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Ara Papyan : l'incident à la frontière turque n'était pas accidentel

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    ARMENIE
    Ara Papyan : l'incident à la frontière turque n'était pas accidentel


    L'incident à la frontière arméno-turque impliquant des gardes russes
    n'était pas un accident, a déclaré le chef du Centre Modus Vivendi Ara
    Papyan.

    Ara Papyan affirme que ce n'est pas un cas singulier que de franchir
    une frontière.

    Les bergers traversent parfois la frontière pour récupérer leurs animaux.

    « Il doit y avoir eu des cas similaires des deux côtés. Si l'homme a
    traversé la frontière, cela signifie qu'il ne se s'est pas inquiété
    que les gardes pourraient tirer. Je pense que ce n'est pas un
    accident, en d'autres termes, si les tirs ne se déclenchent pas dans
    des dizaines de cas, puis qu'ils tirent c'est qu'il y avait un ordre
    de tir » a dit Ara Papyan.

    « Quelle est la cause d'une telle sévérité ? Est une tension provoquée
    à la frontière pour forcer la partie arménienne à opter pour l'Union
    eurasienne ? Alors même que différents politiciens disent que nous ne
    subissons pas de pression, ce sont des expressions de pression.
    Comment voir autre chose qu'une pression ? » a demandé Ara Papyan.

    S'exprimant sur la réponse de la partie turque, Ara Papyan dit
    qu'aucun pays n'est indifférent au meurtre d'un des ses citoyens, même
    si le citoyen a violé une règle. Ara Papyan dit qu'il est normal que
    la partie turque accuse l'Arménie de l'incident à la frontière
    arméno-turque.

    « Pour le dire en termes simples, les Russes sont les opérateurs, les
    autorités sont l'Arménie » a-t-il dit.

    « La partie turque a décrit cela omme un usage disproportionné de la
    force, qui est une description correcte. Si l'homme n'avait pas d'arme
    et même si nous supposons qu'il a traversé la frontière avec
    malveillance et qu'il présentait un danger, il pouvait être simplement
    arrêté » a dit Ara Papyan.

    Ara Papyan dit que si le berger avait une arme et a tiré contre les
    gardes cela change la donne mais que cela doit d'abord être prouvé. «
    Ils doivent montrer l'arme, si il s'avère qu'il y en a une ce sera une
    autre question » a-t-il dit.

    dimanche 11 août 2013,
    Stéphane ©armenews.com

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