La Voix du Nord, France
mercredi 12 septembre 2012
Le Quai de la Batterie accueille les estampes de la prestigieuse
fondation Calouste Gulbenkian
Saint-Pol - Le Quai de la Batterie accueille, durant trois mois, les
estampes originales de la fondation Gulbenkian, et une oeuvre d'un
artiste brésilien, Diaz Beck, « Art is show », un bonbon rose, réalisé
avec le concours de l'entreprise Knauf de Dainville, pour une
bonbonnière : la cour de l'hôtel de Guînes. Entretien avec Luc
Brévart... Qu'est-ce que la fondation Gulbenkian ? « Gulbelkian était
un Arménien ayant fait fortune dans le pétrole à la fin du XIXe
siècle.
Il servait d'intermédiaire. On l'appelait "Monsieur 5 %". Il avait un
hôtel particulier avenue d'Iéna à Paris. À sa mort, la France n'a pas
voulu de sa fondation. Lisbonne l'a accueilli d'autant plus facilement
qu'il n'y avait pas de grand musée là-bas et que la fondation
travaillait dans le médical, l'éducation et l'art. Elle soutient
encore aujourd'hui des artistes et expose ses trésors antiques, ses
collections d'art classique et organise des événements culturel. C'est
un peu le Louvre du Portugal. » Ce prêt d'oeuvres est un gage de
reconnaissance pour le Quai de la Batterie ? « Oui ! Nous travaillons
depuis trois ans avec les artistes portugais, à travers la Monstra et
nous avons également accueilli une installation de Francisco Tropa qui
a ensuite été retenu pour représenter son pays à la biennale de
Venise. Preuve que nos choix sont crédibles. La prochaine biennale du
livre devrait être également présentée à Lisbonne. On a simplement
contacté la fondation. Je précise que nous ne déboursons rien pour le
prêt des oeuvres que nous allons montrer. » Parlons-en. Qu'ont-elle de
spécial, ces estampes ? « Ce sont des estampes originales. pas des
reproductions d'oeuvres, mais de réelles créations gravées dans le
bois, le cuivre, des eaux fortes, lythos, sérigraphies, par les
artistes eux-mêmes et contresignées par Miro, Richard Hamilton, Otto
Muller, Jacek Cage, Picasso, Frenand Léger, Sonia Delaunay, Niki de
Saint-Phalle, Henri Moore... Tirées à très peu d'exemplaires, ces
oeuvres sont rares. Quarante-cinq estampes seront exposées dans les
salons du rez-de-chaussée, vingt-trois dans la salle bleue à l'étage.
Là, la scénographie a été adaptée pour les enfants sur le thème "Corps
impressions et petites histoires". L'accrochage a été surbaissé. J'y
joindrai quelques sculptures. » Le public enfant bénéficiera
d'animations ? « Plus de cinq cents sont déjà inscrits pour des
ateliers de pratique de l'estampe, pour apprendre à graver sur
plexiglas ou faire des sérigraphies. Ils seront pris en charge par
Antoine Kempa et Adeline Méliez ». NICOLAS ANDRÉ
From: A. Papazian
mercredi 12 septembre 2012
Le Quai de la Batterie accueille les estampes de la prestigieuse
fondation Calouste Gulbenkian
Saint-Pol - Le Quai de la Batterie accueille, durant trois mois, les
estampes originales de la fondation Gulbenkian, et une oeuvre d'un
artiste brésilien, Diaz Beck, « Art is show », un bonbon rose, réalisé
avec le concours de l'entreprise Knauf de Dainville, pour une
bonbonnière : la cour de l'hôtel de Guînes. Entretien avec Luc
Brévart... Qu'est-ce que la fondation Gulbenkian ? « Gulbelkian était
un Arménien ayant fait fortune dans le pétrole à la fin du XIXe
siècle.
Il servait d'intermédiaire. On l'appelait "Monsieur 5 %". Il avait un
hôtel particulier avenue d'Iéna à Paris. À sa mort, la France n'a pas
voulu de sa fondation. Lisbonne l'a accueilli d'autant plus facilement
qu'il n'y avait pas de grand musée là-bas et que la fondation
travaillait dans le médical, l'éducation et l'art. Elle soutient
encore aujourd'hui des artistes et expose ses trésors antiques, ses
collections d'art classique et organise des événements culturel. C'est
un peu le Louvre du Portugal. » Ce prêt d'oeuvres est un gage de
reconnaissance pour le Quai de la Batterie ? « Oui ! Nous travaillons
depuis trois ans avec les artistes portugais, à travers la Monstra et
nous avons également accueilli une installation de Francisco Tropa qui
a ensuite été retenu pour représenter son pays à la biennale de
Venise. Preuve que nos choix sont crédibles. La prochaine biennale du
livre devrait être également présentée à Lisbonne. On a simplement
contacté la fondation. Je précise que nous ne déboursons rien pour le
prêt des oeuvres que nous allons montrer. » Parlons-en. Qu'ont-elle de
spécial, ces estampes ? « Ce sont des estampes originales. pas des
reproductions d'oeuvres, mais de réelles créations gravées dans le
bois, le cuivre, des eaux fortes, lythos, sérigraphies, par les
artistes eux-mêmes et contresignées par Miro, Richard Hamilton, Otto
Muller, Jacek Cage, Picasso, Frenand Léger, Sonia Delaunay, Niki de
Saint-Phalle, Henri Moore... Tirées à très peu d'exemplaires, ces
oeuvres sont rares. Quarante-cinq estampes seront exposées dans les
salons du rez-de-chaussée, vingt-trois dans la salle bleue à l'étage.
Là, la scénographie a été adaptée pour les enfants sur le thème "Corps
impressions et petites histoires". L'accrochage a été surbaissé. J'y
joindrai quelques sculptures. » Le public enfant bénéficiera
d'animations ? « Plus de cinq cents sont déjà inscrits pour des
ateliers de pratique de l'estampe, pour apprendre à graver sur
plexiglas ou faire des sérigraphies. Ils seront pris en charge par
Antoine Kempa et Adeline Méliez ». NICOLAS ANDRÉ
From: A. Papazian