Ouest-France
samedi 22 septembre 2012
prebotte Edition
Mikhail Simonyan a enflammé l'Opéra
Très attendu par le public, du fait de sa jeune et brillante
réputation, Mikhail Simonyan a mis le public de l'Opéra dans sa poche,
jeudi soir. Les spectateurs ne se lassaient pas de le rappeler,
jusqu'à ce que le violoniste russe fasse signe à Pascal Cocheril,
premier violon de l'orchestre, qu'il était temps de laisser place... à
l'entracte. Il avait auparavant démontré sa virtuosité, sa vitesse
d'exécution et sa musicalité dans un Concerto pour violon en ré
mineur, d'Aram Khatchatourian. Une oeuvre nourrie de musiques
traditionnelles, arménienne, brillante, rythmée, exubérante.
L'Orchestre symphonique de Bretagne, sous la direction de Darrell Ang,
a bien soutenu le soliste. En bis, Mikhail Simonyan et l'orchestre ont
donné une oeuvre de Giya Kancheli, compositeur géorgien, d'un beau
lyrisme. Dans un premier temps, l'orchestre avait joué une suite
d'Oscar Strasnoy, surprenante, déroutante, saccadée... Après
Khatchatourian, c'était au tour de Rimski-Korsakov, avec Shéhérazade,
une oeuvre superbement orchestrée par un maître du genre. Chef précis,
Darrell Ang en a tiré le meilleur, mettant tour à tour en valeur les
pupitres et lchant par moments la puissance de l'orchestre. Une belle
suite symphonique très applaudie.
samedi 22 septembre 2012
prebotte Edition
Mikhail Simonyan a enflammé l'Opéra
Très attendu par le public, du fait de sa jeune et brillante
réputation, Mikhail Simonyan a mis le public de l'Opéra dans sa poche,
jeudi soir. Les spectateurs ne se lassaient pas de le rappeler,
jusqu'à ce que le violoniste russe fasse signe à Pascal Cocheril,
premier violon de l'orchestre, qu'il était temps de laisser place... à
l'entracte. Il avait auparavant démontré sa virtuosité, sa vitesse
d'exécution et sa musicalité dans un Concerto pour violon en ré
mineur, d'Aram Khatchatourian. Une oeuvre nourrie de musiques
traditionnelles, arménienne, brillante, rythmée, exubérante.
L'Orchestre symphonique de Bretagne, sous la direction de Darrell Ang,
a bien soutenu le soliste. En bis, Mikhail Simonyan et l'orchestre ont
donné une oeuvre de Giya Kancheli, compositeur géorgien, d'un beau
lyrisme. Dans un premier temps, l'orchestre avait joué une suite
d'Oscar Strasnoy, surprenante, déroutante, saccadée... Après
Khatchatourian, c'était au tour de Rimski-Korsakov, avec Shéhérazade,
une oeuvre superbement orchestrée par un maître du genre. Chef précis,
Darrell Ang en a tiré le meilleur, mettant tour à tour en valeur les
pupitres et lchant par moments la puissance de l'orchestre. Une belle
suite symphonique très applaudie.