RFi
4 sept 2012
L'Arménie prête à une nouvelle «guerre» contre l'Azerbaïdjan après la
grce d'un meurtrier
Le ton monte entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, pays qui se disputent
depuis les années 90 le contrôle de l'enclave de Nagorny Karabach.
C'est le président azerbaïdjanais qui a attisé la colère d'Erevan, en
graciant un officier, condamné pourtant à la perpétuité en Hongrie
pour avoir décapité un militaire arménien. Furieux, le président
arménien a averti, lundi 3 septembre, être prêt à refaire la « guerre
» contre l'Azerbaïdjan.
« Nous ne voulons pas la guerre, mais si nous y sommes contraints,
nous nous battrons et nous gagnerons », a déclaré le président
arménien Serge Sarkissian. Il faut dire que son voisin, le président
azerbaïdjanais, a fait fort : l'officier Ramil Safarov était à peine
de retour dans son pays qu'Ilham Aliev l'a gracié. Accueilli en héros,
l'officier azerbaïdjanais qui a assassiné un militaire arménien en
2004, a même été promu au rang de major. Comme si cela ne suffisait
pas, les autorités lui ont offert une maison et le paiement de son
salaire pour les huit années passées dans une prison hongroise.
C'était la provocation de trop pour l'Arménie. Le président Sarkissian
a donc dénoncé l'Azerbaïdjan comme un pays où « l'on glorifie
publiquement n'importe quel btard qui a tué des gens simplement parce
qu'ils sont Arméniens ».
Erevan peut compter sur le soutien de Washington : Le président
américain Barack Obama s'est déclaré « très préoccupé » par la
décision de Bakou. La Hongrie aussi est visiblement gênée par ce
nouveau rebondissement. Budapest a qualifiée d' « inacceptable » la
grce accordée au soldat Safarov.
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20120903-armenie-prete-une-nouvelle-guerre-contre-azerbaidjan-apres-grace-meurtrier
4 sept 2012
L'Arménie prête à une nouvelle «guerre» contre l'Azerbaïdjan après la
grce d'un meurtrier
Le ton monte entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, pays qui se disputent
depuis les années 90 le contrôle de l'enclave de Nagorny Karabach.
C'est le président azerbaïdjanais qui a attisé la colère d'Erevan, en
graciant un officier, condamné pourtant à la perpétuité en Hongrie
pour avoir décapité un militaire arménien. Furieux, le président
arménien a averti, lundi 3 septembre, être prêt à refaire la « guerre
» contre l'Azerbaïdjan.
« Nous ne voulons pas la guerre, mais si nous y sommes contraints,
nous nous battrons et nous gagnerons », a déclaré le président
arménien Serge Sarkissian. Il faut dire que son voisin, le président
azerbaïdjanais, a fait fort : l'officier Ramil Safarov était à peine
de retour dans son pays qu'Ilham Aliev l'a gracié. Accueilli en héros,
l'officier azerbaïdjanais qui a assassiné un militaire arménien en
2004, a même été promu au rang de major. Comme si cela ne suffisait
pas, les autorités lui ont offert une maison et le paiement de son
salaire pour les huit années passées dans une prison hongroise.
C'était la provocation de trop pour l'Arménie. Le président Sarkissian
a donc dénoncé l'Azerbaïdjan comme un pays où « l'on glorifie
publiquement n'importe quel btard qui a tué des gens simplement parce
qu'ils sont Arméniens ».
Erevan peut compter sur le soutien de Washington : Le président
américain Barack Obama s'est déclaré « très préoccupé » par la
décision de Bakou. La Hongrie aussi est visiblement gênée par ce
nouveau rebondissement. Budapest a qualifiée d' « inacceptable » la
grce accordée au soldat Safarov.
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20120903-armenie-prete-une-nouvelle-guerre-contre-azerbaidjan-apres-grace-meurtrier