POUR UN CCAF FORT, PAR JACQUES DONABEDIAN
Ara
armenews.com
mercredi 24 octobre 2012
Le CCAF rassemble autour d'un meme projet des associations et des
partis politiques.
Il n'est pas facile de trouver un consensus qui satisfasse a la foi
les exigences des structures verticales telles les nationales et
internationales et les preoccupations des structures horizontales,
comme les amicales et associations locales.
Aujourd'hui les representants des grandes composantes de la communaute
et la plupart des associations regionales, ont appris a travailler
ensemble, se respectent et s'apprecient. Le CCAF est fier de ce
resultat, de cette maturite politique obtenue après tant d'annees de
dissensions inutiles.
Cela ne s'est pas fait en claquant des doigts. Chaque representant
d'association a apporte sa precieuse contribution, chacun selon ses
competences et sa disponibilite, en sacrifiant sa vie professionnelle,
familiale, ses finances et surtout en mettant de côte son ego, meme
s'il existe encore quelques grenouilles qui veulent se faire aussi
grosses que le b~\uf.
C'est ainsi que le CCAF a enregistre de nombreux succès a l'Assemblee
nationale et au Senat mais egalement auprès de l'opinion publique. Le
travail en commun a permis de creer un climat de sympathie et de
confiance reciproque entre toutes les composantes de la communaute.
Certes l'action et le succès favorisent cet etat d'esprit. Mais on
ne gagne pas a tous les coups ! Deux echecs ont terni ce tableau.
Le CFA qui aurait permis a la communaute de se doter d'une structure
democratique regroupant tous les individus desireux de participer
a sa destinee n'a pas souleve leur enthousiasme. Le projet est mis
pour le moment en stand-by.
Le texte prevoyant la penalisation de la negation du genocide, bien
qu'ayant ete vote par le parlement, a ete rejete par le Conseil
constitutionnel.
Dans ces deux cas ce sont de nombreuses reunions, d'echange avec des
personnalites, beaucoup d'efforts qui ont monopolise le CCAF et qui
pour le moment n'ont pas abouti.
La voix des detracteurs du CCAF a commence a se faire entendre.
Certains ont meme pris pour cible des responsables du CCAF a travers
des articles calomnieux. La communaute a commence a s'interroger. A
quoi sert le CCAF ? Rassembler pour ne rien faire a quoi cela
sert-il ? Ce sont les questions que se posent les personnes qui ont
la memoire courte et, certaines associations qui ne font pas partie
du CCAF ont multiplie leurs critiques alors qu'au contraire, c'est
dans ces periodes difficiles que l'on doit-etre encore plus solidaire
et se renforcer.
Le CCAF l'a compris. En attendant de plancher sur les modifications
du projet CFA, le CCAF s'est dote d'une structure nationale. Aussi
surprenant que cela puisse paraitre, jusqu'a present il y avait trois
CCAF regionaux mais la structure federative nationale n'existait pas,
avec ses propres Statuts. Voila qui est fait. 9 delegues du CCAF Paris,
9 de Lyon, 9 de Marseille-Provence composent le conseil national qui
a designe son bureau. Ses membres sont des militants avertis qui ont
fait leur preuve, dont la notoriete est reconnue par tous et notamment
par la classe politique.
Son excellence l'ambassadeur d'Armenie, Monsieur Viguen TCHITETCHIAN
ainsi que le Ministre Vahagn ATAPEKYAN ont apporte leur soutien a cette
structure. Ils ont mis l'accent sur l'importance d'un CCAF fort dans
un contexte politique complexe et dont le rôle important est reconnu
par la France et par l'Armenie. Les organisations qui ne veulent pas
faire partie du CCAF ont tort, il faut qu'elles comprennent qu'on a
besoin du CCAF. Telle a ete la tenue de leurs propos a la dernière
reunion du conseil national, le 29 septembre dernier.
Nous avons besoin d'un CCAF fort pour lutter contre l'influence nefaste
de la propagande turco-azerie qui s'exprime efficacement en France
comme en Europe et qui malheureusement trouve ses relais auprès de
nombreuses personnalites qui meconnaissent les faits ou qui sont
sensibles a certains arguments. L'odeur du petrole efface l'odeur
du sang et l'appât du gain aussi hypothetique soit-il, facilite
l'amnesie, fait taire les bonnes consciences. L'affaire SAFAROV en
est l'expression toute recente. Le Karabakh est en danger fasse au
fanatisme et a la haine raciale erigee en doctrine d'etat par les
dirigeants de l'Azerbaïdjan avec l'appui bien sûr de ceux de Turquie.
Nous avons besoin d'un CCAF fort pour soutenir l'Armenie dans ses
efforts de democratisation, de lutte contre la corruption, pour le
bien-etre du peuple dans son pays. Il faut favoriser les echanges et
partenariat avec ce pays.
Nous avons besoin d'un CCAF fort pour intervenir efficacement lorsqu'il
s'agit de soutenir notre peuple quand il est en danger comme c'est
le cas aujourd'hui en Syrie.
Nous avons besoin d'un CCAF fort pour defendre la memoire de nos
aïeux, pour reclamer justice pour le peuple armenien. Cela passe
par un travail d'information permanent et une collaboration etroite
avec nos elus. Ce travail est fait sur l'axe Paris-Lyon-Marseille. Il
n'est pas fait dans les regions de France qui s'en eloignent. Il reste
egalement a faire au niveau des medias nationaux qui nous ignorent.
Nous avons a preparer la commemoration du centenaire du genocide qui
doit etre un veritable tsunami.
Nous avons besoin d'un CCAF fort pour encourager notre jeunesse a se
former, a conserver et perpetuer notre culture, a puiser dans notre
histoire glorieuse peuplee d'heros, leur espoir et leur confiance
dans l'avenir, leur fierte egalement,.
Pour etre fort le CCAF a besoin que chacun travaille en fonction de ses
competences et non pas du siège qu'il voudrait occuper. Le CCAF n'est
pas fait pour organiser des festivites diverses, il est fait pour mener
un combat qui ne supporte pas les etats d'âme, les jalousies et les
ranc~\urs. Au sein du CCAF tout le monde a confiance en tout le monde
et chacun, a sa place, est utile a la collectivite et a notre cause.
Le CCAF a besoin de se professionnaliser avec des permanents, des
specialistes, des outils modernes mais pour cela il lui faut des
soutiens financiers, des sponsors.
Les associations qui restent encore en dehors du CCAF doivent y adherer
afin de le rendre plus fort. C'est dans la diversite que le dialogue
s'enrichit, c'est dans la multiplicite des echanges que naissent les
nouvelles bonnes idees.
Pour etre fort le CCAF a besoin de la confiance du peuple armenien
de France, de son soutien moral et financier, de ses conseils plutôt
que de ses critiques, de sa mobilisation meme si telle ou telle
manifestation peut paraitre ringarde et qu'il y aurait eu mieux
a faire.
Nous ne sommes que des individus, militants benevoles et amateurs,
qui nous battons avec seulement la force de notre conviction fasse a
des etats puissants. Notre force reside dans notre determination a
defendre avec fierte une cause juste qui concerne l'humanite toute
entière. Notre force c'est nous tous, descendants des rescapes du
genocide, avec le respect et la tolerance que nous devons avoir les
uns envers les autres.
Comme l'a signale tout recemment un elu de la Ville de Marseille
qui denoncait dans son discours les promesses non tenues faites en
periode electorale, nous ne pouvons compter que sur nous-meme.
Jacques DONABEDIAN
Vice president du CCAF Marseille
Secretaire du conseil natonal du CCAF
mercredi 24 octobre 2012, Ara ©armenews.com
Ara
armenews.com
mercredi 24 octobre 2012
Le CCAF rassemble autour d'un meme projet des associations et des
partis politiques.
Il n'est pas facile de trouver un consensus qui satisfasse a la foi
les exigences des structures verticales telles les nationales et
internationales et les preoccupations des structures horizontales,
comme les amicales et associations locales.
Aujourd'hui les representants des grandes composantes de la communaute
et la plupart des associations regionales, ont appris a travailler
ensemble, se respectent et s'apprecient. Le CCAF est fier de ce
resultat, de cette maturite politique obtenue après tant d'annees de
dissensions inutiles.
Cela ne s'est pas fait en claquant des doigts. Chaque representant
d'association a apporte sa precieuse contribution, chacun selon ses
competences et sa disponibilite, en sacrifiant sa vie professionnelle,
familiale, ses finances et surtout en mettant de côte son ego, meme
s'il existe encore quelques grenouilles qui veulent se faire aussi
grosses que le b~\uf.
C'est ainsi que le CCAF a enregistre de nombreux succès a l'Assemblee
nationale et au Senat mais egalement auprès de l'opinion publique. Le
travail en commun a permis de creer un climat de sympathie et de
confiance reciproque entre toutes les composantes de la communaute.
Certes l'action et le succès favorisent cet etat d'esprit. Mais on
ne gagne pas a tous les coups ! Deux echecs ont terni ce tableau.
Le CFA qui aurait permis a la communaute de se doter d'une structure
democratique regroupant tous les individus desireux de participer
a sa destinee n'a pas souleve leur enthousiasme. Le projet est mis
pour le moment en stand-by.
Le texte prevoyant la penalisation de la negation du genocide, bien
qu'ayant ete vote par le parlement, a ete rejete par le Conseil
constitutionnel.
Dans ces deux cas ce sont de nombreuses reunions, d'echange avec des
personnalites, beaucoup d'efforts qui ont monopolise le CCAF et qui
pour le moment n'ont pas abouti.
La voix des detracteurs du CCAF a commence a se faire entendre.
Certains ont meme pris pour cible des responsables du CCAF a travers
des articles calomnieux. La communaute a commence a s'interroger. A
quoi sert le CCAF ? Rassembler pour ne rien faire a quoi cela
sert-il ? Ce sont les questions que se posent les personnes qui ont
la memoire courte et, certaines associations qui ne font pas partie
du CCAF ont multiplie leurs critiques alors qu'au contraire, c'est
dans ces periodes difficiles que l'on doit-etre encore plus solidaire
et se renforcer.
Le CCAF l'a compris. En attendant de plancher sur les modifications
du projet CFA, le CCAF s'est dote d'une structure nationale. Aussi
surprenant que cela puisse paraitre, jusqu'a present il y avait trois
CCAF regionaux mais la structure federative nationale n'existait pas,
avec ses propres Statuts. Voila qui est fait. 9 delegues du CCAF Paris,
9 de Lyon, 9 de Marseille-Provence composent le conseil national qui
a designe son bureau. Ses membres sont des militants avertis qui ont
fait leur preuve, dont la notoriete est reconnue par tous et notamment
par la classe politique.
Son excellence l'ambassadeur d'Armenie, Monsieur Viguen TCHITETCHIAN
ainsi que le Ministre Vahagn ATAPEKYAN ont apporte leur soutien a cette
structure. Ils ont mis l'accent sur l'importance d'un CCAF fort dans
un contexte politique complexe et dont le rôle important est reconnu
par la France et par l'Armenie. Les organisations qui ne veulent pas
faire partie du CCAF ont tort, il faut qu'elles comprennent qu'on a
besoin du CCAF. Telle a ete la tenue de leurs propos a la dernière
reunion du conseil national, le 29 septembre dernier.
Nous avons besoin d'un CCAF fort pour lutter contre l'influence nefaste
de la propagande turco-azerie qui s'exprime efficacement en France
comme en Europe et qui malheureusement trouve ses relais auprès de
nombreuses personnalites qui meconnaissent les faits ou qui sont
sensibles a certains arguments. L'odeur du petrole efface l'odeur
du sang et l'appât du gain aussi hypothetique soit-il, facilite
l'amnesie, fait taire les bonnes consciences. L'affaire SAFAROV en
est l'expression toute recente. Le Karabakh est en danger fasse au
fanatisme et a la haine raciale erigee en doctrine d'etat par les
dirigeants de l'Azerbaïdjan avec l'appui bien sûr de ceux de Turquie.
Nous avons besoin d'un CCAF fort pour soutenir l'Armenie dans ses
efforts de democratisation, de lutte contre la corruption, pour le
bien-etre du peuple dans son pays. Il faut favoriser les echanges et
partenariat avec ce pays.
Nous avons besoin d'un CCAF fort pour intervenir efficacement lorsqu'il
s'agit de soutenir notre peuple quand il est en danger comme c'est
le cas aujourd'hui en Syrie.
Nous avons besoin d'un CCAF fort pour defendre la memoire de nos
aïeux, pour reclamer justice pour le peuple armenien. Cela passe
par un travail d'information permanent et une collaboration etroite
avec nos elus. Ce travail est fait sur l'axe Paris-Lyon-Marseille. Il
n'est pas fait dans les regions de France qui s'en eloignent. Il reste
egalement a faire au niveau des medias nationaux qui nous ignorent.
Nous avons a preparer la commemoration du centenaire du genocide qui
doit etre un veritable tsunami.
Nous avons besoin d'un CCAF fort pour encourager notre jeunesse a se
former, a conserver et perpetuer notre culture, a puiser dans notre
histoire glorieuse peuplee d'heros, leur espoir et leur confiance
dans l'avenir, leur fierte egalement,.
Pour etre fort le CCAF a besoin que chacun travaille en fonction de ses
competences et non pas du siège qu'il voudrait occuper. Le CCAF n'est
pas fait pour organiser des festivites diverses, il est fait pour mener
un combat qui ne supporte pas les etats d'âme, les jalousies et les
ranc~\urs. Au sein du CCAF tout le monde a confiance en tout le monde
et chacun, a sa place, est utile a la collectivite et a notre cause.
Le CCAF a besoin de se professionnaliser avec des permanents, des
specialistes, des outils modernes mais pour cela il lui faut des
soutiens financiers, des sponsors.
Les associations qui restent encore en dehors du CCAF doivent y adherer
afin de le rendre plus fort. C'est dans la diversite que le dialogue
s'enrichit, c'est dans la multiplicite des echanges que naissent les
nouvelles bonnes idees.
Pour etre fort le CCAF a besoin de la confiance du peuple armenien
de France, de son soutien moral et financier, de ses conseils plutôt
que de ses critiques, de sa mobilisation meme si telle ou telle
manifestation peut paraitre ringarde et qu'il y aurait eu mieux
a faire.
Nous ne sommes que des individus, militants benevoles et amateurs,
qui nous battons avec seulement la force de notre conviction fasse a
des etats puissants. Notre force reside dans notre determination a
defendre avec fierte une cause juste qui concerne l'humanite toute
entière. Notre force c'est nous tous, descendants des rescapes du
genocide, avec le respect et la tolerance que nous devons avoir les
uns envers les autres.
Comme l'a signale tout recemment un elu de la Ville de Marseille
qui denoncait dans son discours les promesses non tenues faites en
periode electorale, nous ne pouvons compter que sur nous-meme.
Jacques DONABEDIAN
Vice president du CCAF Marseille
Secretaire du conseil natonal du CCAF
mercredi 24 octobre 2012, Ara ©armenews.com