AZERBAÏDJAN
A Bakou on a brûlé les portraits de l'écrivain Akram Aylisli coupable
d'avoir révélé la responsabilité des autorités azéries dans les
pogroms anti-arméniens de Soumgaït et Bakou
Un groupe de quelques dizaines de jeunes membres du parti
ultra-nationaliste azéri « Yéni Azerbaïdjan » (Nouvel Azerbaïdjan) a
manifesté jeudi devant la maison de l'écrivain Akram Aylisli à Bakou.
Les manifestants ont brûlé les portraits de l'écrivain pour protester
contre le livre « Rêves de pierre ». La police arrivée sur les lieux
n'a procédé à aucune arrestation et a laissé continuer la
manifestation. Les jeunes Azéris scandaient en direction d'Akram
Aylisli « Disparais de ce pays », « Pourquoi tu t'es vendu aux
Arméniens ? », « Akram l'Arménien, éloigne-toi de ce pays », « honte à
l'Arménien, deviens aveugle Akram ! ». Ils exigeaient également que
l'écrivain leur « demande pardon ». La faute d'Akram Aylisli ? Avoir
révélé dans son dernier livre la responsabilité des autorités azéries
dans les pogroms anti-arméniens de Soumgaït et Bakou (1988 et 1990).
Sa vision « non-officielle » dérangerait Bakou et le clan Aliev qui
envoie ainsi des manifestants devant son domicile afin de l'intimider.
Krikor Amirzayan
samedi 2 février 2013,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
A Bakou on a brûlé les portraits de l'écrivain Akram Aylisli coupable
d'avoir révélé la responsabilité des autorités azéries dans les
pogroms anti-arméniens de Soumgaït et Bakou
Un groupe de quelques dizaines de jeunes membres du parti
ultra-nationaliste azéri « Yéni Azerbaïdjan » (Nouvel Azerbaïdjan) a
manifesté jeudi devant la maison de l'écrivain Akram Aylisli à Bakou.
Les manifestants ont brûlé les portraits de l'écrivain pour protester
contre le livre « Rêves de pierre ». La police arrivée sur les lieux
n'a procédé à aucune arrestation et a laissé continuer la
manifestation. Les jeunes Azéris scandaient en direction d'Akram
Aylisli « Disparais de ce pays », « Pourquoi tu t'es vendu aux
Arméniens ? », « Akram l'Arménien, éloigne-toi de ce pays », « honte à
l'Arménien, deviens aveugle Akram ! ». Ils exigeaient également que
l'écrivain leur « demande pardon ». La faute d'Akram Aylisli ? Avoir
révélé dans son dernier livre la responsabilité des autorités azéries
dans les pogroms anti-arméniens de Soumgaït et Bakou (1988 et 1990).
Sa vision « non-officielle » dérangerait Bakou et le clan Aliev qui
envoie ainsi des manifestants devant son domicile afin de l'intimider.
Krikor Amirzayan
samedi 2 février 2013,
Krikor Amirzayan ©armenews.com