L' Orient-Le Jour, Liban
Dimanche 18 Août 2013
Yeprem et Aznavour unis pour une cause : soutenir les écoles
arméniennes du Liban
Coupures d'électricité, crise économique, malaise social, clivages
politiques accrus, tensions communautaires...
Face à l'ambiance générale quelque peu délétère, L'Orient-Le Jour se
lance un défi : trouver une bonne nouvelle chaque lundi.
La joaillerie libano-arménienne, Yeprem, a lancé une initiative pour
soutenir les écoles arméniennes du Liban, mais aussi du monde entier.
L'entreprise a produit un bracelet en or orné de diamants sur lequel
est incrusté le célèbre "Khachkar", une croix sculptée dans la pierre
ou pierre-croix, si particulière à l'art arménien.
Selon l'agence Armenpress, 5% des revenus de la vente du bracelet sont
offerts aux écoles arméniennes.
"Mettre ce bracelet c'est mettre l'Arménie sur son poignet", affirme
le directeur de la joaillerie Yeprem, Ludvig Chakardemian, à
lorientlejour.com.
"Le +Khachkar+ est le symbole de l'Arménie, premier État chrétien du
monde, explique-t-il.
Cette sculpture historique qu'on retrouve un peu partout en Arménie
représente l'identité du peuple arménien".
Outre le "Khachkar", une grenade est représentée sur le bracelet, ce
fruit étant le symbole de la vie en Arménie, ajoute le directeur de
Yeprem.
Le but de l'initiative est de soutenir et surtout renforcer les écoles
arméniennes au Liban, et partout dans le monde où le bracelet est
vendu, afin que la nouvelle génération arménienne connaisse son
histoire, ses origines et sa langue.
Quelque 140.000 Arméniens vivent au Liban, la plus importante
communauté au Moyen-Orient.
La majorité d'entre eux sont des descendants des survivants des
massacres survenus il y a 98 ans sous l'Empire ottoman.
.
Et qui mieux que le chanteur d'origine arménienne, Charles Aznavour,
pour soutenir cette cause?
Contacté par Yeprem, Aznavour, qui est également ambassadeur d'Arménie
en Suisse, a salué l'initiative et promis de soutenir la cause, son
bracelet "Khachkar" sur le poignet.
"Charles Aznavour ne nous aide pas à promouvoir le bracelet dans un
but lucratif, mais en vue de soutenir la cause arménienne partout dans
le monde", tient à préciser Ludvig Chakardemian.
Surnommé le "Sinatra français" par la presse américaine, Charles
Aznavour est né à Paris en mai 1924 dans une famille arménienne (de
son vrai nom Aznavourian).
Lancé par la chanteuse Édith Piaf, il devient une légende vivante de
la chanson française et l'une des plus célèbres vedettes
internationales d'origine arménienne, avec plus de cent millions de
disques vendus dans le monde.
Pour ses 80 ans, Aznavour avait été nommé en 2004 "héros national" de
l'Arménie par le président de l'époque, Robert Kotcharian.
En 2001, une place d'Erevan avait été baptisée à son nom, avec une
statue à son effigie.
En décembre 2008, le chef de l'État arménien, Serge Sarkissian, lui
avait conféré la citoyenneté arménienne.
Dimanche 18 Août 2013
Yeprem et Aznavour unis pour une cause : soutenir les écoles
arméniennes du Liban
Coupures d'électricité, crise économique, malaise social, clivages
politiques accrus, tensions communautaires...
Face à l'ambiance générale quelque peu délétère, L'Orient-Le Jour se
lance un défi : trouver une bonne nouvelle chaque lundi.
La joaillerie libano-arménienne, Yeprem, a lancé une initiative pour
soutenir les écoles arméniennes du Liban, mais aussi du monde entier.
L'entreprise a produit un bracelet en or orné de diamants sur lequel
est incrusté le célèbre "Khachkar", une croix sculptée dans la pierre
ou pierre-croix, si particulière à l'art arménien.
Selon l'agence Armenpress, 5% des revenus de la vente du bracelet sont
offerts aux écoles arméniennes.
"Mettre ce bracelet c'est mettre l'Arménie sur son poignet", affirme
le directeur de la joaillerie Yeprem, Ludvig Chakardemian, à
lorientlejour.com.
"Le +Khachkar+ est le symbole de l'Arménie, premier État chrétien du
monde, explique-t-il.
Cette sculpture historique qu'on retrouve un peu partout en Arménie
représente l'identité du peuple arménien".
Outre le "Khachkar", une grenade est représentée sur le bracelet, ce
fruit étant le symbole de la vie en Arménie, ajoute le directeur de
Yeprem.
Le but de l'initiative est de soutenir et surtout renforcer les écoles
arméniennes au Liban, et partout dans le monde où le bracelet est
vendu, afin que la nouvelle génération arménienne connaisse son
histoire, ses origines et sa langue.
Quelque 140.000 Arméniens vivent au Liban, la plus importante
communauté au Moyen-Orient.
La majorité d'entre eux sont des descendants des survivants des
massacres survenus il y a 98 ans sous l'Empire ottoman.
.
Et qui mieux que le chanteur d'origine arménienne, Charles Aznavour,
pour soutenir cette cause?
Contacté par Yeprem, Aznavour, qui est également ambassadeur d'Arménie
en Suisse, a salué l'initiative et promis de soutenir la cause, son
bracelet "Khachkar" sur le poignet.
"Charles Aznavour ne nous aide pas à promouvoir le bracelet dans un
but lucratif, mais en vue de soutenir la cause arménienne partout dans
le monde", tient à préciser Ludvig Chakardemian.
Surnommé le "Sinatra français" par la presse américaine, Charles
Aznavour est né à Paris en mai 1924 dans une famille arménienne (de
son vrai nom Aznavourian).
Lancé par la chanteuse Édith Piaf, il devient une légende vivante de
la chanson française et l'une des plus célèbres vedettes
internationales d'origine arménienne, avec plus de cent millions de
disques vendus dans le monde.
Pour ses 80 ans, Aznavour avait été nommé en 2004 "héros national" de
l'Arménie par le président de l'époque, Robert Kotcharian.
En 2001, une place d'Erevan avait été baptisée à son nom, avec une
statue à son effigie.
En décembre 2008, le chef de l'État arménien, Serge Sarkissian, lui
avait conféré la citoyenneté arménienne.