Ouest-France
lundi 10 septembre 2012
nantes Edition
La famille Kudoyan a été expulsée de son logement
Coup dur les jours précédents la rentrée scolaire pour la famille
Kudoyan. Hébergée depuis un an par la Cada (Centre d'accueil des
demandeurs d'asile-association Saint-Benoît Labbre) qui détient des
logements d'urgence à Vertou, la famille, qui avait été déboutée de
ses droits d'asile en octobre 2011, a été expulsée le mercredi 29
août. Le 7 mai dernier, elle s'était vue signifier un refus à sa
demande de recours.
Du travailmais pas de logement
Cette expulsion a été traumatisante pour Maria, seule présente au
domicile avec ses deux enfants à ce moment-là quand sont intervenus
huissiers, gendarmes... « J'ai dû réveiller Monica et j'ai eu à peine
une demi-heure pour préparer quelques affaires, tout est encore
là-bas... Ça m'a rappelé ce que j'ai vécu en Arménie, »raconte-t-elle
(lire Ouest-France du mercredi 23 mai).
La situation est quasi kafkaïenne : le père travaille dans une société
de services qui selon Maria serait prête à prendre Roman en CDI, s'il
pouvait présenter un titre de séjour. De son côté, il semble que la
préfecture attende que Roman présente une preuve d'embauche en CDI,
pour délivrer le titre qui leur assurera enfin un statut légal,
indispensable pour obtenir un logement dont ils peuvent payer le
loyer.
Dans l'urgence, la famille a été logée à l'hôtel pendant cinq nuits
par la municipalité. Depuis, elle est accueillie par une famille amie.
Mais cela ne pourra pas durer.
Fait nouveau ce vendredi. Alors que Maria s'était rendue à la
préfecture, elle y a appris, bonne nouvelle, que Roman devait se
présenter ce lundi 10 septembre avec son contrat de travail en cours,
pour obtenir une prolongation du récépissé de demande de son titre de
séjour. Il s'agit d'un nouveau sursis, mais cela ne résout pas
l'immédiat et le crucial problème du logement.
lundi 10 septembre 2012
nantes Edition
La famille Kudoyan a été expulsée de son logement
Coup dur les jours précédents la rentrée scolaire pour la famille
Kudoyan. Hébergée depuis un an par la Cada (Centre d'accueil des
demandeurs d'asile-association Saint-Benoît Labbre) qui détient des
logements d'urgence à Vertou, la famille, qui avait été déboutée de
ses droits d'asile en octobre 2011, a été expulsée le mercredi 29
août. Le 7 mai dernier, elle s'était vue signifier un refus à sa
demande de recours.
Du travailmais pas de logement
Cette expulsion a été traumatisante pour Maria, seule présente au
domicile avec ses deux enfants à ce moment-là quand sont intervenus
huissiers, gendarmes... « J'ai dû réveiller Monica et j'ai eu à peine
une demi-heure pour préparer quelques affaires, tout est encore
là-bas... Ça m'a rappelé ce que j'ai vécu en Arménie, »raconte-t-elle
(lire Ouest-France du mercredi 23 mai).
La situation est quasi kafkaïenne : le père travaille dans une société
de services qui selon Maria serait prête à prendre Roman en CDI, s'il
pouvait présenter un titre de séjour. De son côté, il semble que la
préfecture attende que Roman présente une preuve d'embauche en CDI,
pour délivrer le titre qui leur assurera enfin un statut légal,
indispensable pour obtenir un logement dont ils peuvent payer le
loyer.
Dans l'urgence, la famille a été logée à l'hôtel pendant cinq nuits
par la municipalité. Depuis, elle est accueillie par une famille amie.
Mais cela ne pourra pas durer.
Fait nouveau ce vendredi. Alors que Maria s'était rendue à la
préfecture, elle y a appris, bonne nouvelle, que Roman devait se
présenter ce lundi 10 septembre avec son contrat de travail en cours,
pour obtenir une prolongation du récépissé de demande de son titre de
séjour. Il s'agit d'un nouveau sursis, mais cela ne résout pas
l'immédiat et le crucial problème du logement.