REVUE DE PRESSE
L'histoire arménienne de la rive droite
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89127
Chaque 24 avril, les Arméniens ou descendants de Gironde se
souviennent du génocide de 1915-1916. La Bastide et Cenon ont
accueilli une vague d'immigrants dans les années 20.
Ce sont 200 à 300 personnes, pas beaucoup plus. La grande majorité de
l'immigration arménienne dans les années 20 s'est faite en France vers
le Sud-Est, Lyon ou Paris. Mais dans un deuxième temps, des familles
sont venues chercher du travail en Gironde. La Bastide bordelaise et
Cenon, à l'image d'une rive droite très industrielle à l'époque, sont
devenues un secteur d'implantation privilégié.
« Ils côtoyaient alors des Russes blancs fuyant l'Union soviétique, ou
encore des Espagnols fuyant la misère (et pas encore le franquisme,
NDLR), explique Anahit Fantana, présidente d'honneur de l'Association
culturelle arménienne Bordeaux Aquitaine. L'ancien député Pierre
Garmendia se souvient qu'il a été sur les bancs de l'école avec des
petits Arméniens. »
La ville de Cenon accompagnera à son échelle la prise de conscience et
de souvenir des faits perpétrés d'avril 1915 à juillet 1916. En 1986,
une rue du bas de la ville est inaugurée par René Bonnac et baptisée «
24 avril 1915, génocide arménien ». En 1979, l'association se crée et
prend l'habitude, chaque 24 avril, de commémorer la tragédie aux
monuments aux morts, rue Victor-Hugo.
Nouvelle génération « S'associent désormais aux descendants de la
première vague, les nouveaux émigrants arrivés sur Bordeaux ces
dernières années, poussés par la situation économique difficile en
Arménie, complète Mme Fantana. Une enquête auprès de cette population
a montré qu'ils descendaient souvent d'émigrants de la première vague
des années 20. » En 2005, une plaque commémorative est posée sur la
façade de la Maison des associations.
L'histoire locale a été ponctuée évidemment par des étapes nationales
et internationales : la loi de reconnaissance du génocide arménien en
1987 au Parlement européen, le texte analogue au Parlement français en
2001 ou encore le texte contre le négationnisme en 2012.
http://www.sudouest.fr/2013/04/25/l-histoire-armenienne-de-la-rive-droite-1035246-2830.php
vendredi 26 avril 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: A. Papazian
L'histoire arménienne de la rive droite
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89127
Chaque 24 avril, les Arméniens ou descendants de Gironde se
souviennent du génocide de 1915-1916. La Bastide et Cenon ont
accueilli une vague d'immigrants dans les années 20.
Ce sont 200 à 300 personnes, pas beaucoup plus. La grande majorité de
l'immigration arménienne dans les années 20 s'est faite en France vers
le Sud-Est, Lyon ou Paris. Mais dans un deuxième temps, des familles
sont venues chercher du travail en Gironde. La Bastide bordelaise et
Cenon, à l'image d'une rive droite très industrielle à l'époque, sont
devenues un secteur d'implantation privilégié.
« Ils côtoyaient alors des Russes blancs fuyant l'Union soviétique, ou
encore des Espagnols fuyant la misère (et pas encore le franquisme,
NDLR), explique Anahit Fantana, présidente d'honneur de l'Association
culturelle arménienne Bordeaux Aquitaine. L'ancien député Pierre
Garmendia se souvient qu'il a été sur les bancs de l'école avec des
petits Arméniens. »
La ville de Cenon accompagnera à son échelle la prise de conscience et
de souvenir des faits perpétrés d'avril 1915 à juillet 1916. En 1986,
une rue du bas de la ville est inaugurée par René Bonnac et baptisée «
24 avril 1915, génocide arménien ». En 1979, l'association se crée et
prend l'habitude, chaque 24 avril, de commémorer la tragédie aux
monuments aux morts, rue Victor-Hugo.
Nouvelle génération « S'associent désormais aux descendants de la
première vague, les nouveaux émigrants arrivés sur Bordeaux ces
dernières années, poussés par la situation économique difficile en
Arménie, complète Mme Fantana. Une enquête auprès de cette population
a montré qu'ils descendaient souvent d'émigrants de la première vague
des années 20. » En 2005, une plaque commémorative est posée sur la
façade de la Maison des associations.
L'histoire locale a été ponctuée évidemment par des étapes nationales
et internationales : la loi de reconnaissance du génocide arménien en
1987 au Parlement européen, le texte analogue au Parlement français en
2001 ou encore le texte contre le négationnisme en 2012.
http://www.sudouest.fr/2013/04/25/l-histoire-armenienne-de-la-rive-droite-1035246-2830.php
vendredi 26 avril 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: A. Papazian