ARMENIE
Les déportations des Arméniens en 1915 ont été inhumaines selon Ahmet Davutoglu
Les déportations des Arméniens en 1915 étaient inhumaines, et la
Turquie n'a jamais soutenu cette décision a déclaré jeudi le ministre
turc des Affaires étrangères Ahmet DavutoÄ?lu lors d'une visite
historique en Arménie.
Accompagné par le vice-ministre turc des Affaires étrangères Feridun
Sinirlioglu, Ahmet DavutoÄ?lu s'est rendu à Erevan pour une réunion de
l'organisation de la coopération économique de la mer Noire (CEMN). Le
chef de la diplomatie turque a rencontré son homologue arménien,
Edouard Nalbandian, en marge du sommet.
`Nous sommes très satisfaits de la rencontre avec Nalbandian, elle
était sincère. L'objectif principal est de créer un environnement de
dialogue sur une base solide », a déclaré Ahmet DavutoÄ?lu après la
réunion, tout en rejetant les revendications qu'il a suggéré Ã
l'Arménie qu'elle se retire de deux régions du Haut-Karabagh.
« Notre rencontre a été d'une importance relative afin de surmonter un
palier psychologique. ... Dans ce sens, elle [la réunion] a été utile
`, a noté M. DavutoÄ?lu.
Ahmet DavutoÄ?lu a exprimé son espoir que la conscience collective
entre les deux pays pourrait être créé avec une « mémoire juste ».
`Nous parlons de `juste mémoire`. Ce que je veux dire avec cela c'est
que nous devrions connaître les faits. Ensuite, nous voyons que les
relations turco-arméniennes ne ressemblent pas aux liens
germano-juifs. Dans chaque rue, il y a un signe commun. Après avoir
découvert cela, alors vous voyez la déportation, que je considère
comme une pratique tout à fait mauvaise fait par [les dirigeants de
l'époque ottomane dans le cadre du Comité Union et Progrès]. C'était
inhumain `, a dit M. DavutoÄ?lu à un groupe de journalistes en route
vers Erevan et cité par le journal Hurriyet.
`Mais quand vous écrivez une histoire en prenant la déportation en
compte, une conscience collective a été créé Ã partir de ce côté-ci
[la Turquie] que les Arméniens ont trahi leur pays et ont mérité la
déportation. Nous devons détruire ces deux consciences collectives.
Nous avons aboli cette mauvaise conscience en 2005, mais les Arméniens
l'ont encore `, a-t-il déclaré.
`Notre objectif principal n'est pas seulement d'ouvrir la frontière
turco-arménienne, mais de former une fondation qui va ouvrir la voie Ã
une paix globale`, a déclaré M. DavutoÄ?lu. `Cela repose sur trois
piliers. Le premier est celui des relations entre la Turquie et
l'Arménie. Le second est celui des relations Azerbaïdjan-Arménie. Cela
inclut également les liens entre la Géorgie et l'Abkhazie. Le
troisième est les relations entre Turcs et Arméniens `, a-t-il dit.
`Si l'un des piliers est paralysé, cela va créer la détresse. Disons
que nous avons ouvert la porte de la frontière arménienne. Comme une
guerre a éclaté entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, alors nous étions
obligés de la refermer. La chose la plus difficile est de décongeler
l'iceberg du statu quo. Vous pouvez commencer une guerre quand vous
essayer de le décongeler `, a-t-il dit.
Le ministre turc des Affaires étrangères a dit que son pays était en
pourparlers avec la diaspora arménienne.
`Dans le passé, parler avec la diaspora a été perçue comme une menace
ou visait des questions de renseignement. Les diplomates pensaient, «
Que ferais-je ? si cela était enregistrée. Mais maintenant cela est
devenu un devoir. Depuis ce temps, chaque fois que je vais Ã
l'étranger je rencontre la communauté arménienne s'il y en a une. Nous
ne signalons pas publiquement les gens que nous rencontrons en raison
du fait que les Arméniens extrémistes peuvent causer des problèmes `,
a-t-il dit.
`Ce que nous savons, c'est que si vous ne pouvez pas fournir une base
à des liens avec la diaspora, cela met la pression sur les liens avec
l'Arménie et cela se traduit par une impasse.`
« Notre priorité est de construire le dialogue sur une base
psychologique saine et continuer sur ce chemin` a conclut le ministre
turc des Affaires étrangères.
samedi 14 décembre 2013,
Stéphane ©armenews.com
Les déportations des Arméniens en 1915 ont été inhumaines selon Ahmet Davutoglu
Les déportations des Arméniens en 1915 étaient inhumaines, et la
Turquie n'a jamais soutenu cette décision a déclaré jeudi le ministre
turc des Affaires étrangères Ahmet DavutoÄ?lu lors d'une visite
historique en Arménie.
Accompagné par le vice-ministre turc des Affaires étrangères Feridun
Sinirlioglu, Ahmet DavutoÄ?lu s'est rendu à Erevan pour une réunion de
l'organisation de la coopération économique de la mer Noire (CEMN). Le
chef de la diplomatie turque a rencontré son homologue arménien,
Edouard Nalbandian, en marge du sommet.
`Nous sommes très satisfaits de la rencontre avec Nalbandian, elle
était sincère. L'objectif principal est de créer un environnement de
dialogue sur une base solide », a déclaré Ahmet DavutoÄ?lu après la
réunion, tout en rejetant les revendications qu'il a suggéré Ã
l'Arménie qu'elle se retire de deux régions du Haut-Karabagh.
« Notre rencontre a été d'une importance relative afin de surmonter un
palier psychologique. ... Dans ce sens, elle [la réunion] a été utile
`, a noté M. DavutoÄ?lu.
Ahmet DavutoÄ?lu a exprimé son espoir que la conscience collective
entre les deux pays pourrait être créé avec une « mémoire juste ».
`Nous parlons de `juste mémoire`. Ce que je veux dire avec cela c'est
que nous devrions connaître les faits. Ensuite, nous voyons que les
relations turco-arméniennes ne ressemblent pas aux liens
germano-juifs. Dans chaque rue, il y a un signe commun. Après avoir
découvert cela, alors vous voyez la déportation, que je considère
comme une pratique tout à fait mauvaise fait par [les dirigeants de
l'époque ottomane dans le cadre du Comité Union et Progrès]. C'était
inhumain `, a dit M. DavutoÄ?lu à un groupe de journalistes en route
vers Erevan et cité par le journal Hurriyet.
`Mais quand vous écrivez une histoire en prenant la déportation en
compte, une conscience collective a été créé Ã partir de ce côté-ci
[la Turquie] que les Arméniens ont trahi leur pays et ont mérité la
déportation. Nous devons détruire ces deux consciences collectives.
Nous avons aboli cette mauvaise conscience en 2005, mais les Arméniens
l'ont encore `, a-t-il déclaré.
`Notre objectif principal n'est pas seulement d'ouvrir la frontière
turco-arménienne, mais de former une fondation qui va ouvrir la voie Ã
une paix globale`, a déclaré M. DavutoÄ?lu. `Cela repose sur trois
piliers. Le premier est celui des relations entre la Turquie et
l'Arménie. Le second est celui des relations Azerbaïdjan-Arménie. Cela
inclut également les liens entre la Géorgie et l'Abkhazie. Le
troisième est les relations entre Turcs et Arméniens `, a-t-il dit.
`Si l'un des piliers est paralysé, cela va créer la détresse. Disons
que nous avons ouvert la porte de la frontière arménienne. Comme une
guerre a éclaté entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, alors nous étions
obligés de la refermer. La chose la plus difficile est de décongeler
l'iceberg du statu quo. Vous pouvez commencer une guerre quand vous
essayer de le décongeler `, a-t-il dit.
Le ministre turc des Affaires étrangères a dit que son pays était en
pourparlers avec la diaspora arménienne.
`Dans le passé, parler avec la diaspora a été perçue comme une menace
ou visait des questions de renseignement. Les diplomates pensaient, «
Que ferais-je ? si cela était enregistrée. Mais maintenant cela est
devenu un devoir. Depuis ce temps, chaque fois que je vais Ã
l'étranger je rencontre la communauté arménienne s'il y en a une. Nous
ne signalons pas publiquement les gens que nous rencontrons en raison
du fait que les Arméniens extrémistes peuvent causer des problèmes `,
a-t-il dit.
`Ce que nous savons, c'est que si vous ne pouvez pas fournir une base
à des liens avec la diaspora, cela met la pression sur les liens avec
l'Arménie et cela se traduit par une impasse.`
« Notre priorité est de construire le dialogue sur une base
psychologique saine et continuer sur ce chemin` a conclut le ministre
turc des Affaires étrangères.
samedi 14 décembre 2013,
Stéphane ©armenews.com