MÉDIAS
L'Arménie attend de l'Italie son soutien pour la reconnaissance du
génocide et pour le droit à l'autodétermination du Haut-Karabagh
EREVAN, 25 Octobre, Armenpress : Plusieurs quotidiens italiens ont
publié une entrevue avec Serge Sarkissian, Président de la République
d'Arménie. L'entrevue était menée par le membre du parlement italien
Giancarlo Mazzuca. Comme le rapporte Armenpress citant panrama.am, le
journaliste italien a publié l'entrevue dans Quotidiano Nazionale.
M. le Président, qu'est ce que l'attribution du Prix Nobel de la Paix
à l'Europe signifie pour l'Arménie ?
C'est une grande reconnaissance pour nous tous, parce que nous nous
considérons nous-mêmes comme une partie de l'Europe. Nous avons une
histoire commune et si nous n'avons pas de frontière commune, nous
sommes au moins des pays voisins. Il suffit de regarder dans les
cartes du monde romain. Nous partageons les mêmes valeurs chrétiennes
et tout a long des années, nous avons progressé vers plus de
démocratie, de tolérance, et vers les idéaux de liberté d'expression,
laissés dans l'ombre pendant des siècles. Nous nous sentons européens
et nous aspirons à être des citoyens de l'Europe, cette Europe fondée
sur l'idée de famille et sur le droit, stipulé dans sa Constitution.
Qu'attend l'Arménie de l'Italie ?
Notre histoire commune rend le dialogue facile. Ce n'est pas un hasard
s'il existe en Italie des communautés arméniennes pleines de vie
encore aujourd'hui, depuis Milan jusqu'à Ravenne, sans oublier les
plus vivantes des communautés arméniennes, je pense à la Congrégation
Arménienne de Venise et à l'Eglise Saint Grégoire l'Illuminateur de
Naples. Pour ce qui concerne aujourd'hui le resserrement des liens
entre nos deux pays, on peut l'envisager sur deux points. D'abord,
nous avons besoin de votre soutien moral sur les défis les plus
importants que sont la reconnaissance universelle du génocide perpétré
par l'Empire ottoman et la reconnaissance du droit du Haut-Karabagh à
l'autodétermination. Nous espérons ensuite des investissements
italiens en capitaux dans notre pays.
Quelles sont les perspectives auxquelles les sociétés italiennes
peuvent s'attendre en Arménie et quelles sont les activités qui
intéressent le plus l'Arménie ?
Nous souhaitons collaborer avec des sociétés engagées dans la
production innovante. L'Arménie fait bénéficier d'avantages fiscaux
particuliers les sociétés qui s'installent dans l'une ou l'autre de
ses deux zones franches, ce qui n'est pas exclusif d'avantages fiscaux
en cas d'installation dans d'autres zones. On peut avoir confiance en
l'Arménie, c'est le cas par exemple de la société Renco, de Pesaro,
dont le programme de construction d'hôtels a été profitable.
dimanche 28 octobre 2012,
Jean Eckian ©armenews.com
L'Arménie attend de l'Italie son soutien pour la reconnaissance du
génocide et pour le droit à l'autodétermination du Haut-Karabagh
EREVAN, 25 Octobre, Armenpress : Plusieurs quotidiens italiens ont
publié une entrevue avec Serge Sarkissian, Président de la République
d'Arménie. L'entrevue était menée par le membre du parlement italien
Giancarlo Mazzuca. Comme le rapporte Armenpress citant panrama.am, le
journaliste italien a publié l'entrevue dans Quotidiano Nazionale.
M. le Président, qu'est ce que l'attribution du Prix Nobel de la Paix
à l'Europe signifie pour l'Arménie ?
C'est une grande reconnaissance pour nous tous, parce que nous nous
considérons nous-mêmes comme une partie de l'Europe. Nous avons une
histoire commune et si nous n'avons pas de frontière commune, nous
sommes au moins des pays voisins. Il suffit de regarder dans les
cartes du monde romain. Nous partageons les mêmes valeurs chrétiennes
et tout a long des années, nous avons progressé vers plus de
démocratie, de tolérance, et vers les idéaux de liberté d'expression,
laissés dans l'ombre pendant des siècles. Nous nous sentons européens
et nous aspirons à être des citoyens de l'Europe, cette Europe fondée
sur l'idée de famille et sur le droit, stipulé dans sa Constitution.
Qu'attend l'Arménie de l'Italie ?
Notre histoire commune rend le dialogue facile. Ce n'est pas un hasard
s'il existe en Italie des communautés arméniennes pleines de vie
encore aujourd'hui, depuis Milan jusqu'à Ravenne, sans oublier les
plus vivantes des communautés arméniennes, je pense à la Congrégation
Arménienne de Venise et à l'Eglise Saint Grégoire l'Illuminateur de
Naples. Pour ce qui concerne aujourd'hui le resserrement des liens
entre nos deux pays, on peut l'envisager sur deux points. D'abord,
nous avons besoin de votre soutien moral sur les défis les plus
importants que sont la reconnaissance universelle du génocide perpétré
par l'Empire ottoman et la reconnaissance du droit du Haut-Karabagh à
l'autodétermination. Nous espérons ensuite des investissements
italiens en capitaux dans notre pays.
Quelles sont les perspectives auxquelles les sociétés italiennes
peuvent s'attendre en Arménie et quelles sont les activités qui
intéressent le plus l'Arménie ?
Nous souhaitons collaborer avec des sociétés engagées dans la
production innovante. L'Arménie fait bénéficier d'avantages fiscaux
particuliers les sociétés qui s'installent dans l'une ou l'autre de
ses deux zones franches, ce qui n'est pas exclusif d'avantages fiscaux
en cas d'installation dans d'autres zones. On peut avoir confiance en
l'Arménie, c'est le cas par exemple de la société Renco, de Pesaro,
dont le programme de construction d'hôtels a été profitable.
dimanche 28 octobre 2012,
Jean Eckian ©armenews.com