STOP A L'INGERENCE DE LA TURQUIE : LA SOCIOLOGUE PINAR SELEK, LES KURDES ET LA QUESTION ARMENIENNE
Le Conseil de coordination des organisations armeniennes de France
(CCAF) condamne avec la plus grande fermete la Turquie pour sa
politique de harcèlement a l'encontre de la sociologue turque Pinar
Selek. Le 24 janvier dernier, la 12e cour penale d'Istanbul a condamne
a perpetuite cette jeune chercheuse installee a Strasbourg en France
et a emis un mandat d'arret.
En Turquie comme en France, des voix s'elèvent pour exprimer leur
ras-le-bol devant de telles pratiques d'une justice turque aux ordres
d'un pouvoir autoritaire a Ankara qui multiplie les demarches contre
la communaute des chercheurs et empeche l'emergence d'une recherche
libre et independante au sein meme de sa societe. Il en va de la
liberte d'expression et du droit a la recherche en Turquie.
Pour le CCAF, il existe un point commun entre le harcèlement dont est
victime Pinak Selek, le negationnisme de la Turquie a l'encontre du
genocide des Armeniens et l'assassinat des trois militantes kurdes
il y a quelques jours a Paris : l'autoritarisme de la Turquie, quel
que soit le regime en place a Ankara. Systematiquement, l'Etat turc
s'en prend a tout ce qui peut deranger son histoire officielle et
sa conception archaïque des sciences humaines. Et comme par hasard,
Ankara cible a chaque fois la France, cette terre des droits de l'homme
qui a accueilli des centaines de refugies politiques kurdes, facilite
l'installation de Pinak Selek a Strasbourg et conduit depuis des annees
un combat en faveur de la dignite humaine et de la reconnaissance du
genocide des Armeniens en Europe et dans le monde.
Outre sa conception autoritaire du pouvoir, la Turquie concentre ses
efforts sur la France où elle veut exporter son negationnisme, son
racisme anti-armenien et sa politique reactionnaire. Aux autorites
francaises de prendre les mesures necessaires pour defendre les
droits des Kurdes en France, rassurer Pinar Selek de leur solidarite
et legiferer contre la negation des genocides afin d'eriger notre
Republique francaise comme rempart contre l'ultra-nationalisme et le
racisme de la Turquie.
Le Conseil national du CCAF, Paris, le 31 janvier 2013.
vendredi 1er fevrier 2013, Stephane ©armenews.com
Le Conseil de coordination des organisations armeniennes de France
(CCAF) condamne avec la plus grande fermete la Turquie pour sa
politique de harcèlement a l'encontre de la sociologue turque Pinar
Selek. Le 24 janvier dernier, la 12e cour penale d'Istanbul a condamne
a perpetuite cette jeune chercheuse installee a Strasbourg en France
et a emis un mandat d'arret.
En Turquie comme en France, des voix s'elèvent pour exprimer leur
ras-le-bol devant de telles pratiques d'une justice turque aux ordres
d'un pouvoir autoritaire a Ankara qui multiplie les demarches contre
la communaute des chercheurs et empeche l'emergence d'une recherche
libre et independante au sein meme de sa societe. Il en va de la
liberte d'expression et du droit a la recherche en Turquie.
Pour le CCAF, il existe un point commun entre le harcèlement dont est
victime Pinak Selek, le negationnisme de la Turquie a l'encontre du
genocide des Armeniens et l'assassinat des trois militantes kurdes
il y a quelques jours a Paris : l'autoritarisme de la Turquie, quel
que soit le regime en place a Ankara. Systematiquement, l'Etat turc
s'en prend a tout ce qui peut deranger son histoire officielle et
sa conception archaïque des sciences humaines. Et comme par hasard,
Ankara cible a chaque fois la France, cette terre des droits de l'homme
qui a accueilli des centaines de refugies politiques kurdes, facilite
l'installation de Pinak Selek a Strasbourg et conduit depuis des annees
un combat en faveur de la dignite humaine et de la reconnaissance du
genocide des Armeniens en Europe et dans le monde.
Outre sa conception autoritaire du pouvoir, la Turquie concentre ses
efforts sur la France où elle veut exporter son negationnisme, son
racisme anti-armenien et sa politique reactionnaire. Aux autorites
francaises de prendre les mesures necessaires pour defendre les
droits des Kurdes en France, rassurer Pinar Selek de leur solidarite
et legiferer contre la negation des genocides afin d'eriger notre
Republique francaise comme rempart contre l'ultra-nationalisme et le
racisme de la Turquie.
Le Conseil national du CCAF, Paris, le 31 janvier 2013.
vendredi 1er fevrier 2013, Stephane ©armenews.com