TURQUIE
L'annonce de la Turquie vise à apaiser Bakou selon Giro Manoyan
Giro Manoyan, directeur du secrétariat international de la FRA, a
déclaré au journal turc Hurriyet que l'examen de la réouverture par
Ankara de la liaison ferroviaire entre la Turquie et l'Arménie vise à
« ouvrir une position dans les négociations avec l'Azerbaïdjan ». Giro
Manoyan était à Istanbul pour assister à une réunion de
l'Internationale Socialiste. « Je crois que l'annonce de M. Davutoglu
ressemblait plus à une man`uvre de négociation avec Aliyev, plutôt
qu'avec l'Arménie. Je ne suis pas sûr de ce que la Turquie attend de
l'Azerbaïdjan, mais je pense que l'annonce de Davutoglu n'est pas si
secrète, même si elle a été faite lors d'une séance à huis clos au
Parlement, car elle a effectivement été rendu public par la partie
turque afin d'avoir une sorte de position d'ouverture dans les
négociations avec Azerbaïdjan » a déclaré Giro Manoyan le 12 novembre.
Giro Manoyan, qui est également membre de la Commission d'Etat pour la
coordination du centenaire du génocide arménien, a exprimé ses vues
sur les préparations de 2015 « Il y a un certain consensus parmi la
communauté arménienne de modifier les efforts pour pousser la Turquie
à reconnaître les massacres comme un génocide 1915 pour la campagne du
centenaire 2015 ».
« Cela ne signifie pas qu'il devrait y avoir aucun effort de
reconnaissance », soutient-il, ajoutant qu'ils « doivent aller plus
loin et commencer à présenter des demandes concernant les droits des
arméniens ».
« Des discussions, des études sont en cours en ce qui concerne le fait
que des demandes de réparations doivent être faites et il y a une
certaine approche qu'indépendamment de savoir si la Turquie reconnaît
le génocide ou non, il y a certaines réclamations qui peuvent être
faites contre la Turquie en tant qu'Etat ou ceux qui ont bénéficié des
propriétés arméniennes, et ainsi de suite », a déclaré Giro Manoyan.
Sur les protocoles signés entre l'Arménie et la Turquie en 2009, dans
un effort pour normaliser les relations, Giro Manoyan a réitéré la
position de son parti et a suggéré que l'Arménie doit retirer sa
signature car « elle a déjà trop donné à la Turquie ».
Au lieu de cela, l'Arménie devrait mettre un très court projet sur la
table, trois à quatre paragraphes en disant : « Les deux pays ont
décidé d'établir des relations diplomatiques, les deux pays ont décidé
d'établir des liaisons terrestres et développer des liens économiques
et autres, et les deux pays ont décidé de résoudre toutes les
questions en suspens entre les deux pays paisiblement, fondées sur le
droit international » a indiqué Giro Manoyan. « Nous devrions mettre
cela sur la table et attendre. Si jamais il y a un gouvernement en
Turquie qui est vraiment en mesure d'établir des relations avec
l'Arménie, sans conditions préalables, puis de signer le document
alors nous le signerons et nous commençerons. Parce que la position de
la Turquie a pris en ce qui concerne l'Arménie, en particulier le
blocus, est vraiment, selon le droit international, une expression
d'hostilité » a-t-il dit.
dimanche 8 décembre 2013,
Stéphane ©armenews.com
L'annonce de la Turquie vise à apaiser Bakou selon Giro Manoyan
Giro Manoyan, directeur du secrétariat international de la FRA, a
déclaré au journal turc Hurriyet que l'examen de la réouverture par
Ankara de la liaison ferroviaire entre la Turquie et l'Arménie vise à
« ouvrir une position dans les négociations avec l'Azerbaïdjan ». Giro
Manoyan était à Istanbul pour assister à une réunion de
l'Internationale Socialiste. « Je crois que l'annonce de M. Davutoglu
ressemblait plus à une man`uvre de négociation avec Aliyev, plutôt
qu'avec l'Arménie. Je ne suis pas sûr de ce que la Turquie attend de
l'Azerbaïdjan, mais je pense que l'annonce de Davutoglu n'est pas si
secrète, même si elle a été faite lors d'une séance à huis clos au
Parlement, car elle a effectivement été rendu public par la partie
turque afin d'avoir une sorte de position d'ouverture dans les
négociations avec Azerbaïdjan » a déclaré Giro Manoyan le 12 novembre.
Giro Manoyan, qui est également membre de la Commission d'Etat pour la
coordination du centenaire du génocide arménien, a exprimé ses vues
sur les préparations de 2015 « Il y a un certain consensus parmi la
communauté arménienne de modifier les efforts pour pousser la Turquie
à reconnaître les massacres comme un génocide 1915 pour la campagne du
centenaire 2015 ».
« Cela ne signifie pas qu'il devrait y avoir aucun effort de
reconnaissance », soutient-il, ajoutant qu'ils « doivent aller plus
loin et commencer à présenter des demandes concernant les droits des
arméniens ».
« Des discussions, des études sont en cours en ce qui concerne le fait
que des demandes de réparations doivent être faites et il y a une
certaine approche qu'indépendamment de savoir si la Turquie reconnaît
le génocide ou non, il y a certaines réclamations qui peuvent être
faites contre la Turquie en tant qu'Etat ou ceux qui ont bénéficié des
propriétés arméniennes, et ainsi de suite », a déclaré Giro Manoyan.
Sur les protocoles signés entre l'Arménie et la Turquie en 2009, dans
un effort pour normaliser les relations, Giro Manoyan a réitéré la
position de son parti et a suggéré que l'Arménie doit retirer sa
signature car « elle a déjà trop donné à la Turquie ».
Au lieu de cela, l'Arménie devrait mettre un très court projet sur la
table, trois à quatre paragraphes en disant : « Les deux pays ont
décidé d'établir des relations diplomatiques, les deux pays ont décidé
d'établir des liaisons terrestres et développer des liens économiques
et autres, et les deux pays ont décidé de résoudre toutes les
questions en suspens entre les deux pays paisiblement, fondées sur le
droit international » a indiqué Giro Manoyan. « Nous devrions mettre
cela sur la table et attendre. Si jamais il y a un gouvernement en
Turquie qui est vraiment en mesure d'établir des relations avec
l'Arménie, sans conditions préalables, puis de signer le document
alors nous le signerons et nous commençerons. Parce que la position de
la Turquie a pris en ce qui concerne l'Arménie, en particulier le
blocus, est vraiment, selon le droit international, une expression
d'hostilité » a-t-il dit.
dimanche 8 décembre 2013,
Stéphane ©armenews.com