COMMUNIQUÉ DU MAFP
Un gros Dogulasse...
Ou quand la liberté d'opinion se heurte au mur de la honte Condamné en
mars 2007 par la justice suisse pour discrimination raciale, Dogu
Perinçek peut se réjouir : Le 17 décembre 2013, la CEDH (Cour
Européenne des Droits de l'Homme), devant laquelle il avait exercé un
recours, lui permet désormais de nier le génocide des Arméniens en
toute impunité au nom de la « liberté d'expression ».
On peut s'étonner que le président du syndicat des travailleurs turcs,
se prétendant de gauche, puisse se compromettre avec les nationalistes
de la pire espèce, alors que la société civile turque remet en cause
un mensonge d'État.
Entre un prétendu mensonge international avancé par un syndicaliste en
mal de reconnaissance et la souffrance des vivants devenus les
tombeaux de leurs ancêtres, ceux qui prétendent juger au nom des
Droits de l'Homme auront tranché dans le vif, à défaut de rendre
justice à la mémoire des martyrs de l'horreur génocidaire.
Alors qu'en déplacement à Erevan, sans aller à les qualifier de
génocide, Ahmed Davutoglu, ministre des affaires étrangères turc, a
reconnu « inhumaines » les déportations des Arméniens organisées en
1915 par le gouvernement des Jeunes Turcs dans l'Empire ottoman, une
institution européenne, dite des Droits de l'Homme, amplifie la voix
du négationniste.
Est-ce une coïncidence ?
Pour les juges de Strasbourg, le négationnisme s'arrête aux portes de
l'Holocauste. À l'insulte faite aux descendants des victimes de 1915,
ils se rendent complices d'une gradation des mémoires avec l'alibi
d'une faute de preuves. S'il y a faute, ce serait plutôt de jugement.
Ces juges pouvaient-ils ignorer que le juriste Raphaël Lemkin avait
conçu la notion de génocide, en se basant notamment sur les minutes du
procès de Soghomon Tehlirian, jugé par le Tribunal de première
instance de Berlin les 2 et 3 juin 1921 pour l'assassinat de Talaat
Pacha. Ce procès révéla le vrai visage de la victime et Tehlirian fut
acquitté.
À croire que, pour les juges de la CEDH, l'évidence ne suffit plus.
Arkantz
samedi 21 décembre 2013,
Ara ©armenews.com
From: A. Papazian
Un gros Dogulasse...
Ou quand la liberté d'opinion se heurte au mur de la honte Condamné en
mars 2007 par la justice suisse pour discrimination raciale, Dogu
Perinçek peut se réjouir : Le 17 décembre 2013, la CEDH (Cour
Européenne des Droits de l'Homme), devant laquelle il avait exercé un
recours, lui permet désormais de nier le génocide des Arméniens en
toute impunité au nom de la « liberté d'expression ».
On peut s'étonner que le président du syndicat des travailleurs turcs,
se prétendant de gauche, puisse se compromettre avec les nationalistes
de la pire espèce, alors que la société civile turque remet en cause
un mensonge d'État.
Entre un prétendu mensonge international avancé par un syndicaliste en
mal de reconnaissance et la souffrance des vivants devenus les
tombeaux de leurs ancêtres, ceux qui prétendent juger au nom des
Droits de l'Homme auront tranché dans le vif, à défaut de rendre
justice à la mémoire des martyrs de l'horreur génocidaire.
Alors qu'en déplacement à Erevan, sans aller à les qualifier de
génocide, Ahmed Davutoglu, ministre des affaires étrangères turc, a
reconnu « inhumaines » les déportations des Arméniens organisées en
1915 par le gouvernement des Jeunes Turcs dans l'Empire ottoman, une
institution européenne, dite des Droits de l'Homme, amplifie la voix
du négationniste.
Est-ce une coïncidence ?
Pour les juges de Strasbourg, le négationnisme s'arrête aux portes de
l'Holocauste. À l'insulte faite aux descendants des victimes de 1915,
ils se rendent complices d'une gradation des mémoires avec l'alibi
d'une faute de preuves. S'il y a faute, ce serait plutôt de jugement.
Ces juges pouvaient-ils ignorer que le juriste Raphaël Lemkin avait
conçu la notion de génocide, en se basant notamment sur les minutes du
procès de Soghomon Tehlirian, jugé par le Tribunal de première
instance de Berlin les 2 et 3 juin 1921 pour l'assassinat de Talaat
Pacha. Ce procès révéla le vrai visage de la victime et Tehlirian fut
acquitté.
À croire que, pour les juges de la CEDH, l'évidence ne suffit plus.
Arkantz
samedi 21 décembre 2013,
Ara ©armenews.com
From: A. Papazian