Agence France Presse
31 août 2012 vendredi 5:26 PM GMT
Azerbaïdjan: l'Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la Hongrie
: EREVAN 31 août 2012
L'Arménie a annoncé vendredi qu'elle suspendait ses relations
diplomatiques avec la Hongrie à la suite de l'extradition par Budapest
d'un soldat azerbaïdjanais ayant décapité un officier arménien lors
d'une formation de l'Otan en 2004, soldat qui a ensuite été gracié en
Azerbaïdjan.
"Aujourd'hui, nous suspendons nos relations avec la Hongrie", a
déclaré le président arménien, Serge Sarkissian, dans un communiqué
publié par le service de presse de la présidence.
"Par leurs actions conjointes, l'Azerbaïdjan et la Hongrie ont ouvert
la voie à ce que ces crimes se répètent. Je ne peux pas le tolérer. La
république d'Arménie ne peut pas le tolérer", a-t-il indiqué.
Condamné à la perpétuité pour le meurtre d'un officier arménien à
Budapest en 2004, Ramil Safarov, 35 ans, a été extradé vendredi vers
son pays par les autorités hongroises et gracié aussitôt par le
président azerbaïdjanais, Ilham Aliev.
En 2004, Safarov avait décapité l'officier arménien Gourgen Margarian
dans son sommeil, lors d'une formation d'anglais organisée dans une
académie militaire à Budapest par l'Alliance atlantique pour des
soldats originaires des pays de l'ex-URSS.
Le président arménien a qualifié la décision de la Hongrie d'extrader
Safarov de "grave erreur", soulignant qu'il s'agissait d'un "meurtre
pour des motifs ethniques".
Par ailleurs, plusieurs Arméniens en colère ont lancé des tomates
vendredi soir sur le btiment de l'ambassade de Hongrie pour protester
contre cette extradition.
L'Arménie et l'Azerbaïdjan se disputent depuis des années le contrôle
du Nagorny Karabakh. Rattachée à l'Azerbaïdjan pendant la période
soviétique, cette région a proclamé son indépendance, non reconnue par
la communauté internationale, après une guerre qui a fait 30.000 morts
et des centaines de milliers de réfugiés entre 1988 et 1994.
Un cessez-le-feu a été signé en 1994, mais Bakou et Erevan n'arrivent
pas à se mettre d'accord sur le statut de la région.
31 août 2012 vendredi 5:26 PM GMT
Azerbaïdjan: l'Arménie suspend ses relations diplomatiques avec la Hongrie
: EREVAN 31 août 2012
L'Arménie a annoncé vendredi qu'elle suspendait ses relations
diplomatiques avec la Hongrie à la suite de l'extradition par Budapest
d'un soldat azerbaïdjanais ayant décapité un officier arménien lors
d'une formation de l'Otan en 2004, soldat qui a ensuite été gracié en
Azerbaïdjan.
"Aujourd'hui, nous suspendons nos relations avec la Hongrie", a
déclaré le président arménien, Serge Sarkissian, dans un communiqué
publié par le service de presse de la présidence.
"Par leurs actions conjointes, l'Azerbaïdjan et la Hongrie ont ouvert
la voie à ce que ces crimes se répètent. Je ne peux pas le tolérer. La
république d'Arménie ne peut pas le tolérer", a-t-il indiqué.
Condamné à la perpétuité pour le meurtre d'un officier arménien à
Budapest en 2004, Ramil Safarov, 35 ans, a été extradé vendredi vers
son pays par les autorités hongroises et gracié aussitôt par le
président azerbaïdjanais, Ilham Aliev.
En 2004, Safarov avait décapité l'officier arménien Gourgen Margarian
dans son sommeil, lors d'une formation d'anglais organisée dans une
académie militaire à Budapest par l'Alliance atlantique pour des
soldats originaires des pays de l'ex-URSS.
Le président arménien a qualifié la décision de la Hongrie d'extrader
Safarov de "grave erreur", soulignant qu'il s'agissait d'un "meurtre
pour des motifs ethniques".
Par ailleurs, plusieurs Arméniens en colère ont lancé des tomates
vendredi soir sur le btiment de l'ambassade de Hongrie pour protester
contre cette extradition.
L'Arménie et l'Azerbaïdjan se disputent depuis des années le contrôle
du Nagorny Karabakh. Rattachée à l'Azerbaïdjan pendant la période
soviétique, cette région a proclamé son indépendance, non reconnue par
la communauté internationale, après une guerre qui a fait 30.000 morts
et des centaines de milliers de réfugiés entre 1988 et 1994.
Un cessez-le-feu a été signé en 1994, mais Bakou et Erevan n'arrivent
pas à se mettre d'accord sur le statut de la région.