GENOCIDE ARMENIEN
Le 26 décembre était la date anniversaire de Kourken Yanikian, le «
père spirituel » de l'ASALA
Le site Panarmenian.net rappelait que le 26 décembre était le jour
anniversaire de la naissance de « l'écrivain et père spirituel de
l'ASALA, Kourken Yanikian » qui avait fait la une des médias en
abattant le 27 janvier 1973 à Santa Barbara (Californie) le consul de
Turquie à Los Angeles et son adjoint.
Kourken Yanikian était un survivant du génocide arménien exécuté par
la Turquie ottomane entre 1915 et 1923 et qui fit 1,5 millions
d'innocentes victimes parmi les Arméniens. Kourken Yanikian était né à
Erzeroum (Garine en arménien) en 1895. Après des études à Moscou, il
avait émigré aux Etats Unis et publié quelques romans qui avaient pour
titre « la naissance du Christ » ou « la voix de l'Américain ».
A 78 ans, le 27 janvier 1973, Kourken Yanikian invite à l'hôtel «
Baltimore » de Santa Barbara Mehmet Baydour le consul général de
Turquie à Los Angeles et son adjoint Bahandour Demir sous prétexte
d'offrir à la Turquie une `uvre d'art (un tableau de Talaat). Kourken
Yanikian abat froidement les deux diplomates. Lors de son procès il
affirmera « je n'ai pas tué deux personnes, j'ai abattu deux êtres
représentant le mal. Pour moi ce n'étaient pas des humains ». Kourken
Yanikian avait dans son geste, l'espoir que son procès placerait
l'histoire du génocide arménien dans l'actualité. Son procès fut
effectivement très médiatisé et porta le génocide arménien sous les
projecteurs de l'actualité avec des témoignages poignants de
survivants du génocide et des détails sur la barbarie turque à
l'encontre des populations civiles arméniennes. Mais à l'issue du
procès, Kourken Yanikian fut condamné en juillet 1973 à la prison à
perpétuité. En 1984 Kourken Yanikian, en raison de son état de santé
très détérioré, est libéré. Un mois après sa sortie de prison, il
décédait.
Mais Kourken Yanikian inspirait la naissance du groupe armé l'Armée
Secrète arménienne pour la Libération de l'Arménie (ASALA) dont la
première section s'intitulait « groupe Kourken Yanikian ». Le premier
attentat signé par l'ASALA se déboulait le 20 janvier 1975 à Beyrouth
(Liban). Entre 1975 et 1990 l'ASALA et le commando des Justiciers du
génocide arménien commettaient des centaines d'actes terroristes qui
mettaient la Question arménienne et le génocide à la Une de
l'actualité mondiale. Le monde découvrait ou redécouvrait le génocide
des Arméniens exécuté entre 1915 et 1923 en Turquie. Des dizaines de
diplomates turcs étaient abattus à travers le monde. En 1983 « The
Times » écrivait que« lors de la dernière décennie 36 diplomates turcs
furent assassinés dans divers pays par l'ASALA ». Une trentaine de
membres de l'ASALA trouvaient également la mort lors de ces actions.
Des dizaines d'autres étaient également en prison. L'ASALA entrait
dans l'histoire en entrainant avec elle celle du génocide arménien. Le
15 juillet 1983 l'attentat signé par l'ASALA à l'aéroport d'Orly tuait
huit personnes au comptoir de la Turkish Airlines. Un attentat qui
provoquait une scission au sein de l'organisation qui allait se
disloquer progressivement et décliner.
Krikor Amirzayan
dimanche 29 décembre 2013,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article-075
Le 26 décembre était la date anniversaire de Kourken Yanikian, le «
père spirituel » de l'ASALA
Le site Panarmenian.net rappelait que le 26 décembre était le jour
anniversaire de la naissance de « l'écrivain et père spirituel de
l'ASALA, Kourken Yanikian » qui avait fait la une des médias en
abattant le 27 janvier 1973 à Santa Barbara (Californie) le consul de
Turquie à Los Angeles et son adjoint.
Kourken Yanikian était un survivant du génocide arménien exécuté par
la Turquie ottomane entre 1915 et 1923 et qui fit 1,5 millions
d'innocentes victimes parmi les Arméniens. Kourken Yanikian était né à
Erzeroum (Garine en arménien) en 1895. Après des études à Moscou, il
avait émigré aux Etats Unis et publié quelques romans qui avaient pour
titre « la naissance du Christ » ou « la voix de l'Américain ».
A 78 ans, le 27 janvier 1973, Kourken Yanikian invite à l'hôtel «
Baltimore » de Santa Barbara Mehmet Baydour le consul général de
Turquie à Los Angeles et son adjoint Bahandour Demir sous prétexte
d'offrir à la Turquie une `uvre d'art (un tableau de Talaat). Kourken
Yanikian abat froidement les deux diplomates. Lors de son procès il
affirmera « je n'ai pas tué deux personnes, j'ai abattu deux êtres
représentant le mal. Pour moi ce n'étaient pas des humains ». Kourken
Yanikian avait dans son geste, l'espoir que son procès placerait
l'histoire du génocide arménien dans l'actualité. Son procès fut
effectivement très médiatisé et porta le génocide arménien sous les
projecteurs de l'actualité avec des témoignages poignants de
survivants du génocide et des détails sur la barbarie turque à
l'encontre des populations civiles arméniennes. Mais à l'issue du
procès, Kourken Yanikian fut condamné en juillet 1973 à la prison à
perpétuité. En 1984 Kourken Yanikian, en raison de son état de santé
très détérioré, est libéré. Un mois après sa sortie de prison, il
décédait.
Mais Kourken Yanikian inspirait la naissance du groupe armé l'Armée
Secrète arménienne pour la Libération de l'Arménie (ASALA) dont la
première section s'intitulait « groupe Kourken Yanikian ». Le premier
attentat signé par l'ASALA se déboulait le 20 janvier 1975 à Beyrouth
(Liban). Entre 1975 et 1990 l'ASALA et le commando des Justiciers du
génocide arménien commettaient des centaines d'actes terroristes qui
mettaient la Question arménienne et le génocide à la Une de
l'actualité mondiale. Le monde découvrait ou redécouvrait le génocide
des Arméniens exécuté entre 1915 et 1923 en Turquie. Des dizaines de
diplomates turcs étaient abattus à travers le monde. En 1983 « The
Times » écrivait que« lors de la dernière décennie 36 diplomates turcs
furent assassinés dans divers pays par l'ASALA ». Une trentaine de
membres de l'ASALA trouvaient également la mort lors de ces actions.
Des dizaines d'autres étaient également en prison. L'ASALA entrait
dans l'histoire en entrainant avec elle celle du génocide arménien. Le
15 juillet 1983 l'attentat signé par l'ASALA à l'aéroport d'Orly tuait
huit personnes au comptoir de la Turkish Airlines. Un attentat qui
provoquait une scission au sein de l'organisation qui allait se
disloquer progressivement et décliner.
Krikor Amirzayan
dimanche 29 décembre 2013,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article-075