Turquie : amélioration pour les écoles des minorités ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67269
Publié le : 19-09-2012
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le responsable de la
Fondation arménienne hospitalière doit rencontrer le ministre turc de
l'Éducation dans les jours qui viennent. Selon le rapport, la
communauté exigera l'abolition de la nomination de directeurs adjoints
turcs dans les écoles des minorités, mesure qui a commencée à être
mise en Å`uvre dans les années 1970. Le rapport demandera également que
la durée des mandats des professeurs de langue et d'histoire turque
soit déterminée par les écoles elles-mêmes. » Le Collectif VAN vous
livre la traduction d'un article en anglais paru sur le site turc
Hurriyet Daily News le 5 septembre 2012.
Légende photo : Karekin Barsamyan, directeur de l'Armenian High
School, dit qu'ils ont pris des mesures importantes pour résoudre les
anciens problèmes. Photo DAILY NEWS, Emrah GÃ`REL
Le ministère de l'Éducation va entendre l'appel des minorités
ISTANBUL - Hürriyet Daily News
5 septembre 2012
La communauté arménienne de Turquie doit présenter un rapport au
ministère de l'Éducation nationale concernant un certain nombre de
modifications dans les écoles des minorités, comme la nomination des
directeurs adjoints et des professeurs turcs.
Vercihan ZiflioÄ?lu [email protected]
La communauté arménienne se prépare à présenter un rapport au ministre
turc de l'Éducation, demandant certaines modifications de la
réglementation des écoles des minorités.
Dans un rapport présenté au ministre de l'Éducation Ã-mer Dinçer, la
communauté arménienne demandera l'abolition de la pratique consistant
à nommer un adjoint au directeur dans les écoles des minorités.
Bedros Sirinoglu, le responsable de la Fondation arménienne
hospitalière Yedikule Surp Pirgiç [Sourp Perguitch] doit rencontrer
Dinçer dans les jours qui viennent. Selon le rapport, la communauté
exigera l'abolition de la nomination de directeurs adjoints turcs dans
les écoles des minorités, [mesure] qui a commencée à être mise en
Å`uvre dans les années 1970. Le rapport demandera également que la
durée des mandats des professeurs de langue et d'histoire turque soit
déterminée par les écoles elles-mêmes.
S'adressant au Hürriyet Daily News, Å?irinoÄ?lu a dit qu'il avait
quelques inquiétudes au sujet des directeurs adjoints, mais qu'il
prévoyait de donner la priorité Ã la question de la nomination des
professeurs, lors de la présentation du rapport.
« Bien sûr, l'État devrait accorder leurs droits aux citoyens, mais
ceci devrait être effectué d'une façon appropriée. Je prévois de
donner la priorité Ã la question des mandats des professeurs et je
crois que nous obtiendrons des résultats positifs [Ã la réunion] »,
a-t-il dit.
`Nous voulons légaliser la réglementation'
Karekin Barsamyan, le directeur de l'école élémentaire de la Private
Pangalti (Mihitaryan) [Mekhitarian] Armenian High School à Istanbul,
dans le quartier de NiÅ?antaÅ?ı, a dit qu'ils avaient pris des mesures
importantes pour résoudre les problèmes, suite à une série de
négociations menées avec Ankara.
Barsamyan a dit que les divergences d'opinions entre les directeurs
arméniens et les adjoints turcs avaient créé de grands problèmes dans
le passé. « En fait, selon la loi en vigueur, nous pouvons choisir nos
propres adjoints et nos professeurs. Nous voulons simplement légaliser
ce règlement », a-t-il dit.
« Le mandat actuel d'un professeur est de 5 ans +1. Nous voulons que
cette période soit réduite à un an et choisir nos propres professeurs
selon leur compétence », a déclaré Barsamyan.
Silva Kuyumcuyan, la directrice du lycée central arménien (Getronagan)
à Karaköy, a apporté sa contribution au rapport. « Il est vrai que
nous ne sommes plus confrontés aux problèmes que nous avons eu dans le
passé. Nous demandons simplement une égalité de citoyenneté. Nous
exigeons que les réglementations des autres écoles soient aussi
appliquées dans les nôtres », a-t-elle dit.
à Istanbul, il y a 14 écoles élémentaires, cinq lycées et un jardin
d'enfants appartenant à la communauté. 3000 étudiants se sont inscrits
dans ces écoles l'an dernier.
Les Grecs et le problème de la réciprocité
Une autre communauté de Turquie, celle des Grecs, ne fera pas la même
demande, en raison de la loi sur la réciprocité, basée sur les
principes du Traité de Lausanne, signé in 1923.
« Selon la loi de réciprocité, toute mise en Å`uvre faite ici, doit
correspondre à une mise en Å`uvre en Thrace occidentale [en Grèce].
Donc, cette question dépasse nos capacités, et ne peut être résolue
que par des négociations entre la Turquie et la Grèce », a dit Y.A.,
le directeur d'une école grecque historique à Istanbul.
Il était aussi plus sceptique quant à leur capacité à nommer leurs
propres professeurs selon leurs propres critères. « Nous avons aussi
eu des problèmes avec des directeurs adjoints turcs ces dernières
années, mais maintenant, les professeurs sont plus démocratiques.
Avant tout, si nous nommons les professeurs, qui payera leurs salaires
? Nous avons déjà des difficultés financières », a dit Y.A.
5 septembre 2012
©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN ` 19 septembre
2012 ` www.collectifvan.org
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Source/Lien : Hurriyet Daily News
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67269
Publié le : 19-09-2012
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le responsable de la
Fondation arménienne hospitalière doit rencontrer le ministre turc de
l'Éducation dans les jours qui viennent. Selon le rapport, la
communauté exigera l'abolition de la nomination de directeurs adjoints
turcs dans les écoles des minorités, mesure qui a commencée à être
mise en Å`uvre dans les années 1970. Le rapport demandera également que
la durée des mandats des professeurs de langue et d'histoire turque
soit déterminée par les écoles elles-mêmes. » Le Collectif VAN vous
livre la traduction d'un article en anglais paru sur le site turc
Hurriyet Daily News le 5 septembre 2012.
Légende photo : Karekin Barsamyan, directeur de l'Armenian High
School, dit qu'ils ont pris des mesures importantes pour résoudre les
anciens problèmes. Photo DAILY NEWS, Emrah GÃ`REL
Le ministère de l'Éducation va entendre l'appel des minorités
ISTANBUL - Hürriyet Daily News
5 septembre 2012
La communauté arménienne de Turquie doit présenter un rapport au
ministère de l'Éducation nationale concernant un certain nombre de
modifications dans les écoles des minorités, comme la nomination des
directeurs adjoints et des professeurs turcs.
Vercihan ZiflioÄ?lu [email protected]
La communauté arménienne se prépare à présenter un rapport au ministre
turc de l'Éducation, demandant certaines modifications de la
réglementation des écoles des minorités.
Dans un rapport présenté au ministre de l'Éducation Ã-mer Dinçer, la
communauté arménienne demandera l'abolition de la pratique consistant
à nommer un adjoint au directeur dans les écoles des minorités.
Bedros Sirinoglu, le responsable de la Fondation arménienne
hospitalière Yedikule Surp Pirgiç [Sourp Perguitch] doit rencontrer
Dinçer dans les jours qui viennent. Selon le rapport, la communauté
exigera l'abolition de la nomination de directeurs adjoints turcs dans
les écoles des minorités, [mesure] qui a commencée à être mise en
Å`uvre dans les années 1970. Le rapport demandera également que la
durée des mandats des professeurs de langue et d'histoire turque soit
déterminée par les écoles elles-mêmes.
S'adressant au Hürriyet Daily News, Å?irinoÄ?lu a dit qu'il avait
quelques inquiétudes au sujet des directeurs adjoints, mais qu'il
prévoyait de donner la priorité Ã la question de la nomination des
professeurs, lors de la présentation du rapport.
« Bien sûr, l'État devrait accorder leurs droits aux citoyens, mais
ceci devrait être effectué d'une façon appropriée. Je prévois de
donner la priorité Ã la question des mandats des professeurs et je
crois que nous obtiendrons des résultats positifs [Ã la réunion] »,
a-t-il dit.
`Nous voulons légaliser la réglementation'
Karekin Barsamyan, le directeur de l'école élémentaire de la Private
Pangalti (Mihitaryan) [Mekhitarian] Armenian High School à Istanbul,
dans le quartier de NiÅ?antaÅ?ı, a dit qu'ils avaient pris des mesures
importantes pour résoudre les problèmes, suite à une série de
négociations menées avec Ankara.
Barsamyan a dit que les divergences d'opinions entre les directeurs
arméniens et les adjoints turcs avaient créé de grands problèmes dans
le passé. « En fait, selon la loi en vigueur, nous pouvons choisir nos
propres adjoints et nos professeurs. Nous voulons simplement légaliser
ce règlement », a-t-il dit.
« Le mandat actuel d'un professeur est de 5 ans +1. Nous voulons que
cette période soit réduite à un an et choisir nos propres professeurs
selon leur compétence », a déclaré Barsamyan.
Silva Kuyumcuyan, la directrice du lycée central arménien (Getronagan)
à Karaköy, a apporté sa contribution au rapport. « Il est vrai que
nous ne sommes plus confrontés aux problèmes que nous avons eu dans le
passé. Nous demandons simplement une égalité de citoyenneté. Nous
exigeons que les réglementations des autres écoles soient aussi
appliquées dans les nôtres », a-t-elle dit.
à Istanbul, il y a 14 écoles élémentaires, cinq lycées et un jardin
d'enfants appartenant à la communauté. 3000 étudiants se sont inscrits
dans ces écoles l'an dernier.
Les Grecs et le problème de la réciprocité
Une autre communauté de Turquie, celle des Grecs, ne fera pas la même
demande, en raison de la loi sur la réciprocité, basée sur les
principes du Traité de Lausanne, signé in 1923.
« Selon la loi de réciprocité, toute mise en Å`uvre faite ici, doit
correspondre à une mise en Å`uvre en Thrace occidentale [en Grèce].
Donc, cette question dépasse nos capacités, et ne peut être résolue
que par des négociations entre la Turquie et la Grèce », a dit Y.A.,
le directeur d'une école grecque historique à Istanbul.
Il était aussi plus sceptique quant à leur capacité à nommer leurs
propres professeurs selon leurs propres critères. « Nous avons aussi
eu des problèmes avec des directeurs adjoints turcs ces dernières
années, mais maintenant, les professeurs sont plus démocratiques.
Avant tout, si nous nommons les professeurs, qui payera leurs salaires
? Nous avons déjà des difficultés financières », a dit Y.A.
5 septembre 2012
©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN ` 19 septembre
2012 ` www.collectifvan.org
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