Arménie-Turquie
Génocide arménien : le petit pas turc ne convainc pas
Plusieurs journaux, tels Le Monde, Le Point, Le Figaro, La RTBF, Les
Observateurs (Suisse), l'agence RIA Novosti et 7 sur 7 reviennent sur
les déclarations du ministre des Affaires étrangères turc Ahmet
Davutoglu à Erevan.
Par RFI
Les massacres et les déportations des Arméniens de la Turquie ottomane
entre 1915 et 1917 empêchent toujours, cent ans après, une
réconciliation entre l'Arménie et la Turquie. Les Arméniens parlent
d'un « génocide », terme refusé par les autorités turques. En visite à
Erevan, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a
évoqué des « actes inhumains » et une « erreur » des autorités turques
de l'époque. S'agit-il d'une vraie avancée du côté turc ? Les
Arméniens attendent beaucoup plus.
« Je considère que cette vague de déportation sous les Ittihatçi
[Jeunes Turcs, ndlr] était absolument une erreur. Ce qu'ils ont fait
était une erreur et un acte inhumain », a déclaré à des journalistes
Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères, en marge
d'une réunion de l'Organisation de coopération économique de la mer
Noire à Erevan, ce vendredi 13 décembre.
Quatre ans après l'accord turco-arménien avorté
Cette visite dans la capitale arménienne est la première du ministre
turc depuis la tentative de rapprochement des deux pays, en 2009. Mais
l'accord signé à Zurich en octobre 2009, sous l'égide des Etats-Unis,
de la Russie, de la France, de l'Union européenne et de la Suisse,
n'avait finalement été ratifié par aucun des deux Parlements
nationaux. Lors de cette première visite depuis plus de quatre ans, le
ministre turc des Affaires étrangères a par ailleurs plaidé, en public
cette fois, pour une réconciliation de l'Arménie et de la Turquie sur
la base de ce qu'il a qualifié de « mémoire juste ».
Mais pour l'Arménie, « les relations arméno-turques doivent être
normalisées sans condition », lui a répondu Edouard Nalbandian,
ministre arménien des Affaires étrangères. « Les tentatives de la
Turquie pour lier cette question à d'autres ou encore de fixer
d'autres conditions sont vaines et dépourvues de toute justification
», a-t-il poursuivi.
Les associations arméniennes de France dénoncent « une posture défensive »
Lire la suite, voir lien plus bas
samedi 14 décembre 2013,
Jean Eckian ©armenews.com
From: A. Papazian
Génocide arménien : le petit pas turc ne convainc pas
Plusieurs journaux, tels Le Monde, Le Point, Le Figaro, La RTBF, Les
Observateurs (Suisse), l'agence RIA Novosti et 7 sur 7 reviennent sur
les déclarations du ministre des Affaires étrangères turc Ahmet
Davutoglu à Erevan.
Par RFI
Les massacres et les déportations des Arméniens de la Turquie ottomane
entre 1915 et 1917 empêchent toujours, cent ans après, une
réconciliation entre l'Arménie et la Turquie. Les Arméniens parlent
d'un « génocide », terme refusé par les autorités turques. En visite à
Erevan, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a
évoqué des « actes inhumains » et une « erreur » des autorités turques
de l'époque. S'agit-il d'une vraie avancée du côté turc ? Les
Arméniens attendent beaucoup plus.
« Je considère que cette vague de déportation sous les Ittihatçi
[Jeunes Turcs, ndlr] était absolument une erreur. Ce qu'ils ont fait
était une erreur et un acte inhumain », a déclaré à des journalistes
Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères, en marge
d'une réunion de l'Organisation de coopération économique de la mer
Noire à Erevan, ce vendredi 13 décembre.
Quatre ans après l'accord turco-arménien avorté
Cette visite dans la capitale arménienne est la première du ministre
turc depuis la tentative de rapprochement des deux pays, en 2009. Mais
l'accord signé à Zurich en octobre 2009, sous l'égide des Etats-Unis,
de la Russie, de la France, de l'Union européenne et de la Suisse,
n'avait finalement été ratifié par aucun des deux Parlements
nationaux. Lors de cette première visite depuis plus de quatre ans, le
ministre turc des Affaires étrangères a par ailleurs plaidé, en public
cette fois, pour une réconciliation de l'Arménie et de la Turquie sur
la base de ce qu'il a qualifié de « mémoire juste ».
Mais pour l'Arménie, « les relations arméno-turques doivent être
normalisées sans condition », lui a répondu Edouard Nalbandian,
ministre arménien des Affaires étrangères. « Les tentatives de la
Turquie pour lier cette question à d'autres ou encore de fixer
d'autres conditions sont vaines et dépourvues de toute justification
», a-t-il poursuivi.
Les associations arméniennes de France dénoncent « une posture défensive »
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samedi 14 décembre 2013,
Jean Eckian ©armenews.com
From: A. Papazian