REVUE DE PRESSE
Saint-Benoît-de-Carmaux. Edita fêtera surtout le 31 décembre
La féérie de Noël n'est certainement pas identique aux quatre coins du
monde. Pour Rosie, Shamir, Edita, Annetta et Wiggen le petit dernier
de cette famille arménienne arrivée en France il y a seulement
quelques années, le luxe qui s'étale autour de la fête de Noël chez
nous en France les interpelle. « Pour nous, raconte Edita l'aînée des
enfants qui se souvient, ce n'est pas pareil, nous fêtons surtout le
31 décembre la nouvelle année, dans la religion orthodoxe, les dates
ne sont pas les mêmes que dans la religion catholique. » Edita marque
un temps d'arrêt avant d'ajouter, « je sais la Bible nous dit, que les
bergers et les moutons, ne sont pas dehors le 25 décembre, on ne
connaît pas la date exacte de la naissance de Jésus, alors oui, nous
fêtons d'abord la fin de l'année le 31 décembre, là, à minuit toutes
les cloches sonnent, c'est alors que tous les amis arrivent, ils
peuvent venir tout au long de la nuit pour partager le repas, on
dresse une véritable table de fête, il faut qu'il y ait de tout en
quantité, beaucoup, beaucoup de tout, on écoute le président et après,
tout le monde commence à festoyer, cela se poursuit pendant 10 jours.
Noël pour nous, c'est aussi une belle fête mais pas vécu comme ici en
France avec tout ce qu'il y a autour. Chez nous Noël se fête le 6
janvier dans la tradition orthodoxe, ce n'est pas grandiose, c'est une
fête que l'on célèbre en famille. On ne s'offre pas les cadeaux le 25
décembre, mais après et puis, comment dire, c'est vrai, Noël en
Arménie ne se compare pas avec ce que vous vivez vous en France. Il
n'y a pas toutes ces choses... Sur la table de Noël, il y a du
poisson, des friandises, du pain traditionnel arménien (lavash) des
gteaux, fruits secs etc. »
Edita s'arrête, un brin de nostalgie dans le regard, elle se tourne
vers Rosie sa maman, qui acquiesce, Annetta et Wiggen eux n'ont pas
connu les Noëls en Arménie aussi, le 25 décembre 2013, la famille se
retrouvera autour d'un repas un peu plus festif qu'à l'ordinaire
assure Rosie.
M.T.S
LaDépêche.fr
dimanche 29 décembre 2013,
Stéphane ©armenews.com
Saint-Benoît-de-Carmaux. Edita fêtera surtout le 31 décembre
La féérie de Noël n'est certainement pas identique aux quatre coins du
monde. Pour Rosie, Shamir, Edita, Annetta et Wiggen le petit dernier
de cette famille arménienne arrivée en France il y a seulement
quelques années, le luxe qui s'étale autour de la fête de Noël chez
nous en France les interpelle. « Pour nous, raconte Edita l'aînée des
enfants qui se souvient, ce n'est pas pareil, nous fêtons surtout le
31 décembre la nouvelle année, dans la religion orthodoxe, les dates
ne sont pas les mêmes que dans la religion catholique. » Edita marque
un temps d'arrêt avant d'ajouter, « je sais la Bible nous dit, que les
bergers et les moutons, ne sont pas dehors le 25 décembre, on ne
connaît pas la date exacte de la naissance de Jésus, alors oui, nous
fêtons d'abord la fin de l'année le 31 décembre, là, à minuit toutes
les cloches sonnent, c'est alors que tous les amis arrivent, ils
peuvent venir tout au long de la nuit pour partager le repas, on
dresse une véritable table de fête, il faut qu'il y ait de tout en
quantité, beaucoup, beaucoup de tout, on écoute le président et après,
tout le monde commence à festoyer, cela se poursuit pendant 10 jours.
Noël pour nous, c'est aussi une belle fête mais pas vécu comme ici en
France avec tout ce qu'il y a autour. Chez nous Noël se fête le 6
janvier dans la tradition orthodoxe, ce n'est pas grandiose, c'est une
fête que l'on célèbre en famille. On ne s'offre pas les cadeaux le 25
décembre, mais après et puis, comment dire, c'est vrai, Noël en
Arménie ne se compare pas avec ce que vous vivez vous en France. Il
n'y a pas toutes ces choses... Sur la table de Noël, il y a du
poisson, des friandises, du pain traditionnel arménien (lavash) des
gteaux, fruits secs etc. »
Edita s'arrête, un brin de nostalgie dans le regard, elle se tourne
vers Rosie sa maman, qui acquiesce, Annetta et Wiggen eux n'ont pas
connu les Noëls en Arménie aussi, le 25 décembre 2013, la famille se
retrouvera autour d'un repas un peu plus festif qu'à l'ordinaire
assure Rosie.
M.T.S
LaDépêche.fr
dimanche 29 décembre 2013,
Stéphane ©armenews.com