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L'OSCE DANS LA ZONE DU CONFLIT ENTRE L'AZERBAIDJAN ET LE KARABAGH
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=68326
24-10-2012
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique,
économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition
par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France.
Représentation du Haut-Karabagh en France
Une mission d'inspection de l'OSCE dans la zone du conflit entre
l'Azerbaïdjan et le Karabagh
Le processus de négociations sous l'égide du Groupe de Minsk de l'OSCE
a été affecté par l'affaire Safarov, qui a fait redouter un regain de
tensions sur la frontière entre le Haut-Karabagh et l'Azerbaïdjan. Une
mission d'inspection de l'OSCE s'y est rendue le 10 octobre. Elle
n'a constaté aucune violation du cessez-le-feu.
L'affaire Safarov a suscité un regain de tension entre Arméniens et
Azerbaidjanais, contrariant la poursuite d'un processus de paix déjà
dans l'impasse en raison du refus de Bakou de parvenir à un compromis
sur les principes de base du plan de paix proposé par les coprésidents
français, russe et américain du Groupe de Minsk de l'OSCE. Ceux-ci,
dont la dernière tournée dans la zone du conflit remonte au 13 juin,
avaient d'ailleurs exprimé leur préoccupation concernant les incidences
de cette affaire sur les pourparlers de paix, dans une déclaration
commune le 3 septembre. Les coprésidents du Groupe de Minsk, les
ambassadeurs Jacques Faure (France), Robert Bradtke (Etats-Unis)
et Igor Popov (Russie), ont pu faire part de leur préoccupation de
vive voix aux ministres des affaires étrangères arménien, Edouard
Nalbandian, et azerbaïdjanais, Elmar Mammadyarov, qu'ils avaient
rencontrés séparément à Paris les 2 et 3 septembre, conformément à
un agenda fixé bien avant que n'éclate l'affaire.
Les ministres azéri et arménien ne s'étaient pas rencontrés à
Paris, et ils ne se rencontreront pas davantage à New York le 24
septembre, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies où ils
prononceront leurs discours. Si elle a condamné fermement l'attitude
de l'Azerbaïdjan, l'Arménie, par la voix de son président Serge
Sarkissian, a toutefois exprimé la volonté de poursuivre ses efforts
en vue de relancer le processus de paix, alors que l'Azerbaïdjan
a réitéré ses critiques à l'encontre du Groupe de Minsk, qu'il a
suspecté de vouloir utiliser l'affaire Safarov pour justifier son
incapacité à sortir le processus de paix de l'impasse.
C'est dans ce climat tendu qu'une mission d'inspection de l'OSCE
s'est rendue le 10 octobre sur la frontière séparant l'armée azérie
des forces du Haut Karabagh. Les observateurs ont visité les positions
de l'armée du Karabagh défendant le tronçon d'Askeran de la « ligne de
contact », au sud-est de la République du Haut Karabagh, conformément
à un accord passé avec les autorités du territoire. La mission était
conduite par l'aide du camp du représentant personnel du président
en exercice de l'OSCE, Jiri Aberle (République tchèque) et par le
coordinateur du bureau de l'OSCE Peter Kee (Grande-Bretagne). La
mission d'inspection du côté azéri de la frontière était dirigée
par le représentant personnel du président en exercice de l'OSCE,
l'ambassadeur Andrzey Kasprzyk (Pologne). Les observateurs
internationaux se sont montrés satisfaits de la mission et n'ont
constaté aucune violation du cessez-le-feu sur la frontière.
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Source/Lien : Représentation du Haut-Karabagh en France
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Une mission d'inspection de l'OSCE dans la zone du conflit entre
l'Azerbaïdjan et le Karabagh
Le processus de négociations sous l'égide du Groupe de Minsk de l'OSCE
a été affecté par l'affaire Safarov, qui a fait redouter un regain de
tensions sur la frontière entre le Haut-Karabagh et l'Azerbaïdjan. Une
mission d'inspection de l'OSCE s'y est rendue le 10 octobre. Elle
n'a constaté aucune violation du cessez-le-feu.
L'affaire Safarov a suscité un regain de tension entre Arméniens et
Azerbaidjanais, contrariant la poursuite d'un processus de paix déjà
dans l'impasse en raison du refus de Bakou de parvenir à un compromis
sur les principes de base du plan de paix proposé par les coprésidents
français, russe et américain du Groupe de Minsk de l'OSCE. Ceux-ci,
dont la dernière tournée dans la zone du conflit remonte au 13 juin,
avaient d'ailleurs exprimé leur préoccupation concernant les incidences
de cette affaire sur les pourparlers de paix, dans une déclaration
commune le 3 septembre. Les coprésidents du Groupe de Minsk, les
ambassadeurs Jacques Faure (France), Robert Bradtke (Etats-Unis)
et Igor Popov (Russie), ont pu faire part de leur préoccupation de
vive voix aux ministres des affaires étrangères arménien, Edouard
Nalbandian, et azerbaïdjanais, Elmar Mammadyarov, qu'ils avaient
rencontrés séparément à Paris les 2 et 3 septembre, conformément à
un agenda fixé bien avant que n'éclate l'affaire.
Les ministres azéri et arménien ne s'étaient pas rencontrés à
Paris, et ils ne se rencontreront pas davantage à New York le 24
septembre, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies où ils
prononceront leurs discours. Si elle a condamné fermement l'attitude
de l'Azerbaïdjan, l'Arménie, par la voix de son président Serge
Sarkissian, a toutefois exprimé la volonté de poursuivre ses efforts
en vue de relancer le processus de paix, alors que l'Azerbaïdjan
a réitéré ses critiques à l'encontre du Groupe de Minsk, qu'il a
suspecté de vouloir utiliser l'affaire Safarov pour justifier son
incapacité à sortir le processus de paix de l'impasse.
C'est dans ce climat tendu qu'une mission d'inspection de l'OSCE
s'est rendue le 10 octobre sur la frontière séparant l'armée azérie
des forces du Haut Karabagh. Les observateurs ont visité les positions
de l'armée du Karabagh défendant le tronçon d'Askeran de la « ligne de
contact », au sud-est de la République du Haut Karabagh, conformément
à un accord passé avec les autorités du territoire. La mission était
conduite par l'aide du camp du représentant personnel du président
en exercice de l'OSCE, Jiri Aberle (République tchèque) et par le
coordinateur du bureau de l'OSCE Peter Kee (Grande-Bretagne). La
mission d'inspection du côté azéri de la frontière était dirigée
par le représentant personnel du président en exercice de l'OSCE,
l'ambassadeur Andrzey Kasprzyk (Pologne). Les observateurs
internationaux se sont montrés satisfaits de la mission et n'ont
constaté aucune violation du cessez-le-feu sur la frontière.
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