LE BAPTEME APOSTOLIQUE DE MISCHA AZNAVOUR
Religion
Pas peu fier de son fils aîne, Charles Aznavour, pour qui "la religion
fait partie de notre culture", a accompagne, le 7 juillet dernier,
Mischa, qui avait decide de se faire baptiser selon le rite gregorien.
La ceremonie s'est deroulee a Etchmiadzine (Erevan, Armenie), en un
lieu specialement dedie aux baptemes : le Mekertatan.
Charles Aznavour s'est dit "ravi" que son fils aîne ait eu l'envie
d'etre baptise au Saint-siège des Armeniens.
Âge de 42 ans, Mischa Aznavourian, dit Mischa Lev *, avait de longue
date, choisi comme parrain de bapteme Levon Sayan, bras droit de
Charles. Il etait egalement accompagne de son frère cadet Nicolas et
de son epouse d'origine haïtienne. Selon l'interview d'Artak Herikian
(ArmeniaTV), Nicolas aurait abandonne ses recherches en biologie pour
se consacrer desormais a son père.
* Extrait d'une interview de Sabine Pelisson pour Le Dauphine.com
Ce poète, comme il se qualifie, a eu une enfance des plus normales.
"J'ai eu un père comme tous les pères. On est très proche dans la
famille, j'ai un frère qui travaille a Lausanne et une s~\ur qui a ete
elevee comme moi. J'ai recu une bonne education de mes parents. J'ai
bien vire. Je n'ai pas passe ma vie a côtoyer des celebrites. On peut
avoir un père artisan ou auteur, ca reste un père. Moi, je n'ai vu
que le papa et non l'immense artiste. Mais c'est une chance d'avoir
un père aime". Un fils et un père qui sont restes proches. "On se
voit tout le temps".
Alors bien sûr, il s'est cherche : une tournee theâtrale, un film ou
la production d'artistes comme Florent Pagny ou Henri Salvador pour
son album, "Chambre avec vue". Il a voyage beaucoup, s'est pose plus
longtemps parfois (a Moscou ou a Los Angeles).
"J'avais 12 ans, je me suis rendu compte qu'il y avait des parasites
autour de moi pour de mauvaises raisons mais j'y trouvais mon change.
J'ai fait des conneries mais j'avais de bonnes limites. Un jour,
j'ai decide de tout arreter, le telephone, les mauvais amis".
Il y a 5 ans, un editeur russe lui commande un premier roman. "Moscou
blues" (sorti en 2008) raconte l'histoire d'un Parisien un peu paume
en Russie. Ce n'est pas un roman autobiographique mais ca y ressemble,
car a l'epoque il veut couper les ponts avec la jet-set et repartir
a zero, dans les rues de la ville rouge.
Ce premier roman s'est vendu a 25 000 exemplaires, a ete classe au top
des ventes de livres a Moscou, puis traduit. Pour Mischa Aznavour,
c'est une première reconnaissance ou presque car le livre sort sous
le nom de Mischa Lev. Un second roman, en Russe, sortira mais ne
sera pas traduit. En fevrier dernier, il sort un nouveau roman,
le premier en Francais, "Petit c~\ur malade". "Une autobiographie
romancee", explique-t-il.
L'ecriture est devenue une evidence. "J'essaye d'ecrire tous les jours,
j'ai un blog. Ecrire, c'est comme un sport, au fur et a mesure, on
se muscle. J'ai commence un nouveau roman en francais. Je reste dans
mon monde imaginaire mais toujours avec cette poesie, une certaine
simplicite d'ecriture et fluidite. Je suis un adepte du premier
jet. Par contre, je vis mon roman, je me raconte l'histoire dans
ma tete".
Ses prochains romans seront differents, il le dit. "J'ecrirai une
fable, peut etre". Mischa Aznavour reste modeste, conscient du travail
qu'il reste a faire. "Je ne me considère pas comme un ecrivain,
je verrai après une dizaine de romans". Il sait aussi qu'il n'ecrit
pas pour vivre. "J'aime ecrire, jeter des mots sur un mail, un blog,
une feuille blanche. On n'ecrit pas pour vivre, j'en ai conscience".
mardi 20 août 2013, Jean Eckian ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=92244
Religion
Pas peu fier de son fils aîne, Charles Aznavour, pour qui "la religion
fait partie de notre culture", a accompagne, le 7 juillet dernier,
Mischa, qui avait decide de se faire baptiser selon le rite gregorien.
La ceremonie s'est deroulee a Etchmiadzine (Erevan, Armenie), en un
lieu specialement dedie aux baptemes : le Mekertatan.
Charles Aznavour s'est dit "ravi" que son fils aîne ait eu l'envie
d'etre baptise au Saint-siège des Armeniens.
Âge de 42 ans, Mischa Aznavourian, dit Mischa Lev *, avait de longue
date, choisi comme parrain de bapteme Levon Sayan, bras droit de
Charles. Il etait egalement accompagne de son frère cadet Nicolas et
de son epouse d'origine haïtienne. Selon l'interview d'Artak Herikian
(ArmeniaTV), Nicolas aurait abandonne ses recherches en biologie pour
se consacrer desormais a son père.
* Extrait d'une interview de Sabine Pelisson pour Le Dauphine.com
Ce poète, comme il se qualifie, a eu une enfance des plus normales.
"J'ai eu un père comme tous les pères. On est très proche dans la
famille, j'ai un frère qui travaille a Lausanne et une s~\ur qui a ete
elevee comme moi. J'ai recu une bonne education de mes parents. J'ai
bien vire. Je n'ai pas passe ma vie a côtoyer des celebrites. On peut
avoir un père artisan ou auteur, ca reste un père. Moi, je n'ai vu
que le papa et non l'immense artiste. Mais c'est une chance d'avoir
un père aime". Un fils et un père qui sont restes proches. "On se
voit tout le temps".
Alors bien sûr, il s'est cherche : une tournee theâtrale, un film ou
la production d'artistes comme Florent Pagny ou Henri Salvador pour
son album, "Chambre avec vue". Il a voyage beaucoup, s'est pose plus
longtemps parfois (a Moscou ou a Los Angeles).
"J'avais 12 ans, je me suis rendu compte qu'il y avait des parasites
autour de moi pour de mauvaises raisons mais j'y trouvais mon change.
J'ai fait des conneries mais j'avais de bonnes limites. Un jour,
j'ai decide de tout arreter, le telephone, les mauvais amis".
Il y a 5 ans, un editeur russe lui commande un premier roman. "Moscou
blues" (sorti en 2008) raconte l'histoire d'un Parisien un peu paume
en Russie. Ce n'est pas un roman autobiographique mais ca y ressemble,
car a l'epoque il veut couper les ponts avec la jet-set et repartir
a zero, dans les rues de la ville rouge.
Ce premier roman s'est vendu a 25 000 exemplaires, a ete classe au top
des ventes de livres a Moscou, puis traduit. Pour Mischa Aznavour,
c'est une première reconnaissance ou presque car le livre sort sous
le nom de Mischa Lev. Un second roman, en Russe, sortira mais ne
sera pas traduit. En fevrier dernier, il sort un nouveau roman,
le premier en Francais, "Petit c~\ur malade". "Une autobiographie
romancee", explique-t-il.
L'ecriture est devenue une evidence. "J'essaye d'ecrire tous les jours,
j'ai un blog. Ecrire, c'est comme un sport, au fur et a mesure, on
se muscle. J'ai commence un nouveau roman en francais. Je reste dans
mon monde imaginaire mais toujours avec cette poesie, une certaine
simplicite d'ecriture et fluidite. Je suis un adepte du premier
jet. Par contre, je vis mon roman, je me raconte l'histoire dans
ma tete".
Ses prochains romans seront differents, il le dit. "J'ecrirai une
fable, peut etre". Mischa Aznavour reste modeste, conscient du travail
qu'il reste a faire. "Je ne me considère pas comme un ecrivain,
je verrai après une dizaine de romans". Il sait aussi qu'il n'ecrit
pas pour vivre. "J'aime ecrire, jeter des mots sur un mail, un blog,
une feuille blanche. On n'ecrit pas pour vivre, j'en ai conscience".
mardi 20 août 2013, Jean Eckian ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=92244