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Turquie: " Nous Sommes Les Petits-Enfants Des Ottomans "

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    TURQUIE: >

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=72960
    Publie le : 18-04-2013

    Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
    vous propose cette analyse d'Etienne Copeaux publiee sur son blog
    susam-sokak.fr, le jeudi 16 mars 2013.

    Legende photo: Le portrait geant d'Abdulhamid II macule de peinture
    rouge Photo Mustafa Yýldýz, Turkiye - 25 fevrier 1996

    susam-sokak.fr

    Samedi 16 mars 2013

    Esquisse n° 36 - >

    Un evenement sans importance, plutôt amusant. Il ne s'agit pas d'un
    drame, il n'y a pas de victimes, meme pas d'altercation, seulement
    quelques insultes. La minuscule affaire qui arrive fortuitement
    a la surface, au debut de 1996, parmi nombre d'evenements vraiment
    importants, n'est interessante que par ce qu'elle revèle d'une tendance
    de fond de la societe turque : une hyper-reactivite a l'evocation
    du passe.

    [Dernière modification: 16 mars 2013, 10h]

    Cet article fait suite a "Memoire ottomane, retour du refoule"

    Il arrive que des evenement inattendus, parfois anodins, provoquent
    de longues et violentes controverses dans la presse, qui, en fin de
    compte, font avancer le debat et evoluer les mentalites. J'en propose
    deux exemples concernant la memoire ottomane. Le premier se situe
    au debut de 1996, le second en 1998, soit avant et après la periode
    d'exercice du pouvoir par le Refah (juin 1996-juin 1997).

    Le 14 janvier 1996, la Darulaceze, un etablissement stambouliote
    d'accueil pour necessiteux, situe dans le quartier d'Okmeydaný
    a Istanbul, commemorait le centenaire de sa fondation. Ce petit
    evenement etait couvert par l'ensemble de la presse, qui reprenait
    sans grandes modifications le communique fourni par l'etablissement.

    Fonde par le sultan Abdulhamid II, d'une capacite de mille lits, . Il a
    fallu encore dix jours pour que ce petit fait, survenu dans un quartier
    alors excentre, soit signale par la grande presse. Le 20 fevrier,
    le quotidienislamiste modere Zaman publiait un articlereprenant
    le stereotype lance en janvier et qualifiant la Darulaceze de >, avec unephotographie de la facade
    ornee du portrait geant 2.

    A partir de ce portrait, une image complexe allait rapidement se
    former et s'imposer dans toute la presse : non pas le simple portrait
    du sultan, bien connu de tous les Turcs, mais sa materialite,
    sa dimension, son insertion dans une topographie, et surtout le
    traitement qu'il allait subir.

    Lire la suite de l'article et les commentaires sur le site
    susam-sokak.fr, le blog d'Etienne Copeaux

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    Source/Lien : susam-sokak.fr


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