LE TURC FACE AU GENOCIDE
Jean Eckian
armenews.com
vendredi 19 octobre 2012
La sortie du dernier ouvrage du journaliste Hasan Cemal - prononcez
Hassan Djemal - est un pave dans la mare du negationnisme en
Turquie : 1915, le genocide armenien (Everest Yayinlari, en turc, 230
p.) ecorne le tabou des tabous d'un pays qui refuse toujours d'admettre
l'extermination planifiee de plus de un million d'Armeniens ottomans
par le gouvernement nationaliste jeune-turc, a partir de 1915. Il y
a quelques annees, le titre de ce livre aurait suffi a envoyer son
auteur en prison. Aujourd'hui, publie par un editeur a large audience,
il occupe les vitrines et les presentoirs de la plupart des librairies
du pays, ce qui constitue une veritable avancee.
Sur la couverture, une photo d'Hasan Cemal le montre agenouille devant
le memorial du genocide a Erevan, en Armenie, deposant un bouquet
de roses blanches au pied de la flamme du souvenir. "Je ne peux
pas oublier ce matin a Erevan, en septembre 2008, raconte-t-il. Aux
premières lueurs du jour, le mont Ararat emergeait et s'evanouissait
dans la brume. La main de l'Histoire, ai-je ecrit ce matin-la,
montrera la voie a ceux qui veulent voir."
pour lire la suite de l'article de Guillaume Perrier, voir lien
plus bas
Jean Eckian
armenews.com
vendredi 19 octobre 2012
La sortie du dernier ouvrage du journaliste Hasan Cemal - prononcez
Hassan Djemal - est un pave dans la mare du negationnisme en
Turquie : 1915, le genocide armenien (Everest Yayinlari, en turc, 230
p.) ecorne le tabou des tabous d'un pays qui refuse toujours d'admettre
l'extermination planifiee de plus de un million d'Armeniens ottomans
par le gouvernement nationaliste jeune-turc, a partir de 1915. Il y
a quelques annees, le titre de ce livre aurait suffi a envoyer son
auteur en prison. Aujourd'hui, publie par un editeur a large audience,
il occupe les vitrines et les presentoirs de la plupart des librairies
du pays, ce qui constitue une veritable avancee.
Sur la couverture, une photo d'Hasan Cemal le montre agenouille devant
le memorial du genocide a Erevan, en Armenie, deposant un bouquet
de roses blanches au pied de la flamme du souvenir. "Je ne peux
pas oublier ce matin a Erevan, en septembre 2008, raconte-t-il. Aux
premières lueurs du jour, le mont Ararat emergeait et s'evanouissait
dans la brume. La main de l'Histoire, ai-je ecrit ce matin-la,
montrera la voie a ceux qui veulent voir."
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