Revue de Presse
Entre la Turquie et la Russie, le gaz n'éclaire pas tout
Par Ariane Bonzon, Slate.fr -
Pas rivales mais pas non plus complices : les relations entre Russie
et Turquie relèveraient plutôt de la nécessité réciproque.
A la suite de l'interception le 10 octobre d'un avion de ligne syrien
Moscou-Damas par des F-16 de l'armée turque -et de la confiscation des
supposées pièces d'armement russes qu'il transportait-le ministre
russe des Affaires étrangères, connu pour son fort tempérament, s'est
montré plutôt conciliant. Cet incident, a ajouté Serguei Lavroff,
n'affectera pas les relations turco-russes qui « sont en train de se
développer sur une base stable et solide ».
Ce n'est pas tant le rôle d'une « Russie pro-Syrie » que le Premier
ministre turc Recep Tayyip Erdogan veut montrer du doigt, estime
l'universitaire Alexandre Toumarkine, que le dysfonctionnement du
Conseil de sécurité des Nations unies.
« Le Premier ministre turc dénonce les veto russes (et chinois) mais
surtout, il accuse le Conseil de sécurité d'avoir perdu toute
légitimité, et de ne pas être représentatif n'étant pas parvenu à
mettre en `uvre une politique efficace pour répondre aux événements de
Syrie. »
Le chercheur français de l'Orient-Institut Istanbul (dépendant de la
fondation Max Weber) précise :
« La Turquie et la Russie sont interdépendantes, elles ont extrêmement
besoin l'une de l'autre, et il ne faut donc pas s'étonner de la
réaction modérée de Lavroff. »
Lire la suite, voir lien plus bas
samedi 27 octobre 2012,
Jean Eckian ©armenews.com
Entre la Turquie et la Russie, le gaz n'éclaire pas tout
Par Ariane Bonzon, Slate.fr -
Pas rivales mais pas non plus complices : les relations entre Russie
et Turquie relèveraient plutôt de la nécessité réciproque.
A la suite de l'interception le 10 octobre d'un avion de ligne syrien
Moscou-Damas par des F-16 de l'armée turque -et de la confiscation des
supposées pièces d'armement russes qu'il transportait-le ministre
russe des Affaires étrangères, connu pour son fort tempérament, s'est
montré plutôt conciliant. Cet incident, a ajouté Serguei Lavroff,
n'affectera pas les relations turco-russes qui « sont en train de se
développer sur une base stable et solide ».
Ce n'est pas tant le rôle d'une « Russie pro-Syrie » que le Premier
ministre turc Recep Tayyip Erdogan veut montrer du doigt, estime
l'universitaire Alexandre Toumarkine, que le dysfonctionnement du
Conseil de sécurité des Nations unies.
« Le Premier ministre turc dénonce les veto russes (et chinois) mais
surtout, il accuse le Conseil de sécurité d'avoir perdu toute
légitimité, et de ne pas être représentatif n'étant pas parvenu à
mettre en `uvre une politique efficace pour répondre aux événements de
Syrie. »
Le chercheur français de l'Orient-Institut Istanbul (dépendant de la
fondation Max Weber) précise :
« La Turquie et la Russie sont interdépendantes, elles ont extrêmement
besoin l'une de l'autre, et il ne faut donc pas s'étonner de la
réaction modérée de Lavroff. »
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samedi 27 octobre 2012,
Jean Eckian ©armenews.com