MARSEILLE-HAUT KARABAGH
Députés, sénateurs et élus se mobilisent pour le Haut Karabagh et
présentent le Cercle d'amitié pour le soutenir
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=88497
Les députés des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer et Guy Teissier, le 1er
Adjoint au maire de Marseille Roland Blum et la sénatrice des
Bouches-du-Rhône Sophie Joissains, membres du Cercle d'amitié pour la
République du Haut-Karabagh (Artsakh) tenaient une réunion
d'information le vendredi 5 avril à la Mairie de Marseille. Didier
Parakian, Adjoint au maire de Marseille était également présent.
Roland Blum tenait avant toute chose à déclarer « je regrette que la
salle de l'Eglise arménienne du Prado nous a été refusée pour cette
conférence (...) j'ai été surpris (...) d'autant plus que ce Cercle
d'amitié pour le Haut Karabagh est composé de parlementaires de droite
comme de gauche ».(*) La députée Valérie Boyer affirma de son côté «
c'est navrant, car nous pensions que l'Eglise était un lieu qui devait
rassembler ! ». La salle de l'Eglise arménienne étant géré par le CCAF
Marseille-Provence.
Après cette mise au point, les élus passèrent à la présentation du
Cercle d'amitié pour la République du Haut-Karabagh formé d'une
quinzaine de membres pour l'heure. Parmi eux, de nombreux « Persona
non grata » en Azerbaïdjan -telles que Valérie Boyer, Guy Teissier ou
Sophie Joissans- coupables d'avoir foulé le sol du Haut
Karabagh...sans autorisation officielle de Bakou ! Valérie Boyer a
donné quelques éléments du Cercle composé d'élus qui ont tous déjà
séjourné au Haut Karabagh. « La démocratie, la liberté et le droit à
l'autodétermination des peuples sont les principes recherchés par le
Cercle qui désire également faire sortir le Haut Karabagh de son
isolement » dit Valérie Boyer.
« Nous désirons donner envie d'aller visiter le Haut Karabagh et de le
faire sortir de son isolement (...) sa population est courageuse et la
région dispose de nombreuses ressources, nous devons l'aider » affirma
de son côté Sophie Joissans. « Cette démarche s'inscrit dans une
démarche humaniste et de paix » dit Guy Teissier qui ajouta à propos
des Arméniens du Haut Karabagh « ce sont des frères chrétiens qui sont
proches de nos valeurs européennes (...) il faut donc aider et
soutenir le Haut Karabagh dans une démarche pacifique (...) nous
voulons la sécurité dans cette région du Sud-Caucase et soutenir le
Groupe de Minsk ». Il ajouta « nous désirons favoriser l'espace de
dialogue entre les peuples du Sud-Caucase ». Roland Blum a rappelé que
deux droits importants régissaient les peuples avec parfois une
opposition dans le choix : celui de l'autodétermination des peuples
confronté à celui de l'intangibilité des frontières.
Valérie Boyer évoqua l'agressivité et la politique anti-arménienne de
l'Azerbaïdjan avec l'Affaire Safarov et les moyens importants mis en
place par Bakou pour sa communication internationale. Elle regretta la
réception du président azéri Ilham Aliev par le président Français
François Hollande à Paris. Enfin elle accusa l'Azerbaïdjan de
provocations dans l'enceinte même de l'Assemblé nationale française. «
L'Azerbaïdjan dépense des sommes importantes pour sa communication,
nous devons aider le Haut Karabagh dans cette mission de communiquer
également à son tour » dit Valérie Boyer. Elle regretta néanmoins que
l'Etat français ait refusé la création d'un Groupe d'Etude pour le
Karabagh pour la simple raison que la République du Haut Karabagh
n'était pas reconnu par la France. « Cela nous obligea à créer un
Cercle pour promouvoir et soutenir le Haut Karabagh » dit-elle.
Didier Parakian insista sur l'importance des communications et de
transport entre l'Arménie et le Haut Karabagh. Il dit `Nous avons mis
6 heures l'été dernier pour joindre Erévan à Stepanakert et autant de
temps pour le retour. Ce trajet très long est un frein important au
développement du Haut Karabagh. Il faut qu'enfin l'aéroport de
Stepanakert puisse ouvrir ses portes ». Didier Parakian qui continua «
Stepanakert et la visite du Haut Karabagh est quelque chose de magique
que tout Arménien ou touriste étranger devrait visiter. Il suffit
juste d'améliorer le transport par la mise en place de cette ligne
Erévan-Stepanakert tant attendue ». Parmi le public présent à la
conférence de presse, Julien Harounian, le vice-Président du CCAF a
salué cette initiative des élus Français. « Nous avons toujours adhéré
à cette idée de soutenir le Haut Karabagh et l'Arménie face à
l'agression de l'Azerbaïdjan » dit-il en ajoutant « nous regrettons
que cette conférence de presse n'ait pas eu lieu dans l'espace de
l'Eglise arménienne (...) nous y reviendrons car la question du
Karabagh est une cause qui nous touche et elle est d'actualité ».
Pourtant les membres de ce même CCAF-Marseille-Provence avaient jugé
que cette conférence pour le soutien du Haut Karabagh, de Valérie
Boyer et de ses amis ne fut pas autorisée hier à l'Eglise arménienne
du Prado. C'est à n'y rien comprendre...
(*) Liste des premiers signataires : Roland Blum- ancien député, 1er
adjoint au maire de Marseille, Bouches-du-Rhône Valérie Boyer-
députée, Bouches-du-Rhône Georges Colombier - ancien député, Isère
Pascale Crozon - députée, Rhône Bernard Fournier - sénateur, Loire
Sophie Joissains - sénatrice, Bouches-du-Rhône Richard Mallie- ancien
député, Bouches-du-Rhône Philippe Marini- sénateur, Oise François
Pupponi- député, Val-d'Oise Jacques Remiller - ancien député, maire de
Vienne, Isère François Rochebloine- député, Loire René Rouquet-
député, Val-de-Marne Bernard Saugey- sénateur, Isère Guy Teissier -
député, Bouches-du-Rhône
Krikor Amirzayan à Marseille texte et reportage-photo
samedi 6 avril 2013,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
Députés, sénateurs et élus se mobilisent pour le Haut Karabagh et
présentent le Cercle d'amitié pour le soutenir
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=88497
Les députés des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer et Guy Teissier, le 1er
Adjoint au maire de Marseille Roland Blum et la sénatrice des
Bouches-du-Rhône Sophie Joissains, membres du Cercle d'amitié pour la
République du Haut-Karabagh (Artsakh) tenaient une réunion
d'information le vendredi 5 avril à la Mairie de Marseille. Didier
Parakian, Adjoint au maire de Marseille était également présent.
Roland Blum tenait avant toute chose à déclarer « je regrette que la
salle de l'Eglise arménienne du Prado nous a été refusée pour cette
conférence (...) j'ai été surpris (...) d'autant plus que ce Cercle
d'amitié pour le Haut Karabagh est composé de parlementaires de droite
comme de gauche ».(*) La députée Valérie Boyer affirma de son côté «
c'est navrant, car nous pensions que l'Eglise était un lieu qui devait
rassembler ! ». La salle de l'Eglise arménienne étant géré par le CCAF
Marseille-Provence.
Après cette mise au point, les élus passèrent à la présentation du
Cercle d'amitié pour la République du Haut-Karabagh formé d'une
quinzaine de membres pour l'heure. Parmi eux, de nombreux « Persona
non grata » en Azerbaïdjan -telles que Valérie Boyer, Guy Teissier ou
Sophie Joissans- coupables d'avoir foulé le sol du Haut
Karabagh...sans autorisation officielle de Bakou ! Valérie Boyer a
donné quelques éléments du Cercle composé d'élus qui ont tous déjà
séjourné au Haut Karabagh. « La démocratie, la liberté et le droit à
l'autodétermination des peuples sont les principes recherchés par le
Cercle qui désire également faire sortir le Haut Karabagh de son
isolement » dit Valérie Boyer.
« Nous désirons donner envie d'aller visiter le Haut Karabagh et de le
faire sortir de son isolement (...) sa population est courageuse et la
région dispose de nombreuses ressources, nous devons l'aider » affirma
de son côté Sophie Joissans. « Cette démarche s'inscrit dans une
démarche humaniste et de paix » dit Guy Teissier qui ajouta à propos
des Arméniens du Haut Karabagh « ce sont des frères chrétiens qui sont
proches de nos valeurs européennes (...) il faut donc aider et
soutenir le Haut Karabagh dans une démarche pacifique (...) nous
voulons la sécurité dans cette région du Sud-Caucase et soutenir le
Groupe de Minsk ». Il ajouta « nous désirons favoriser l'espace de
dialogue entre les peuples du Sud-Caucase ». Roland Blum a rappelé que
deux droits importants régissaient les peuples avec parfois une
opposition dans le choix : celui de l'autodétermination des peuples
confronté à celui de l'intangibilité des frontières.
Valérie Boyer évoqua l'agressivité et la politique anti-arménienne de
l'Azerbaïdjan avec l'Affaire Safarov et les moyens importants mis en
place par Bakou pour sa communication internationale. Elle regretta la
réception du président azéri Ilham Aliev par le président Français
François Hollande à Paris. Enfin elle accusa l'Azerbaïdjan de
provocations dans l'enceinte même de l'Assemblé nationale française. «
L'Azerbaïdjan dépense des sommes importantes pour sa communication,
nous devons aider le Haut Karabagh dans cette mission de communiquer
également à son tour » dit Valérie Boyer. Elle regretta néanmoins que
l'Etat français ait refusé la création d'un Groupe d'Etude pour le
Karabagh pour la simple raison que la République du Haut Karabagh
n'était pas reconnu par la France. « Cela nous obligea à créer un
Cercle pour promouvoir et soutenir le Haut Karabagh » dit-elle.
Didier Parakian insista sur l'importance des communications et de
transport entre l'Arménie et le Haut Karabagh. Il dit `Nous avons mis
6 heures l'été dernier pour joindre Erévan à Stepanakert et autant de
temps pour le retour. Ce trajet très long est un frein important au
développement du Haut Karabagh. Il faut qu'enfin l'aéroport de
Stepanakert puisse ouvrir ses portes ». Didier Parakian qui continua «
Stepanakert et la visite du Haut Karabagh est quelque chose de magique
que tout Arménien ou touriste étranger devrait visiter. Il suffit
juste d'améliorer le transport par la mise en place de cette ligne
Erévan-Stepanakert tant attendue ». Parmi le public présent à la
conférence de presse, Julien Harounian, le vice-Président du CCAF a
salué cette initiative des élus Français. « Nous avons toujours adhéré
à cette idée de soutenir le Haut Karabagh et l'Arménie face à
l'agression de l'Azerbaïdjan » dit-il en ajoutant « nous regrettons
que cette conférence de presse n'ait pas eu lieu dans l'espace de
l'Eglise arménienne (...) nous y reviendrons car la question du
Karabagh est une cause qui nous touche et elle est d'actualité ».
Pourtant les membres de ce même CCAF-Marseille-Provence avaient jugé
que cette conférence pour le soutien du Haut Karabagh, de Valérie
Boyer et de ses amis ne fut pas autorisée hier à l'Eglise arménienne
du Prado. C'est à n'y rien comprendre...
(*) Liste des premiers signataires : Roland Blum- ancien député, 1er
adjoint au maire de Marseille, Bouches-du-Rhône Valérie Boyer-
députée, Bouches-du-Rhône Georges Colombier - ancien député, Isère
Pascale Crozon - députée, Rhône Bernard Fournier - sénateur, Loire
Sophie Joissains - sénatrice, Bouches-du-Rhône Richard Mallie- ancien
député, Bouches-du-Rhône Philippe Marini- sénateur, Oise François
Pupponi- député, Val-d'Oise Jacques Remiller - ancien député, maire de
Vienne, Isère François Rochebloine- député, Loire René Rouquet-
député, Val-de-Marne Bernard Saugey- sénateur, Isère Guy Teissier -
député, Bouches-du-Rhône
Krikor Amirzayan à Marseille texte et reportage-photo
samedi 6 avril 2013,
Krikor Amirzayan ©armenews.com