujet que j'aborde est suffisamment complexe pour que l'on ne fasse
    pas d'amalgame. Je traite ici du panturquisme, idéologie nationaliste
    turque (et azerbaïdjanaise), doctrine raciste qui - a ce jour - n'a
    fait aucun émule chez les autres communautés d'origine étrangère,
    en Belgique ou en France.

    Mon propos n'est pas d'agiter le spectre du Â" vote des étrangers
    Â" et surtout pas de donner du grain a moudre aux amis du FN : ces
    derniers se refusent a accepter une Europe multiculturelle qui existe
    pourtant déja. Pour ma part, je pense que Â" le combat universel de
    la reconnaissance d'un génocide est antinomique avec les discours qui
    stigmatisent Â" l'étranger Â". Car c'est justement cette détestation
    de la différence qui a permis les génocides arménien, juif et
    tutsi. Â" (voir Idée N°53 : Pas une voix arménienne pour le FN !)

    L'article que je signe ici tend surtout, et avant tout, a souligner
    l'attitude ambiguÃ" des partis politiques démocratiques qui
    n'hésitent pas a brader leurs valeurs pour conquérir quelques voix
    : ils donnent ainsi prise au message porté par l'extrême-droite
    européenne.

    Pour ceux qui auraient mal lu (et mal compris) cette phrase
    Â" l'entrisme de l'extrême-droite turque dans les partis dits
    démocratiques est un phénomène plus récent -très exactement depuis
    que le droit de vote a été accordé aux citoyens non européens en
    2004- et pose problème. Â" : je tiens a préciser que c'est l'entrisme
    de l'extrême-droite turque dans les partis dits démocratiques qui
    pose problème. La ponctuation, ca compte.

    La mise au point de Tractothèque apporte d'ailleurs un éclairage
    intéressant pour les trop nombreux lecteurs qui voudraient utiliser
    cet article afin d'argumenter contre le droit de vote aux Â" étrangers
    Â" : Â" Le nombre d'électeurs étrangers, UE et non-UE, n'est pas
    significatif en proportion des électeurs belges d'origine marocaine,
    turque ou congolaise. Â" Merci également a Tractothèque pour ses
    corrections pertinentes.

    La commentatrice Incant s'interroge sur mes motivations et estime
    que seule :Â" la communauté turque a le droit de l'ouvrir si elle
    le souhaite et a le droit de porter plainte contre les extrémistes
    Â". La réponse se trouve dans mon texte : Â" Les rares acteurs
    d'une parole turque délivrée du tabou du génocide arménien sont
    contraints de faire profil bas: désignés a la vindicte populaire
    comme "traîtres" a la nation turque, ils sont menacés de mort. Â"
    Voir la suite de l'explication dans mon article qui, je le précise,
    a justement été repris par les rares acteurs turcs libres (Belgique:
    quand l'extrême-droite turque s'invite aux élections).

    J'estime normal de pointer du doigt la contradiction qu'il y a
    a accepter dans les partis traditionnels - et spécialement au
    PS qui se devrait d'être a la pointe du combat contre les idées
    d'extrême-droite - des candidats dont le positionnement réel est
    plus proche d'idéaux ultranationalistes sectaires que de celui du Â"
    Vivre ensemble Â".

    Je précise, qu'au sein des partis politiques, c'est le fantasme d'un
    vote communautaire qui est a l'origine d'une complaisance envers
    des candidats qui n'auraient - s'ils n'étaient supposés ramener
    des voix - nulle raison de se retrouver sur des listes dont ils ne
    partagent aucune des valeurs. Les partis belges - de droite, du centre,
    ou de gauche - agissent a l'encontre des idéaux qu'ils prétendent
    défendre : leur acceptation tacite d'un nationalisme préoccupant
    (panturc) encourage Â" les populistes a dénoncer l'implication dans
    la vie politique de toutes les personnalités issues de l'immigration
    et -ce faisant- de laisser libre cours a leurs penchants xénophobes
    pour exacerber les tensions. Â"

    Le panturquisme n'est pas une doctrine anodine : il a permis
    l'extermination (le point culminant étant le génocide de 1915)
    des populations arménienne, grecque, assyro-chaldéenne-syriaque,
    présentes depuis l'antiquité sur des territoires occupés et
    colonisés par la Turquie actuelle.

    Le Collectif VAN, que je représente, prend la défense des Turcs et
    Kurdes, victimes de la dictature kémaliste ou islamo-fasciste des
    gouvernements turcs successifs. 7000 opposants politiques attendent
    le printemps turc en prison sans que cela ne gêne la très grande
    majorité des associations turques d'Europe.

    La défense des démocrates turcs, tout comme la mémoire des Turcs
    qui ont sauvé des Arméniens en 1915, sont de fait portées par la
    diaspora arménienne qu'elliot147 fustige dans son commentaire.

    Incant, quant a elle, nous suggère de porter plainte. Contre quoi et
    contre qui ? Contre les partis politiques belges qui intègrent ces
    candidats dans leurs listes ? Contre le double discours des candidats
    ? Les lois pénalisant le négationnisme du génocide arménien n'ont
    été validées ni en Belgique ni en France.

    Concernant les agissements de certains personnages, je voulais signaler
    des informations supplémentaires disponibles ici : Â" Elections en
    Belgique : Schaerbeek, capitale du négationnisme ? Â"

    Je dénonce le racisme, l'antisémitisme, l'ultranationalisme, la
    xénophobie, le négationnisme, et défends tous ceux qui sont victimes
    de ces atteintes a leur dignité. Les idées de l'extrême-droite,
    qu'elle soit européenne (telle les néo-nazis d'Aube dorée en
    Grèce), ou issue de l'immigration, sont incompatibles avec mon
    combat. Et je n'attendrais pas que les idéaux fascistes gagnent du
    terrain pour les dénoncer (réponse a Incant).

    Bien que le conflit israélo-palestinien et son impact sur les
    communautés issues de l'immigration maghrébine ne soient pas au
    cÅ"ur de cet article, je mentionne les accusations de Â" sionisme
    Â" publiées sur un tract en langue turque, pour m'inquiéter d'un
    antisémitisme hélas récurrent dans de nombreux milieux de Turquie,
    comme le pointait notre article Â" Les liaisons dangereuses de nos
    universités Â" (Les liaisons dangereuses de nos universités ). Un
    antisémitisme qui s'y exprime sans complexe, tout comme la haine
    des Â" bâtards Â" arméniens.

    Quant a elliot147, Super utilisateur du HuffPost, j'aimerais qu'il
    m'indique de quels historiens il parle quand il affirme Â" Même les
    historiens ne sont pas d'accord sur la qualification de ces massacres
    de civils qui eurent aussi leur pendant côté arménien. Â" Il ne
    suffit pas d'énoncer une énormité pour qu'elle devienne réalité.

    Pour que cesse ce qu'il estime être une Â" posture victimaire
    qu'aiment a adopter certains éléments de la diaspora arménienne
    Â", il suffit a elliot147 d'Å"uvrer pour démasquer un négationnisme
    presque centenaire et toujours aussi insupportable pour les descendants
    des victimes et les citoyens qui ont a cÅ"ur de défendre les valeurs
    universelles de défense des droits de l'homme.

    Les Arméniens "n'aiment" pas être des victimes, pas plus qu'ils
    n'ont "aimé" être exterminés. C'est juste un fait. A partir du
    moment où l'on reconnaît le statut de victime a une personne qui a
    été violée ou tuée, ou qui a vu tous ses biens volés et spoliés,
    il semble logique de reconnaître que les 1 500 000 personnes qui ont
    subi ce sort peu enviable, ainsi que les descendants des rescapés,
    sont des victimes de l'Etat turc. D'autant plus que, depuis 1915,
    la Turquie perpétue ce crime par sa négation.

    La Â" posture victimaire Â" semble par contre bien correspondre
    a elliot147 : il a sans doute dÃ" souffrir de la présence dans
    sa ville de Â" candidats d'origine arménienne Â". Il semble se
    sentir agressé par des Â" thèses arméniennes Â" imposées dans
    les liens de l'article. Or, hormis un seul lien menant a un article
    du Collectif VAN (concernant Jack Lang), tous les autres mènent a
    des sources indépendantes : La Libre Belgique, Le Soir, Alliance
    Géo-Stratégique (lien rajouté par le Huffington Post), le site
    turc Info Turk (2 occurrences), le site Elsene.be, le blog Humeur
    allochtone du journaliste turco-belge Mehmet Koksal (2 occurrences)
    et le site Calameo (partage de documents).

    En fait, le but d'elliot147 n'est pas de convaincre mais de semer
    le doute. Vu la rhétorique qu'il utilise, et qui semble extraite
    des sites négationnistes panturcs (Â" Appelez cela génocide s'il
    vous chante Â", Â" les thèses arméniennes Â"), peut-être faut-il
    en déduire qu'elliot147 se range du côté de l'Etat négationniste
    turc ? En minimisant les faits, en mettant sur un même plan victimes
    et assassins, tous coupables de massacres mutuels, il se pose (en
    toute innocence ?) en défenseur d'un Talaat Pacha, le Â" Hitler Â"
    turc a l'origine de l'extermination d'un million et demi d'Arméniens,
    sur les quelque deux millions que comptait l'Empire ottoman Le grand
    ordonnateur : Talaat Pacha

    C'est son choix. Vous aurez compris que ce n'est pas le mien.

    Merci de votre intérêt.

    Séta Papazian

    Lire aussi :

    Elections en Belgique : Schaerbeek, capitale du négationnisme ?

    Les liaisons dangereuses de nos universités

    Idée N°53 : Pas une voix arménienne pour le FN !

    La petite musique pro-négationniste de Jack Lang a Saint-Dié

    Lettre ouverte sur le communautarisme aux élections 2012

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    américaine

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    Source/Lien : Le Huffington Post

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