LE HAUT COMMISSARIAT DES DROITS DE L'HOMME DE L'ONU SE DIT " TROS PREOCCUPE " PAR L'AFFAIRE SAFAROV
Gari
armenews.com
mardi 11 septembre 2012
Le Haut Commissariat des droits de l'homme des Nations unies a a
son tour reagi le vendredi 7 septembre au pardon accorde par les
autorites azeries a ramil Safarov, cet officier azeri extrade le
31 août en Azerbaïdjan par la Hongrie, où il purgeait une peine
d'emprisonnement a perpetuite pour le meurtre d'un officier armenien
en 2004 a Budapest. "Nous sommes très preoccupes par l'affaire Ramil
Safarov", a declare Rupert Colville, le porteparole de l'agence
onusienne (OHCHR).
"Les normes internationales concernant des crimes de cette gravite
doivent etre respectes", a-t-il indique devant les journalistes a
Genève, insistant sur le fait "que les crimes motives par la haine
ethnique d'une telle gravite devraient etre condamnes et recevoir
la sanction appropriee - et non pas glorifies en piublic par des
dirigeants et des responsables politiques". La veille, le secretaire
general de l'ONU Ban Ki-moon s'etait egalement declare "preoccupe"
par cette grâce presidentielle, tout comme les Etats-Unis, l'Union
europeenne et la Russie. L'association de defense des droits de l'homme
Amnesty International a aussi critique le gouvernement de l'Azerbaïdjan
pour la grâce accordee a Safarov, qui a ete accueilli en heros a
Bakou, en precisant qu'un tel comportement apportait une "caution
aux crimes et violences motives par la haine ethnique". "En accordant
son pardon a Ramil Safarov et en le glorifiant ensuite, le president
[Ilham] Aliyev a adresse un message aux Azerbaïdjanais, indiquant
que la violence contre les Armeniens est non seulement acceptable,
mais recompensee", a indique l'organisation internationale dans une
declaration diffusee le 6 septembre. "Le gouvernement de l'Azerbaïdjan
devrait revenir sur tous les privilèges qu'il a accordes a Safarov et
condamner publiquement la violence ethnique", poursuit le communique
d'Amnesty International, qui appelle aussi le gouvernement armenien a
"preciser que les actes de vengeance a l'encontre des Azeris ne sont
pas acceptables".
Gari
armenews.com
mardi 11 septembre 2012
Le Haut Commissariat des droits de l'homme des Nations unies a a
son tour reagi le vendredi 7 septembre au pardon accorde par les
autorites azeries a ramil Safarov, cet officier azeri extrade le
31 août en Azerbaïdjan par la Hongrie, où il purgeait une peine
d'emprisonnement a perpetuite pour le meurtre d'un officier armenien
en 2004 a Budapest. "Nous sommes très preoccupes par l'affaire Ramil
Safarov", a declare Rupert Colville, le porteparole de l'agence
onusienne (OHCHR).
"Les normes internationales concernant des crimes de cette gravite
doivent etre respectes", a-t-il indique devant les journalistes a
Genève, insistant sur le fait "que les crimes motives par la haine
ethnique d'une telle gravite devraient etre condamnes et recevoir
la sanction appropriee - et non pas glorifies en piublic par des
dirigeants et des responsables politiques". La veille, le secretaire
general de l'ONU Ban Ki-moon s'etait egalement declare "preoccupe"
par cette grâce presidentielle, tout comme les Etats-Unis, l'Union
europeenne et la Russie. L'association de defense des droits de l'homme
Amnesty International a aussi critique le gouvernement de l'Azerbaïdjan
pour la grâce accordee a Safarov, qui a ete accueilli en heros a
Bakou, en precisant qu'un tel comportement apportait une "caution
aux crimes et violences motives par la haine ethnique". "En accordant
son pardon a Ramil Safarov et en le glorifiant ensuite, le president
[Ilham] Aliyev a adresse un message aux Azerbaïdjanais, indiquant
que la violence contre les Armeniens est non seulement acceptable,
mais recompensee", a indique l'organisation internationale dans une
declaration diffusee le 6 septembre. "Le gouvernement de l'Azerbaïdjan
devrait revenir sur tous les privilèges qu'il a accordes a Safarov et
condamner publiquement la violence ethnique", poursuit le communique
d'Amnesty International, qui appelle aussi le gouvernement armenien a
"preciser que les actes de vengeance a l'encontre des Azeris ne sont
pas acceptables".