Amnesty International Appelle La Turquie A Faire Le Jour Sur Les Assassinats De Femmes Armeniennes A Istanbul
vendredi1er fevrier 2013, par Gari/armenews
L'organisation internationale de defense des droits de l'homme Amnesty
International a appele les autorites turques a diligenter des enquetes
serieuses afin de trouver au plus vite le ou les auteurs des
agressions contre des femmes âgees d'origine armenienne a Istanbul. Au
cours des deux derniers mois, on a enregistre quatre de ces attaques,
dont l'une mortelle, a Samatya, un quartier du c~\ur d'Istanbul qui a
de tous temps abrite une importante communaute armenienne. Les quatre
victimes de ces agressions sont toutes des citoyennes turques
d'origine armenienne, ce qui ne laisse aucun doute sur les motivations
de leurs agresseurs. Les autorites turques sont tenues de mener une
enquete afin d'etablir si des motifs religieux ou la haine raciste ont
motive de telles agressions.
Amnesty International rappelle qu'en faillissant a ses obligations, la
Turquie violerait la Convention europeenne des droits de l'homme, par
laquelle elle s'est engagee a proscrire et sanctionner toute sorte de
discrimination. Les crimes motives par la haine raciale ou religieuse
constituent l'une des formes les plus graves de discrimination. Les
autorites ont non seulement obligation de s'interdire d'exercer des
discriminations sous quelque forme que ce soit mais doivent aussi
empecher et combattre les phenomènes discriminatoires au sein de la
societe. Il est regrettable que la legislation turque ne prevoit
aucune mesure permettant l'ouverture systematique d'une enquete
approfondie pour tout crime ou delit motives par la haine. La police
turque affirme qu'elle mène l'enquete sur ces agressions et qu'elle a
pris toutes les dispositions pour en arreter les auteurs mais Amnesty
International se montre preoccupee par les declarations publiques de
certains responsables turcs qui ont ecarte l'hypothèse du caractère
raciste de ces crimes.
Amnesty International estime que les autorites turques doivent mener
l'enquete en prenant très serieusement en compte l'hypothèse de crimes
a caractère raciste, tout en pregnant des mesures pour empecher la
repetation de tels crimes.
Cette vague d'attaques avait commence fin novembre 2012, avec
l'agression commise contre une femme âgee de 87 ans, qui avait ete
sauvagement battue en pleine rue et avait perdu l'usage d'un ~\il. Le
28 decembr, une femme de 85 ans etait retrouvee morte a son domicile
d'Istanbul ; elle avait ete battue a mort par les agresseurs qui
avaient emporte tous ses bijoux et biens de valeur. Le 6 janvier,
c'est un groupe de trois individus non identifies qui s'en etaient
pris a une autre femme d'origine armenienne alors qu'elle se rendait a
l'eglise pour la messe de Noël ; les agresseurs avaient pris la fuite
après l'intervention de paroissiens armeniens qui se portaient au
secours de la victime. C'est encore en pleine rue qu'un autre
Stamboulite d'origine armenienne, âgee de 80 ans, etait attaquee et
sauvagement battue alors qu'elle rentrait chez elle.
vendredi1er fevrier 2013, par Gari/armenews
L'organisation internationale de defense des droits de l'homme Amnesty
International a appele les autorites turques a diligenter des enquetes
serieuses afin de trouver au plus vite le ou les auteurs des
agressions contre des femmes âgees d'origine armenienne a Istanbul. Au
cours des deux derniers mois, on a enregistre quatre de ces attaques,
dont l'une mortelle, a Samatya, un quartier du c~\ur d'Istanbul qui a
de tous temps abrite une importante communaute armenienne. Les quatre
victimes de ces agressions sont toutes des citoyennes turques
d'origine armenienne, ce qui ne laisse aucun doute sur les motivations
de leurs agresseurs. Les autorites turques sont tenues de mener une
enquete afin d'etablir si des motifs religieux ou la haine raciste ont
motive de telles agressions.
Amnesty International rappelle qu'en faillissant a ses obligations, la
Turquie violerait la Convention europeenne des droits de l'homme, par
laquelle elle s'est engagee a proscrire et sanctionner toute sorte de
discrimination. Les crimes motives par la haine raciale ou religieuse
constituent l'une des formes les plus graves de discrimination. Les
autorites ont non seulement obligation de s'interdire d'exercer des
discriminations sous quelque forme que ce soit mais doivent aussi
empecher et combattre les phenomènes discriminatoires au sein de la
societe. Il est regrettable que la legislation turque ne prevoit
aucune mesure permettant l'ouverture systematique d'une enquete
approfondie pour tout crime ou delit motives par la haine. La police
turque affirme qu'elle mène l'enquete sur ces agressions et qu'elle a
pris toutes les dispositions pour en arreter les auteurs mais Amnesty
International se montre preoccupee par les declarations publiques de
certains responsables turcs qui ont ecarte l'hypothèse du caractère
raciste de ces crimes.
Amnesty International estime que les autorites turques doivent mener
l'enquete en prenant très serieusement en compte l'hypothèse de crimes
a caractère raciste, tout en pregnant des mesures pour empecher la
repetation de tels crimes.
Cette vague d'attaques avait commence fin novembre 2012, avec
l'agression commise contre une femme âgee de 87 ans, qui avait ete
sauvagement battue en pleine rue et avait perdu l'usage d'un ~\il. Le
28 decembr, une femme de 85 ans etait retrouvee morte a son domicile
d'Istanbul ; elle avait ete battue a mort par les agresseurs qui
avaient emporte tous ses bijoux et biens de valeur. Le 6 janvier,
c'est un groupe de trois individus non identifies qui s'en etaient
pris a une autre femme d'origine armenienne alors qu'elle se rendait a
l'eglise pour la messe de Noël ; les agresseurs avaient pris la fuite
après l'intervention de paroissiens armeniens qui se portaient au
secours de la victime. C'est encore en pleine rue qu'un autre
Stamboulite d'origine armenienne, âgee de 80 ans, etait attaquee et
sauvagement battue alors qu'elle rentrait chez elle.