REVUE DE PRESSE
Do you speak duduk ?
La première fois que j'ai entendu parlé du duduk (ou doudouk), c'était
en France, à la télévision. Il était tard et un certain Didier
Malherbe (poète et musicien de jazz membre du Hadouk Trio) en avait
joué quelques notes dans une émission souvent cantonnée à l'univers du
classique. Un vent de mélancolie, douce et apaisante, s'était alors
emparé de tout le plateau, dès les premières notes, laissant planer
une atmosphère de tristesse délicieuse. L'émission terminée, le duduk
s'en est allé retrouvé la multitude d'instruments, hors du commun,
dont on ira (c'est promis !) acheter un disque bientôt, bientôt (c'est
à dire dans 6 mois !).
Mais curieusement, si l'on écoute pas du doudouk tous les jours, il
s'est réinvité assez rapidement dans mes oreilles par le biais d'un
chant traditionnel arménien : `Hanané`. Interprétée à de multiplies
reprises par des figures de la musique tzigane tel que le joyeux
groupe de Bratsch ou par le groupe `Papiers d'arménie`, il s'agit
d'une histoire d'amour où l'eau, le vent et la nature tout entière
subliment les sentiments. Pour vous faire tranquillement une idée : -
> http://www.youtube.com/watch ?v=R2AczkgS0kY&feature=related, et
magie du net oblige, vous pouvez même y trouver la traduction.
Une sonorité tout en souffle donc, puisque le musicien doit posséder
la technique de la respiration circulaire, tout comme les joueurs de
didgeridoo.
Enfin, si le nom ne vous dit rien, je parie que vous connaissez, en
réalité, déjà la douce mélodie du duduk. Son maître incontesté, Levon
Minassian (là encore un nom qui ne vous dit sans doute pas grand
chose) a collaboré avec de nombreux cinéastes et réalisateurs,
apportant ainsi à de grands films cette émotion si caractéristique :
`Amen` de Costa Gavras, `La terre vue du ciel` de Yann Arthus-Bertrand
mais également `Va, vis et deviens` de Radu Mihaileanu, ou plus
récemment encore dans `Ce que le jour doit à la nuit` d' Alexandre
Arcady, adapté du roman de Yasmina Khadra.
Régulièrement, les artistes mentionnés plus haut sont en tournée. Je
sais pas vous, mais moi je vais les guetter !
Bonne découverte à tous !!
http://tamusic.blogs.france24.com/article/2012/10/20/do-you-speak-duduk-0
dimanche 21 octobre 2012,
Stéphane ©armenews.com
Do you speak duduk ?
La première fois que j'ai entendu parlé du duduk (ou doudouk), c'était
en France, à la télévision. Il était tard et un certain Didier
Malherbe (poète et musicien de jazz membre du Hadouk Trio) en avait
joué quelques notes dans une émission souvent cantonnée à l'univers du
classique. Un vent de mélancolie, douce et apaisante, s'était alors
emparé de tout le plateau, dès les premières notes, laissant planer
une atmosphère de tristesse délicieuse. L'émission terminée, le duduk
s'en est allé retrouvé la multitude d'instruments, hors du commun,
dont on ira (c'est promis !) acheter un disque bientôt, bientôt (c'est
à dire dans 6 mois !).
Mais curieusement, si l'on écoute pas du doudouk tous les jours, il
s'est réinvité assez rapidement dans mes oreilles par le biais d'un
chant traditionnel arménien : `Hanané`. Interprétée à de multiplies
reprises par des figures de la musique tzigane tel que le joyeux
groupe de Bratsch ou par le groupe `Papiers d'arménie`, il s'agit
d'une histoire d'amour où l'eau, le vent et la nature tout entière
subliment les sentiments. Pour vous faire tranquillement une idée : -
> http://www.youtube.com/watch ?v=R2AczkgS0kY&feature=related, et
magie du net oblige, vous pouvez même y trouver la traduction.
Une sonorité tout en souffle donc, puisque le musicien doit posséder
la technique de la respiration circulaire, tout comme les joueurs de
didgeridoo.
Enfin, si le nom ne vous dit rien, je parie que vous connaissez, en
réalité, déjà la douce mélodie du duduk. Son maître incontesté, Levon
Minassian (là encore un nom qui ne vous dit sans doute pas grand
chose) a collaboré avec de nombreux cinéastes et réalisateurs,
apportant ainsi à de grands films cette émotion si caractéristique :
`Amen` de Costa Gavras, `La terre vue du ciel` de Yann Arthus-Bertrand
mais également `Va, vis et deviens` de Radu Mihaileanu, ou plus
récemment encore dans `Ce que le jour doit à la nuit` d' Alexandre
Arcady, adapté du roman de Yasmina Khadra.
Régulièrement, les artistes mentionnés plus haut sont en tournée. Je
sais pas vous, mais moi je vais les guetter !
Bonne découverte à tous !!
http://tamusic.blogs.france24.com/article/2012/10/20/do-you-speak-duduk-0
dimanche 21 octobre 2012,
Stéphane ©armenews.com